Alouette hausse-col, sous-espèce strigata (Eremophila alpestris strigata) évaluation et rapport de situation du COSEPAC : chapitre 3

Information sur l’espèce

Nom et classification

En Amérique du Nord, l’Alouette hausse-col (Eremophila alpestris) est la seule représentante de la famille des Alaudidae; 21 sous-espèces y ont été décrites (AOU, 1957), et de nombreuses sous-espèces produisent des formes intermédiaires (Beason, 1995). Huit sous-espèces existent au Canada, dont quatre en Colombie-Britannique : une est un migrateur de passage et les trois autres y nichent. L’Alouette hausse-col de la sous-espèce strigata (E. a. strigata) est la sous-espèce la plus occidentale de la province et celle dont la répartition est la plus limitée (Campbell et al., 1997; Cannings, 1998).

Description

L’Alouette hausse-col est un passereau gracile aux longues ailes. Son bec est court et fort, et sa queue carrée bordée de noir est visible même en vol. Le mâle adulte se distingue par des marques faciales foncées et par une bande foncée sur la poitrine, qui contrastent avec la tête et la gorge de couleur pâle. Les aigrettes minuscules formées de touffes de plumes noires ne se voient que de près. Sur le terrain, on peut distinguer les mâles de certaines sous-espèces, car leur taille et leur plumage varient (c’est-à-dire la couleur du dos et la quantité de jaune sur la face, la gorge et la poitrine) (Sibley, 2000).

La femelle adulte est semblable au mâle, mais plus petite, de couleur plus terne et sans aigrettes. Sur le terrain, on ne peut identifier les femelles à la sous-espèce. Les juvéniles sont encore plus difficiles à distinguer (Sibley, 2000).

Comparativement aux autres sous-espèces, l’Eremophila alpestris strigata est relativement petit. Le dessus et la nuque de l’oiseau sont brun foncé. La gorge est jaune et l’œil est surmonté d’un bandeau jaune. Le dessous est jaunâtre (Beason, 1995), et les côtés sont marqués de larges rayures brunes, qui servent à identifier la sous-espèce sur le terrain (Sibley, 2000). Lorsqu’on tient l’oiseau dans la main, on voit que les sus-caudales les plus longues sont nettement rayées (Pyle, 1997).

Populations importantes à l’échelle nationale

Au Canada, il n’existe qu’une population de ce taxon très rare.

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