Léchéa maritime (Lechea maritima) évaluation et rapport de situation du COSEPAC : chapitre 13
Résumé technique
Lechea maritima
Répartition au Canada : Nouveau-Brunswick, Île-du-Prince-Édouard
Données démographiques
Fluctue quelque peu, mais semble relativement stable dans l’ensemble.
Nombre d’individus matures dans chaque population
Information sur la répartition
[calculée comme étant la somme des distances comprises entre l’extrémité où se trouvent les populations au Nouveau-Brunswick et celles à l’Île-du-Prince-Édouard multipliée par 1 km de largeur]
Analyse quantitative
[0,00 % de probabilité de disparition pour des années]
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou les habitats)
- Dégradation et perte de l'habitat en raison de la hausse de niveau de la mer et de la force et la fréquence des tempêtes en conséquence des changements climatiques, ce qui pourrait nuire à des portions de la plupart des populations, mais particulièrement une bonne partie des 71 % de la population connue se trouvant sur les dunes inférieures, dans le sud-est du Nouveau-Brunswick;
- L'utilisation de véhicules tout-terrain;
- Le piétinement (effets mineurs sur deux sites);
- La succession de la forêt la plus rapprochée (nuit potentiellement à seulement deux petites populations).
Immigration de source externe
Le taxon est endémique. L’immigration du genre maritima sur plus de 370 km vers la côte du golfe Saint-Laurent est peu probable. Elle est peut-être plus plausible vers la côte de la baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick (minimum de 115 km environ), mais l’habitat des dunes y est très limité.
Statut existant
COSEPAC : Espèce préoccupante – avril 2008.
Statut et justification de la désignation
Justification de la désignation : Les populations canadiennes ont été reconnues comme une variété endémique d’importance mondiale. Les plants se limitent aux dunes stabilisées dans des zones localisées du littoral du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard. La plupart des 15 populations, y compris les trois plus grandes, sont présentes à des altitudes de moins de 5 m au-dessus du niveau de la mer, où elles sont davantage exposées aux effets de violentes ondes de tempêtes attribuables à la hausse du niveau de la mer ainsi qu’à l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des tempêtes qui surviendront, selon les prévisions, en conséquence des changements climatiques. Une récente onde de tempête a déjà eu des répercussions sur une portion considérable de l’habitat potentiel à l’un des sites au Nouveau-Brunswick. D’autres impacts attribuables au piétinement, à l’utilisation de véhicules tout-terrain et à la succession végétale, ont été documentés.
Applicabilité des critères
Critère A (Déclin du nombre total d’individus matures) :
Sans objet. Les déclins sont bien audessous des seuils.
Critère B (Petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) :
Sans objet. Bien que la zone d’occupation et la zone d’occurrence soient bien au-dessous des seuils, les populations de l’espèce ne sont pas très fragmentées, on en compte moins de 10, et le nombre d’individus de ces populations ne fluctue pas de façon extrême.
Critère C (Petite population et déclin du nombre d’individus matures) :
Sans objet. La population dépasse les seuils. De plus, aucun déclin important n’a été documenté, et l’ampleur des futurs déclins inférés est difficile à prévoir.
Critère D (Très petite population ou aire de répartition limitée) :
Sans objet. La taille de la population est trop grande. De plus, la zone d’occupation est inférieure à 20 km2 et comporte 15 sites.
Critère E (Analyse quantitative) :
Aucune disponible.
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