Petit-duc des montagnes (Otus kennicottii) évaluation et rapport de situation du COSEPAC : chapitre 11

Sommaire du rapport de situation

Dans le présent rapport, le Petit-duc des montagnes est divisé en deux populations, l’Otus kennicottii kennicottii et l’Otus kennicottii macfarlanei, constituant deux sous-espèces distinctes dont les aires de répartition au Canada ne se chevauchent pas. L’O. k. kennicottii occupe une grande portion de la zone côtière de la Colombie-Britannique et compte plusieurs milliers d’individus. L’abondance de cette sous-espèce dans la portion nord de la zone côtière est peu connue, mais l’oiseau semble relativement commun à basse altitude dans une grande partie de l’île de Vancouver. Les tendances de la population sont inconnues dans ces régions. Dans le Sud-Est de l’île de Vancouver et la région des basses terres continentales, les effectifs semblent diminuer rapidement, surtout d’après de fortes indications anecdotiques. On pense que ce déclin apparent est attribuable à l’établissement récent dans le Sud de la Colombie-Britannique de la Chouette rayée, un des prédateurs du Petit-duc des montagnes. L’expansion urbaine et les pratiques forestières peuvent également avoir réduit la superficie d’habitat disponible. Si les déclins des effectifs sont principalement dus à la présence de la Chouette rayée, il sera difficile de renverser la tendance.

L’O. k. macfarlanei est présent dans l’intérieur de la Colombie-Britannique, surtout dans la vallée de l’Okanagan. Cette sous-espèce a probablement toujours été peu commune ou rare en Colombie-Britannique, mais il est actuellement reconnu que la population est très petite d’après un relevé récent. On pense que la population compte seulement quelques centaines d’individus ou, dans le pire des scénarios, moins d’une centaine d’individus. Elle diminuerait, à un rythme inconnu, à cause de la perte d’habitat. Les habitats riverains et autres habitats à basse altitude que préfère le Petit-duc des montagnes sont exploités assez rapidement pour l’habitation et l’agriculture dans la région de l’Okanagan. On pourrait peut-être freiner le déclin de la population en protégeant certains habitats propices contre l’exploitation.

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