Andersonie charmante (Bryoandersonia illecebra) évaluation et rapport de situation du COSEPAC : chapitre 5

Habitat

Besoins de l’espèce

Selon Crum et Anderson (1981), le Bryoandersonia illecebra privilégie les substrats terreux, notamment ceux des berges, mais l’espèce se rencontre parfois sur des roches ou à la base des arbres. Tous les spécimens canadiens connus ont été récoltés sur de la terre, mais il semble que toute une gamme de milieux et de degrés d’humidité soient représentés : cédrière marécageuse, boisé de feuillus, plantation de pins et arbustaie de typeCrataegus-Juniperus virginiana (voir le tableau 2). Cependant, toutes les populations actuelles confirmées du B. illecebra se trouvent à l’intérieur ou en bordure de terrains plats et bas (figures 6 et 7) recouverts d’eaux stagnantes pendant une partie de l’année. Dans les trois cas, l’espèce poussait à proximité de populations d’Helodium paludosum; cette mousse peu commune de la zone tempérée atteint sa limite nord dans le Sud de l’Ontario et du Québec. Or, l’H. paludosum est associé aux marécages, aux marais et aux prés mouilleux. On ne sait pas si les communautés végétales de ces milieux fournissent des conditions écologiques importantes pour la croissance duB. illecebra dans la partie nord de son aire, ou si les terrains marécageux sont simplement moins souvent perturbés par les activités humaines.

La répartition mondiale du Bryoandersonia illecebra (figure 3) correspond essentiellement à la forêt décidue de l’Est de l’Amérique du Nord, ou forêt carolinienne, telle que définie, entre autres, par Argus et Pryer (1990). Il n’est donc pas surprenant que l’habitat de cette mousse, au Canada, soit confiné à la zone chaude de l’Extrême-Sud de l’Ontario (Maycock, 1963). En effet, de nombreuses plantes vasculaires (voir par exemple Lamb et Rhynard, 1994, ainsi qu’Oldham, 1990) et non vasculaires (Crum, 1966) qui sont rares au Canada ont une répartition restreinte semblable, avec limite nord dans le Sud de l’Ontario. Dans le cas du B. illecebra, on ne sait pas au juste si cette limite nord est directement liée à des facteurs climatiques, comme on le soupçonne dans le cas de nombreuses plantes de la forêt décidue (Delcourt et Delcourt, 2000), ou si c’est cette forêt elle-même qui fournit un milieu propice à la mousse.

Tendances

Au Canada, le Bryoandersonia illecebra se trouve à la limite nord de son aire de répartition. Or, les bryophytes (et autres plantes) qui se trouvent ainsi à la limite de leur aire peuvent occuper de petites superficies très isolées de milieux atypiques qui réunissent certaines conditions les rapprochant du milieu où vit l’espèce dans les régions où elle est plus commune (voir par exemple Brown, 1984, et Hedderson, 1992). Ainsi, les conditions nécessaires au B. illecebra dans le Sud de l’Ontario peuvent ne pas être évidentes, et les milieux réunissant ces conditions peuvent être assez rares.

Tableau 2. Liste des spécimens canadiens du B. illecebra connus avant la rédaction du présent rapport.
Nous avons compilé l’information à partir d’étiquettes d’herbier, de dossiers d’herbier et de conversations avec les herborisateurs. Nous avons examiné les dossiers du Musée canadien de la nature (CANM), du Missouri Botanical Garden (MO), du New York Botanical Garden (NY), du Musée royal de l’Ontario (TRTC), de la Lakehead University (LKHD) ainsi que de plusieurs universités du Sud de l’Ontario, parmi lesquelles seule la University of Western Ontario (UWO) possédait des spécimens. Nous avons également consulté le Royal Botanic Garden (E), à Édimbourg, où ont été déposés en 1997, lors de son décès, l’herbier et les notes de William Stewart, qui a beaucoup herborisé dans le Sud de l’Ontario. Nous avons vérifié tous les spécimens des herbiers CANM et UWO. La colonne « Sexe » indique si le spécimen est constitué d’individus mâles (M) ou femelles (F), ou si nous n’avons pas pu le confirmer (?). Comme la détermination du sexe d’un spécimen de bryophyte peut détruire l’échantillon étudié, les données qui suivent doivent être considérées comme préliminaires. Aucun des spécimens que nous avons examinés ne renfermait des sporophytes. Nous avons consacré deux saisons de travaux sur le terrain (2001 et 2002) à la visite des localités où l’espèce avait été récoltée récemment. Dans les deux colonnes correspondantes (01 et 02), le « r » signifie que l’espèce a été recherchée en vain cette année-là, tandis que le « t » signifie qu’elle a été trouvée.
Herbier(s) Position, Habitat Abondance Sexe Herborisateur
( de récolte), Date, Auteur de l’identification
Propriété des terrains, Protection Travaux sur le terrain
2001
Travaux sur le terrain
2002
CANM Comté d’Essex Inconnue
?
M.J. Oldham (B-92)
28 mars 1982
Id. : R.R. Ireland
Terrain privé
ZINS du ruisseau Cedar
r
t
CANMM
E
Comté de Middlesex Inconnue
?
F.S. Cook (776)
15 avril 1973
(sub nom. Cirriphyllum illecebrum )
Id. : F.S. Cook
Vidi : R.R. Ireland
Terrain privé
Aucune protection
r
 
CANM
E
UWO
Comté d’Elgin Petit nombre
?
W.G. Stewart (1266)
15 avril 1973
Id. : R.R. Ireland, H.A. Crum
Terrain privé
Aucune protection
r
r
E
UWO
Comté d’Elgin  
F
W.G. Stewart (1529)
27 avril 1975
Id. : W.G. Stewart,
Vidi : F.S. Cook
Terrain privé
Aucune protection
 
r
E Comté d’Elgin Petit nombre
?
W.G. Stewart (1710)
17 mai 1980
Id. : W.G. Stewart
Terrain privé
Aucune protection
 
r
UWO Comté d’Elgin Abondant
F
W.G. Stewart (1923)
1er avril 1983
Id. : W.G. Stewart
Terre de la Couronne
Forêt McKay
Sentier de randonnée Elgin
 
t?
E Comté d’Elgin Abondant
?
W.G. Stewart (1923)
1er avril 1983
Id. : W.G. Stewart
Terrain privé
Aucune protection
 
r
CANM
MO
NY
Haut-Canada Inconnue
(mais l’espèce était sans doute abondante)
?
T. Drummond
(nº 192 – exsiccata)
1925-1927
(sub nom. Hypnum illecebrum)
Inconnue
Inconnue
 
 
NY Canada,
Montagnes Rocheuses
Inconnue
?
A.R. Wallace Inconnue
Inconnue
 
 
Tableau 3. Liste des spécimens du B. illecebra provenant des populations trouvées dans le cadre de la préparation du présent rapport.
Les spécimens ont été déposés à l’herbier du Devonian Botanic Garden (DBG) de la University of Alberta et ont été identifiés par l’auteure du présent rapport.
Position et habitat Abondance Sexe Herborisateur
(nº de réc.),
date
Propriété des terrains
Protection
La population était-elle déjà connue?
Comté d’Essex 2 colonies :
10 cm x 5 cm
(couverture de 100 %)
1.5 m x 1 m
(couverture de 65 %)
F
J. Doubt
(9319, 9330)
15 août 2002
Terrain privé
ZINS du ruisseau Cedar
Oui (voir tableau 2)
Comté d’Elgin 1 colonie :
4 m x 3 m
(couverture de 90 %)
F
J. Doubt
(9349)
17 août 2002
Terre de la Couronne
Forêt McKay
Sentier de randonnée Elgin
Peut-être
(voir section « Répartition canadienne » et tableau 2)
Comté de Welland 1 colonie :
20 cm x 10 cm
F
J. Doubt
(9430)
21 août 2002
Office de protection de la nature de la péninsule du Niagara
Aire de conservation du marais Willoughby
Non

Figure 6. Milieux renfermant actuellement des populations saines de Bryoandersonia illecebra, dans les comtés d’Essex et d’Elgin, en Ontario.

  1. Érablière de la ZINS du ruisseau Cedar, dans le comté d’Essex.
  2. Le B. illecebradans l’érablière du ruisseau Cedar, occupant le sommet de petites buttes d’argile.
  3. Forêt décidue mélangée, près de Paynes Mills, dans le comté d’Elgin.
  4. Près de Paynes Mills, le B. illecebra formait un tapis continu de plusieurs mètres de diamètre, remontant sur la base des arbres.
Figure 6. Milieux renfermant actuellement des populations saines de Bryoandersonia illecebra, dans les comtés d’Essex et d’Elgin, en Ontario

Figure 7. Milieu renfermant actuellement une population de Bryoandersonia illecebra, dans le comté de Welland, en Ontario.

  1. Érablière marécageuse, dans l’Aire de conservation du marais Willoughby, près de Fort Erie.
  2. Au marais Willoughby, le B. illecebra pousse sur la racine d’un arbre, apparemment au-dessus du niveau normalement atteint par les eaux.
Figure 7. Milieu renfermant actuellement une population de Bryoandersonia illecebra, dans le comté de Welland, en Ontario

Dans la plupart des localités où nous avons observé leBryoandersonia illecebra en 2002, le milieu était assez différent de ce qu’il avait été au moment des récoltes antérieures, dans les cas où une telle comparaison est possible. Il y avait peu de zones naturelles à proximité de ces localités, mais elles renfermaient des milieux qui semblaient propices à l’espèce. Malheureusement, l’étiquette de plusieurs récoltes antérieures porte comme seule indication de localité les numéros de lot et de concession, et les parcelles correspondant à ces numéros peuvent avoir 200 acres (81 ha) de superficie. Il nous était donc difficile, en pareil cas, de repérer la localité exacte et même d’évaluer si le milieu y avait changé depuis la dernière observation.

Dans deux des parcelles (définies par des numéros de lot et de concession) que nous avons examinées en 2001, il y avait des signes évidents d’activités humaines (par exemple, travaux agricoles et utilisation de véhicules récréatifs dans le comté de Middlesex, éclaircie mécanique de la forêt dans le comté d’Elgin). Ces activités étaient déjà pratiquées dans les parcelles (ou à tout le moins dans leurs environs immédiats) il y a une vingtaine d’années ou davantage, à l’époque des premières récoltes, mais on ne sait pas quel effet, positif ou négatif, elles ont pu avoir sur les populations de mousses.

Le Sud de l’Ontario connaît une intense expansion urbaine, agricole et industrielle, qui a entraîné une destruction et une fragmentation des habitats. Ce facteur est souvent considéré comme une menace pour les milieux naturels et la flore de la zone carolinienne du Canada (Argus et Pryer, 1990; Klinkenberget al., 1990; Lamb et Rhynard, 1994; Maycock, 1963; Oldham, 1990). Or, ce problème est particulièrement grave pour les espèces forestières, et la plupart des récoltes ontariennes du Bryoandersonia illecebra ont été faites en milieu boisé. Allen et al. (1990) font remarquer que la zone carolinienne se trouve dans la région du Canada la plus touchée par l’urbanisation et l’agriculture, où vit d’ailleurs un quart de la population humaine du pays. La destruction et l’altération des habitats sont pointées du doigt comme causes de la plupart des réductions d’aire observées chez les bryophytes en Europe (Söderström, 1992). Il faut se rappeler, cependant, que la cote G5 a été attribuée auB. illecebra et que cette espèce demeure hors de danger dans la partie sud de son aire de répartition, malgré l’impact énorme (Delcourt et Delcourt, 2000) des activités humaines sur les habitats de la forêt décidue dans tout l’Est de l’Amérique du Nord.

Dans le Sud-Ouest de l’Ontario, l’air est généralement de moindre qualité que dans le reste de la province (ministère de l’Environnement de l’Ontario, 1996). Or, la sensibilité des bryophytes à la pollution atmosphérique est un fait bien établi, et ce facteur touche peut-être davantage les mousses pleurocarpes (comme le Bryoandersonia illecebra) que les acrocarpes (Rao, 1982; Lepp et Salmon, 1999). Un facteur de cette nature pourrait avoir entraîné la disparition de populations duB. illecebra dans des localités où les conditions semblent par ailleurs propices à la croissance de cette mousse.

Figure 8. Milieux ayant considérablement changé depuis les dernières récoltes connues du Bryoandersonia illecebra,dans les comtés d’Essex et d’Elgin, en Ontario.

  1. Communauté de type Crataegus-Juniperus virginiana, en 2002, dans la ZINS du ruisseau Cedar (comté d’Essex). Ce milieu avait été décrit en 1982 par M.J. Oldham lorsque celui­-ci y avait découvert le B. illecebra. Nous avons trouvé quelques tiges de B. illecebra dans cette communauté, mais l’espèce était beaucoup plus fréquente dans une érablière voisine (figure 5).
  2. Boisé de feuillus, près de West Lorne (comté d’Elgin), où William Stewart avait récolté le B. illecebra en 1973; la localité était indiquée uniquement par des numéros de lot et de concession, et la parcelle définie par ces numéros renferme plusieurs types de communautés végétales. Nous n’y avons retrouvé aucun spécimen de B. illecebra, malgré nos recherches de 2001 et de 2002.
Figure 8. Milieux ayant considérablement changé depuis les dernières récoltes connues du Bryoandersonia illecebra, dans les comtés d’Essex et d’Elgin, en Ontario

Figure 9. Milieux ayant considérablement changé depuis la dernière récolte connue du Bryoandersonia illecebra,dans le comté d’Elgin, en Ontario.

  1. Versant de colline, près de St. Thomas, où William Stewart avait récolté le B. illecebra en 1983. Aucun spécimen de l’espèce n’a été trouvé à cet endroit en 2002.
  2. Ruisseau traversant le marécage Jolleys, près de St. Thomas, où William Stewart avait récolté le B. illecebra.Aucun spécimen de l’espèce n’a été trouvé à cet endroit en 2002.
Figure 9. Milieux ayant considérablement changé depuis la dernière récolte connue du Bryoandersonia illecebra,dans le comté d’Elgin, en Ontario. – A. Versant de colline, près de St. Thomas, où William Stewart avait récolté leB. illecebra en 1983. Aucun spécimen de l’espèce n’a été trouvé à cet endroit en 2002. – B. Ruisseau traversant le marécage Jolleys, près de St. Thomas, où William Stewart avait récolté le B. illecebra.Aucun spécimen de l’espèce n’a été trouvé à cet endroit en 2002.

Comme les populations canadiennes du Bryoandersonia illecebra se trouvent à la limite nord de la répartition de l’espèce, il se peut qu’elles soient particulièrement vulnérables aux changements environnementaux, même si ceux-ci paraissent mineurs. Bien qu’intuitivement on soit porté à supposer qu’un réchauffement du climat tendrait à favoriser la croissance et l’établissement au Canada d’espèces dont le centre de répartition est situé plus au sud, les changements du régime d’humidité qui accompagnent le réchauffement pourraient avoir un effet contraire, particulièrement si les populations actuelles semblent privilégier les terrains bas.

Protection et propriété des terrains

Deux des trois populations actuelles du Bryoandersonia illecebra que nous avons trouvées en 2002 sont situées sur des terres publiques. Un de ces sites, dans le comté d’Elgin, se trouve à l’intérieur de la forêt McKay, gérée par le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario. Dans cette forêt, la seule utilisation actuellement autorisée est la randonnée pédestre le long du sentier Elgin, et il n’est pas prévu de permettre des activités à impact plus lourd (Ron Gould, comm. pers.). On a récemment entrepris l’élaboration d’un plan d’aménagement pour cette forêt, et on tiendra compte des populations de B. illecebra.

L’autre site situé sur des terres publiques, dans le comté de Welland, fait partie de l’Aire de conservation du marais Willoughby, gérée par l’Office de protection de la nature de la péninsule du Niagara (OPNPN). Cette aire de conservation a une grande superficie (592 ha) et a été ainsi désignée pour la protection d’autres espèces rares (Brady, 1980). Cependant, la seule population connue du Bryoandersonia illecebra dans cette localité est située près d’un chemin et ne peut donc pas être protégée aussi efficacement que la plus grande partie du marais. La position de cette population a été communiquée à l’OPNPN, qui s’est montrée intéressée à la protéger (Kim Frolich, comm. pers.).

La troisième population actuelle se trouve sur un terrain privé, qui fait cependant partie d’une zone d’intérêt naturel et scientifique (ZINS) réglementée par la province, ce qui lui assure une certaine protection par voie d’intendance et de zonage municipal. Selon Eagles et Beechey (1985), la ZINS du ruisseau Cedar est une des zones naturelles les plus importantes du comté d’Essex, parmi celles situées en terrain privé, à cause de sa grande superficie, de son potentiel pour la recherche scientifique et l’éducation ainsi que de sa grande valeur esthétique et historique. Cette ZINS renferme une grande diversité de formes de terrain, de communautés, d’habitats et d’espèces qui ont une importance particulière (Eagles et Beechey, 1985). Son importance à l’échelle nationale et provinciale est largement reconnue par les autorités locales et provinciales, qui s’intéressent de près aux activités s’y déroulant; cependant, les arbustaies d’aubépine et les terrains argileux perturbés, où poussent le Bryoandersonia illecebra, sont considérés comme ayant relativement peu d’intérêt en ce qui concerne les espèces caroliniennes. Selon le bureau local du ministère des Richesses naturelles de l’Ontario (D. Jacobs, comm. pers.), un accord d’intendance a été conclu au milieu des années 1980 avec le propriétaire du terrain hébergeant les populations connues de Bryoandersonia illecebra, mais la gestion du terrain a changé depuis cette époque. Le terrain est maintenant zoné « estate residential » (résidentiel – grandes propriétés). L’abattage des arbres n’est pas réglementé dans le comté d’Essex, ce qui semble avoir rendu difficile la conservation de certains secteurs de la ZINS (D. Jacobs, comm. pers.), mais ce problème n’a pas été soulevé en ce qui concerne le site du B. illecebra.

On ne connaît pas la situation du Bryoandersonia illecebra dans ses sites antérieurs où nous n’avons retrouvé aucune population de l’espèce. Malgré une prospection concertée (tableau 1), nous n’avons pas réussi à repérer la plante. Cependant, dans plusieurs localités, le territoire à couvrir était trop grand pour une prospection intégrale de la parcelle, et il se peut que de petites populations de l’espèce y existent encore. Toutes ces localités se trouvent sur des terrains privés. Une d’entre elles est située à proximité d’un sentier de randonnée très apprécié, ce qui peut la protéger contre certains types d’utilisation. Les autres ne bénéficient d’aucune protection. Une de ces dernières, le marécage Jolley, dans le comté d’Elgin, a été désigné zone d’intérêt biologique par Klinkenberg et al. (1990), mais des conversations avec les propriétaires et avec des personnes qui ont visité l’endroit nous portent à croire que la qualité du milieu a pu se détériorer depuis cette désignation.

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