Mûrier rouge dans le parc national de la Pointe-Pelée : description de l’habitat essentiel

Le mûrier rouge (Morus rubra) est une espèce inscrite à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril en tant qu’espèce en voie de disparition. Il s’agit d’un arbre de sous-étage qu’on trouve dans trois sites de la portion continentale du parc national de la Pointe-Pelée du Canada et dans un site de l’île Middle, à l’intérieur de ce même parc. L’habitat essentiel du mûrier rouge est défini dans le Programme de rétablissement du mûrier rouge (Morus rubra) au Canada.

Avis est donné, conformément au paragraphe 58(2) de la Loi sur les espèces en péril, que l’habitat essentiel du mûrier rouge dans la portion continentale du parc national de la Pointe-Pelée du Canada (figure 1), comme l’indique la carte 40G/15 (7e édition, impression 2001) du Système national de référence cartographique (SNRC), et dans l’île Middle (figure 2), comme l’indique la carte 40 G/10 (6e édition, impression 1999) du SNRC, est décrit en fonction de l’occupation individuelle (zone circulaire de 15 m de rayon, appelée zone d’enracinement entourant le tronc de chaque mûrier rouge vivant, naturel).

Les numéros des parcelles de l’habitat essentiel sont composés du numéro d’identification spécifique utilisé par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) pour le mûrier rouge (228) et du numéro de parcelle.

L’habitat essentiel se trouve à l’intérieur d’une zone délimitée par un polygone convexe minimal entourant toutes les zones d’enracinement de mûriers rouges qui se trouvent à 999 m ou moins les uns des autres. À l’intérieur des limites géographiques de ces polygones convexes minimaux (voir les figures 1 et 2), l’habitat essentiel se trouve dans des secteurs possédant les caractéristiques biophysiques suivantes : zones arborées humides mais bien drainées (couvert arboré supérieur à 35 % et inférieur ou égal à 60 %) et forêts (couvert arboré supérieur à 60 %) décrites dans la classification écologique des terres (CET), y compris des zones où une lumière additionnelle perce le couvert forestier (par exemple échappées et abords des forêts), et des baissières en terrain sablonneux. Dans l’île Middle, l’habitat essentiel comprend également la CET des prés/taillis culturels, car cette communauté est en cours de régénération à la suite des utilisations anthropiques antérieures; elle devrait redevenir un boisé et, un jour, une forêt.

Les caractéristiques anthropiques existantes sont exclues de l’habitat essentiel. Au nombre des caractéristiques anthropiques exclues, mentionnons les infrastructures existantes (par exemple routes, sentiers et stationnements) et les types de végétation non naturels (par exemple pelouses et champs d’épuration). De plus, tous les mûriers blancs et mûriers hybrides sont exclus de l’habitat essentiel. Pour plus de détails sur l’habitat essentiel du mûrier rouge, consultez le site Web du Registre public des espèces en péril.

Figure 1*

Carte 1

* Figure 1 : Zones dans lesquelles se trouve l’habitat essentiel du mûrier rouge (parcelles de l’habitat essentiel no 228_11, no 228_12 et no 228_13) dans le parc national de la Pointe-Pelée du Canada. L’habitat essentiel ne comprend pas les infrastructures existantes et les types de végétation non naturels. Pour plus de détails sur l’habitat essentiel du mûrier rouge, consultez le site Web du Registre public des espèces en péril.

Figure 2*

Carte 2

* Figure 2 : Zone dans laquelle se trouve l’habitat essentiel du mûrier rouge (parcelle de l’habitat essentiel no 228_16) dans le parc national de la Pointe-Pelée du Canada. L’habitat essentiel ne comprend pas les infrastructures existantes et les types de végétation non naturels. Pour plus de détails sur l’habitat essentiel du mûrier rouge, consultez le site Web du Registre public des espèces en péril.

Le 4 mai 2011

Le directeur d’unité de gestion
Unité de gestion du Sud-Ouest de l’Ontario
GEOFFREY HANCOCK

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