Guillemot à cou blanc (Synthliboramphus antiquus) évaluation et rapport de situation du COSEPAC: chapitre 12

Protection actuelle ou autres désignations

Le Guillemot à cou blanc adulte, son nid et ses œufs sont protégés en vertu de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs. Toutefois, la loi autorise les Haïdas à chasser l’espèce, qui constitue pour eux un aliment traditionnel. La Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada (2002) protège l’« espace marin » du Guillemot à cou blanc et l’espèce est inscrite sur la liste de cette loi. En outre, la Wildlife Act de la Colombie-Britannique interdit de tuer, de blesser, de capturer et de transporter des Guillemots à cou blanc.

Onze colonies de nidification sont actuellement protégées à titre de zones d’habitat faunique en vertu de la Forest and Range Practices Act de la Colombie-Britannique. De plus, la nation haïda travaille en collaboration avec Parcs Canada sur des questions de gestion relatives aux îles de la Reine-Charlotte, y compris celles touchant le Guillemot à cou blanc (G. Goulet, comm. pers., 2003; capitaine Gold, Archipelago Management Board, comm. pers., 2003).

La cote mondiale (Global Heritage Status Rank) du Guillemot à cou blanc est G4 (non en péril à l’échelle mondiale). L’espèce ne figure pas sur la liste de la CITES ni dans le Livre rouge de l’UICN. Aux États-Unis, la cote nationale (National Heritage Status Rank) de l’espèce est N4B, N4N (apparemment non en péril). Sa cote est S4 (apparemment non en péril) en Alaska et S3S dans l’État de Washington.

Au Canada, la cote nationale (National Heritage Status Rank) du Guillemot à cou blanc est N3 (vulnérable). En Colombie-Britannique, il a reçu la cote S2S3B, S4N et a été inscrit sur la liste bleue (espèce préoccupante) du gouvernement provincial.

 

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