Salamandre sombre des montagnes évaluation et rapport de situation du COSEPAC : chapitre 13
Résumé technique
Répartition au Canada : Québec
Information sur la répartition
Superficie de la zone d'occurrence (km2) au Canada
La zone d'occurrence est déterminée en dessinant un polygone autour de tous les lieux d'occurrence connus. Déterminée par Joel Bonin.
< 50 km2
Préciser la tendance (en déclin, stable, en croissance, inconnue)
Inconnu
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d'occurrence (ordre de grandeur > 1)?
Inconnu
Superficie de la zone d'occupation (km2)
La superficie de la zone d'occupation a été estimée et elle comprend tous les ruisseaux ou les suintements ainsi que les sites terrestres adjacents se trouvant dans la zone d'occurrence où des salamandres ont été trouvées.
< 10 km2
Préciser la tendance (en déclin, stable, en croissance, inconnue)
Inconnu
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d'occupation (ordre de grandeur > 1)?
Inconnu
Nombre d'emplacements actuels connus ou inférés
Un
Préciser la tendance du nombre d'emplacements (en déclin, stable, en croissance, inconnue)
Aucune
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d'emplacements (ordre de grandeur > 1)?
Non
Tendances en matière d'habitat : préciser la tendance de l'aire, de l'étendue ou de la qualité de l'habitat (en déclin, stable, en croissance ou inconnue)
Aucune
Information sur la population
Durée d’une génération (âge moyen des parents dans la population : indiquer en années, en mois, en jours, etc.)
Le mâle atteint la maturité sexuelle entre l’âge de 2 et 3 ans, et la femelle, entre l’âge de 3 et 4 ans.
Environ 4 ans
Nombre d’individus matures (reproducteurs) au Canada (ou préciser une gamme de valeurs plausibles)
Selon les relevés sur l’abondance effectués jusqu’à présent.
Inconnu, probablement < 1 000
Tendance de la population quant au nombre d’individus matures en déclin, stable, en croissance ou inconnue
Inconnu
S’il y a déclin, % du déclin au cours des dernières/prochaines dix années ou trois générations, selon la plus élevée des deux valeurs (ou préciser s’il s’agit d’une période plus courte)
Inconnu
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures (ordre de grandeur > 1)?
Inconnu, mais possible.
La population totale est-elle très fragmentée (la plupart des individus se trouvent dans de petites populations, relativement isolées [géographiquement ou autrement] entre lesquelles il y a peu d’échanges, c.-à-d. migration réussie de ≤ 1 individu/année)?
Oui
Préciser la tendance du nombre de populations (en déclin, stable, en croissance, inconnue)
Aucune
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de populations (ordre de grandeur > 1)?
Non
Énumérer les populations et donner le nombre d’individus matures dans chacune
Covey Hill (Québec) : probablement < 1 000
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou les habitats)
- Changements dans la qualité ou l’abondance de l’eau de surface ou souterraine;
- Déboisement à des fins agricoles ou de développement urbain qui endommage ou détruit l’habitat terrestre en forêt, ce qui accroît l’envasement, et la modification des régimes hydrologiques;
- Contamination de l’eau de surface ou souterraine;
- Événements environnementaux stochastiques en raison de la petite taille des populations;
- Collecte d’individus;
- Barrières physiques, telles que des routes et des champs cultivés, compromettent les déplacements de l’espèce;
- Utilisation de véhicules tout-terrain.
Effet d’une immigration de source externe
Statut ou situation des populations de l’extérieur?
États-Unis : Le Desmognathus ochrophaeus aux États-Unis se trouve dans une aire de répartition vaste et continue et il est considéré comme une espèce commune sur laquelle ne pèse aucune menace importante. L’espèce est classée N5 aux États-Unis, ce qui signifie qu’elle est en sécurité (secure) à l’échelle nationale. Elle est en sécurité (secure) dans 7 États, y compris l’État de New York.
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?
La population de Covey Hill est située à > 90 km de la population américaine la plus près.
Non
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada?
Les popuations aux États-Unis se trouvent dans des habitats et des climats semblables à ceux au Canada.
Oui, très possible
Y a-t-il suffisamment d’habitats disponibles au Canada pour les individus immigrants?
L’aire de répartition au Canada est très limitée, et les habitats convenables sont déjà occupés par l’espèce.
Non
La possibilité d’une immigration de populations externes existe-t-elle?
Non
Analyse quantitative
Sans objet
Statut existant
COSEPAC : Menacée (2001, 2007)
Statut et justification de la désignation
Statut : Menacée
Code alphanumérique : D2
Justification de la désignation : Il s’agit d’une espèce discrète et de petite taille, dont les larves sont aquatiques, présente dans des ruisseaux, des cascades, des sources ou des eaux d’infiltration qui se trouvent dans un milieu forestier où la couverture est abondante, et ce, sous forme de crevasses entre les pierres, de litière ou de billes de bois. L’espèce a une très petite aire de répartition qui s’étend sur moins de 100 km2 dans la province faunique des Grands Lacs et du Saint-Laurent, dans une seule localité à l’extrême nord des Adirondacks. Dans cet emplacement, les salamandres occupent quelque huit ou dix cours d’eau ou sources d’eaux d’infiltration dont la zone d’occupation totale couvre moins de 10 km2. Une seule source d’eau est à l’origine de tous ces cours d’eau. L’emplacement est isolé de toute autre population de la même espèce, la plus près se trouvant à environ 90 km, dans l’État de New York. La très petite aire de répartition de l’espèce la rend très vulnérable aux évènements stochastiques, et l’espèce pourrait facilement devenir en voie de disparition si d’importants changements survenaient dans son habitat. Les principales menaces pesant sur l’espèce dans la province faunique des Grands Lacs et du Saint-Laurent incluent tout ce qui pourrait toucher la nappe phréatique et assécher les eaux d’infiltration et les sources dans son habitat ou dégrader le ruissellement d’eau souterraine ou la qualité de celle-ci, ou encore diminuer les réserves d’eau souterraine. L’exploitation forestière exercée au site de l’unique source d’eau pourrait détruire l’habitat terrestre en augmentant l’envasement dans les cours d’eau et en modifiant les régimes hydrologiques.
Applicabilité des critères
Critère A (Population globale en déclin) :
Données insuffisantes.
Critère B (Petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) :
L’aire de répartition canadienne est très petite, mais on ne dispose pas de suffisamment de données pour déterminer s’il y a un déclin.
Critère C (Petite population globale et déclin) :
Le nombre d’individus au Canada est probablement inférieur à 1 000 adultes, mais on ne dispose pas de suffisamment de données pour déterminer s’il y a un déclin.
Critère D (Très petite population ou aire de répartition limitée) :
L’aire de répartition de cette espèce est très limitée. Le seul site est très vulnérable à toute modification de la qualité de l’eau ou de la quantité d’eau disponible. L’espèce pourrait donc très rapidement devenir en voie de disparition.
Critère E (Analyse quantitative) :
Sans objet.
Répartition au Canada : Ontario
Information sur la répartition
Superficie de la zone d'occurrence (km2) au Canada
La zone d’occurrence est déterminée par le MRNO.
0,0053 km2
Préciser la tendance (en déclin, stable, en croissance, inconnue)
Inconnu
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d'occurrence (ordre de grandeur > 1)?
Inconnu
Superficie de la zone d'occupation (km2)
La superficie de la zone d’occupation a été estimée et elle comprend tous les ruisseaux ou les suintements ainsi que les sites terrestres adjacents se trouvant dans la zone d’occurrence où des salamandres ont été trouvées.
0,0053 km2
Préciser la tendance (en déclin, stable, en croissance, inconnue)
Inconnu
Y a-t-il des fluctuations extrêmes dans la zone d'occupation (ordre de grandeur > 1)?
Inconnu
Nombre d'emplacements actuels connus ou inférés
Un
Préciser la tendance du nombre d'emplacements (en déclin, stable, en croissance, inconnue)
Aucune
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d'emplacements (ordre de grandeur > 1)?
Non
Tendances en matière d'habitat : préciser la tendance de l'aire, de l'étendue ou de la qualité de l'habitat (en déclin, stable, en croissance ou inconnue)
Aucune
Information sur la population
Durée d’une génération (âge moyen des parents dans la population : indiquer en années, en mois, en jours, etc.)
Le mâle atteint la maturité sexuelle entre l’âge de 2 et 3 ans, et la femelle, entre l’âge de 3 et 4 ans.
Environ 4 ans
Nombre d’individus matures (reproducteurs) au Canada (ou préciser une gamme de valeurs plausibles)
Selon les relevés sur l’abondance effectués jusqu’à présent.
Un total de 22 individus ont été identifiés.
< 100
Tendance de la population quant au nombre d’individus matures en déclin, stable, en croissance ou inconnue
Inconnu
S’il y a déclin, % du déclin au cours des dernières/prochaines dix années ou trois générations, selon la plus élevée des deux valeurs (ou préciser s’il s’agit d’une période plus courte)
Inconnu
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures (ordre de grandeur > 1)?
Inconnu, mais possible.
La population totale est-elle très fragmentée (la plupart des individus se trouvent dans de petites populations, relativement isolées [géographiquement ou autrement] entre lesquelles il y a peu d’échanges, c.-à-d. migration réussie de ≤ 1 individu/année)?
Oui
Préciser la tendance du nombre de populations (en déclin, stable, en croissance, inconnue)
Aucune
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de populations (ordre de grandeur > 1)?
Non
Énumérer les populations et donner le nombre d’individus matures dans chacune
Gorge du Niagara (Ontario) : < 100
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou les habitats)
- Changements dans la qualité ou l’abondance de l’eau de surface ou souterraine;
- Déboisement à des fins agricoles ou de développement urbain qui endommage ou détruit l’habitat terrestre en forêt, ce qui accroît l’envasement, et la modification des régimes hydrologiques;
- Contamination de l’eau de surface ou souterraine;
- Événements environnementaux stochastiques en raison de la petite taille des populations;
- Collecte d’individus;
- Activités récréatives des humains près de l’habitat de la salamandre ou à l’intérieur de celui-ci.
Effet d’une immigration de source externe
Statut ou situation des populations de l’extérieur?
États-Unis : Le Desmognathus ochrophaeus aux États-Unis se trouve dans une aire de répartition vaste et continue et il est considéré comme une espèce commune sur laquelle ne pèse aucune menace importante. L’espèce est classée N5 aux États-Unis, ce qui signifie qu’elle est en sécurité (secure) à l’échelle nationale. Elle est en sécurité (secure) dans 7 États, y compris l’État de New York.
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?
La population est isolée par la vaste Rivière Niagara, laquelle a un débit rapide, et elle est située à 22 km de la population américaine la plus près.
Non
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada?
Les popuations aux États-Unis se trouvent dans des habitats et des climats semblables à ceux au Canada.
Oui, très possible
Y a-t-il suffisamment d’habitats disponibles au Canada pour les individus immigrants?
L’aire de répartition est très limitée, et les habitats convenables sont déjà occupés par l’espèce.
Non
La possibilité d’une immigration de populations externes existe-t-elle?
Non
Analyse quantitative
Sans objet
Statut existant
COSEPAC : En voie de disparition (2007)
Statut et justification de la désignation
Statut : En voie de disparition
Code alphanumérique : D1
Justification de la désignation : Il s’agit d’une espèce discrète et de petite taille, dont les larves sont aquatiques, présente dans des ruisseaux, des cascades, des sources ou des eaux d’infiltration qui se trouvent dans un milieu forestier où la couverture est abondante, et ce, sous forme de crevasses entre les pierres, de litière ou de billes de bois. L’aire de répartition entière de l’espèce dans la province faunique carolinienne consiste en un seul cours d’eau en cascades dans la gorge du Niagara, lequel s’étend sur moins de 0,005 km2 approximativement. L’emplacement est isolé de toute autre population de la même espèce, la plus près se trouvant à environ 22 km, dans l’État de New York. Les relevés jusqu’ici ont permis de situer et d’identifier quelque 22 individus et d’établir une population adulte totalisant probablement un peu moins de 100 individus. La très petite aire de répartition de l’espèce la rend très vulnérable aux évènements stochastiques, et l’espèce risque même de disparaître facilement et rapidement du pays si un changement survenait dans son habitat. Les principales menaces qui pèsent sur l’espèce dans la province faunique carolinienne incluent toute activité qui pourrait toucher la nappe phréatique et assécher la source qui nourrit son habitat, dégrader le ruissellement d’eau souterraine et la qualité de celle-ci ou encore diminuer les réserves d’eau souterraine.
Applicabilité des critères
Critère A (Population globale en déclin) :
Données insuffisantes.
Critère B (Petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) :
L’aire de répartition canadienne est minuscule, mais on ne dispose pas de suffisamment de données pour déterminer s’il y a un déclin.
Critère C (Petite population globale et déclin) :
Le nombre d’individus au Canada est probablement inférieur à 100 adultes, mais on ne dispose pas de suffisamment de données pour déterminer s’il y a un déclin.
Critère D (Très petite population ou aire de répartition limitée) :
La taille de la population de l’espèce est probablement inférieure à 100 individus se trouvant dans un seul emplacement très limité qui est très vulnérable à toute modification de la qualité de l’eau ou de la quantité d’eau disponible. L’espèce pourrait donc très rapidement disparaître du pays.
Critère E (Analyse quantitative) :
Sans objet.
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