Programme de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest, population des Grands Lacs et Saint-Laurent et du Bouclier canadien, au Canada [Proposition] -2014

La rainette faux-grillon de l’Ouest (Pseudacris triseriata)

Document Information


Programme de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest (Pseudacris triseriata), population des Grands Lacs et Saint-Laurent et du Bouclier canadien, au Canada [Proposition] -2014

Référence recommandée :

Environnement Canada. 2014. Programme de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest ( Pseudacris triseriata), population des Grands Lacs et Saint-Laurent et du Bouclier canadien au Canada [Proposition], Série de Programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril, Environnement Canada, Ottawa, vi + 46 p.

Additional copies:

Pour télécharger le présent programme de rétablissement ou pour obtenir un complément d’information sur les espèces en péril, incluant les rapports de situation du COSEPAC, les descriptions de la résidence, les plans d’action et d’autres documents connexes sur le rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en péril.

Illustration de la couverture : © Raymond Belhumeur

Also available in English under the title
Recovery Strategy for the Western Chorus Frog, Great Lakes/St. Lawrence – Canadian Shield Population, in Canada [Proposed]

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement, 2014. Tous droits réservés.
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Le contenu du présent document (à l’exception des illustrations) peut être utilisé sans permission, mais en prenant soin d’indiquer la source.


En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996), les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d’établir une législation et des programmes complémentaires qui assureront la protection efficace des espèces en péril partout au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (L.C. 2002, ch. 29) (LEP), les ministres fédéraux compétents sont responsables de l’élaboration des programmes de rétablissement pour les espèces inscrites comme étant disparues du pays, en voie de disparition ou menacées et sont tenus de rendre compte des progrès réalisés cinq ans après la publication du document final dans le Régistre public des espèces en péril.

Le ministre de l’Environnement et le ministre responsable de l’Agence Parcs Canada sont les ministres compétents pour le rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest (Pseudacris triseriata), population des Grands Lacs et Saint-Laurent et du Bouclier canadien, et ont élaboré le présent programme, conformément à l’article 37 de la LEP. Ce programme a été préparé en collaboration avec le gouvernement du Québec (ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs; ministère des Ressources naturelles) et le gouvernement de l’Ontario (Ontario Ministry of Natural Resources) en vertu du paragraphe 39(1) de la LEP.

La réussite du rétablissement de l’espèce dépendra de l’engagement et de la collaboration d’un grand nombre de parties concernées qui participeront à la mise en œuvre des recommandations formulées dans le présent programme. Cette réussite ne pourra reposer seulement sur Environnement Canada, l’Agence Parcs Canada ou sur toute autre compétence. Tous les Canadiens et toutes les Canadiennes sont invités à appuyer ce programme et à contribuer à sa mise en œuvre pour le bien de la rainette faux-grillon de l’Ouest (Pseudacris triseriata), population des Grands Lacs et Saint-Laurent et du Bouclier canadien, et de l’ensemble de la société canadienne.

Le présent programme de rétablissement sera suivi d’un ou de plusieurs plans d’action qui présenteront de l’information sur les mesures de rétablissement qui doivent être prises par Environnement Canada, l’Agence Parcs Canada et d’autres compétences et/ou organisations participant à la conservation de l’espèce. La mise en œuvre du présent programme est assujettie aux crédits, aux priorités et aux contraintes budgétaires des compétences et organisations participantes.

Le présent programme de rétablissement a été élaboré par Vincent Carignan (Environnement Canada, Service canadien de la faune - région du Québec) en collaboration avec Krista Holmes, Marie-Claude Archambault, Carolynne Smith (Environnement Canada, Service canadien de la faune, région de l’Ontario) et Barbara Slezak (anciennement avec Environnement Canada, Service canadien de la faune - région de l’Ontario) à partir d’une ébauche de Sébastien Rioux et Michel Saint-Germain (anciennement avec Environnement Canada, Service canadien de la faune - région du Québec). Le document a bénéficié des commentaires des membres actuels de l’équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest du Québec (ÉRRFGOQ): Vincent Carignan (président), Yohann Dubois, Simon Pelletier et Harold Ericksen (ministère du Développement durable de l’Environnement, de la Faune et des Parcs - ministère du Développement durable de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP)), Daniel Toussaint, Lyne Bouthillier et Nathalie Tessier (ministère des Ressources naturelles - MRN); Pierre-André Bernier (biologiste consultant); Caroline Gagné (Nature Conservancy of Canada); Nicole Desroches (Agence des bassins versants des 7); Tommy Montpetit (Centre d’information en environnement de Longueuil), Véronique Michaud (Hydro-Québec) et Karine Lehoux (Nature-Action Québec). D’anciens membres de l’équipe (Claude Daigle [MRN]; Geneviève Ouimet [MDDEFP], François Durand [anciennement avec Hydro-Québec]; Andrée Gendron [Environnement Canada, Direction des sciences et de la technologie de l'eau - région du Québec]) ainsi que de nombreux collaborateurs ont aussi contribué au document : Alain Branchaud, Matthew Wild et Karine Picard (Environnement Canada, Service canadien de la faune - région du Québec), Madeline Austen, Lesley Dunn, Elizabeth Rezek (Environnement Canada, Service canadien de la faune – région de l’Ontario), Manon Dubé (Environnement Canada, Service canadien de la faune – région de la Capitale Nationale), Valéry Hamel (anciennement avec le Centre d’information en environnement de Longueuil) et Marie-José Ribeyron (consultante).

La rainette faux-grillon de l’Ouest est un petit amphibien qui se reproduit dans les milieux humides temporaires entourés de milieux terrestres ouverts ou ayant un couvert forestier discontinu. Au niveau mondial, elle n’est pas considérée en péril. La population des Grands Lacs et Saint-Laurent et du Bouclier canadien (GLSLBC), qui se trouve à la limite nord de la répartition de l’espèce au Canada, a cependant été évaluée comme étant menacée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) en 2008 et a été ajoutée selon le même statut à l’Annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) en 2010.

L’abondance de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) est inconnue mais l’on croit qu’elle fluctue considérablement d’une année à l’autre, notamment en fonction des conditions hydrologiques. Cependant, les données récentes sur l’occupation des milieux humides servant à la reproduction indiquent un déclin supérieur à 40 % dans l‘est de l’Ontario pour la période 1995 à 2006. Au Québec, c’est entre 14 et 28 % des milieux humides servant à la reproduction qui ont été détruits entre 2004- 2009, ce qui indique un déclin probable de l’abondance.

Les principales menaces sont la perte et la dégradation de l’habitat par l’entremise de l’urbanisation, l’intensification de l’agriculture, les changements climatiques, les fertilisants et pesticides dans les milieux humides, l’expansion du réseau de routes et de sentiers ainsi que la succession végétale.

Le caractère réalisable du rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC), comporte certaines inconnues. Néanmoins, en vertu du principe de précaution, un programme de rétablissement a été élaboré conformément au paragraphe 41(1) de la LEP, comme on l’aurait fait pour une espèce dont le rétablissement est jugé réalisable.

À court terme, les objectifs en matière de population et de répartition sont de maintenir les superficies d’habitats occupés et l’abondance des populations locales de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) au Canada. À long terme, il s’agit d’assurer la viabilité des populations locales en augmentant les superficies d’habitats occupées et leur connectivité dans l’ensemble de l’aire de répartition canadienne. Les stratégies générales et approches de rétablissement visant à atteindre ces objectifs sont définies à la section sur l’orientation stratégique pour le rétablissement.

L’habitat essentiel de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) est partiellement désigné dans le présent programme. Il correspond aux superficies d’habitats convenables à l’intérieur de polygones convexes minimaux tracés autour des milieux humides ayant servi à la reproduction à au moins deux reprises dans les derniers 20 ans (incluant au moins une observation dans les derniers 10 ans), des habitats terrestres adjacents jusqu’à une distance de 300 mètres (m) et les corridors de dispersion qui les relient. Un total de 260 parcelles contenant l’habitat essentiel sont désignées, dont 211 sont situés en Ontario et 49 au Québec. Un calendrier des études a été élaboré afin de compléter la désignation de l’habitat essentiel nécessaire à l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition.

Un ou plusieurs plans d’action seront affichés dans le Registre public des espèces en péril avant la fin de 2019.

Selon les critères établis par les politiques de la LEP (Gouvernement du Canada, 2009), certaines inconnues persistent quant au caractère réalisable du rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC). Néanmoins, en vertu du principe de précaution, un programme de rétablissement a été préparé conformément au paragraphe 41(1) de la LEP, tel qu’il convient de le faire lorsque le rétablissement est jugé réalisable. Le présent programme de rétablissement tient compte des inconnues entourant le caractère réalisable du rétablissement.

  1. Des individus de l’espèce sauvage capables de se reproduire sont disponibles maintenant ou le seront dans un avenir prévisible pour maintenir la population ou augmenter son abondance.
    Oui. Des suivis réalisés au Québec et en Ontario montrent que, malgré les déclins importants dans le nombre de sites occupés, des individus reproducteurs persistent à plusieurs endroits dans l’aire de répartition.
  2. De l’habitat convenable suffisant est disponible pour soutenir l’espèce, ou pourrait être rendu disponible par des activités de gestion ou de remise en état de l’habitat.
    Oui. La disponibilité d’habitats convenables est fortement en déclin dans les régions urbaines et périurbaines. Ces habitats doivent être protégés tout en considérant la remise en état de milieux humides dégradés ou l’aménagement de nouveaux habitats.
  3. Les principales menaces pesant sur l’espèce ou son habitat (y compris les menaces à l’extérieur du Canada) peuvent être évitées ou atténuées.
    Inconnu. Étant donné les pressions importantes pour développer les habitats résiduels dans un contexte urbain, les possibilités de conservation et de restauration y sont sérieusement compromises . Dans le contexte agricole, les possibilités existent, mais sont de plus en plus difficiles à mettre en œuvre avec l’intensification des pratiques agricoles. Il existe également un questionnement sur la possibilité d’assurer la survie de populations locales isolées.
  4. Des techniques de rétablissement existent pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition ou leur élaboration peut être prévue dans un délai raisonnable.
    Inconnu. Bien que la mise en place d’aires protégées, l’acquisition de propriétés ainsi que l’intendance privée ou municipale peuvent être efficaces, il demeure inconnu si ces mesures seront suffisantes pour assurer la viabilité des populations locales (objectifs en matière de population et de répartition à long terme) en raison de menaces externes. Des méthodes de restauration sont présentement à l’essai, mais leur efficacité est inconnue au Canada.

Date de l'évaluation : Avril 2008

Nom commun (population) : Rainette faux-grillon de l'Ouest, population des Grands Lacs et Saint-Laurent et du Bouclier canadien

Nom scientifique : Pseudacris triseriata

Statut selon le COSEPAC : Menacée

Justification de la désignation : Des pertes continues de l’habitat et de sites de reproduction de cette petite rainette, attribuables à l’expansion suburbaine et à la modification des pratiques agricoles, ont entraîné des pertes de populations et l’isolement des parcelles restantes d’habitat. Un déclin de 37 % a été documenté chez les populations au Québec au cours d’une période de dix ans, déclin qui se poursuivra vraisemblablement. Même si la présence de l’espèce demeure évidente à certains endroits, des relevés des populations en Ontario indiquent une importante diminution de l’abondance atteignant 30 % au cours de la dernière décennie.

Présence au Canada : Ontario, Québec

Historique du statut selon le COSEPAC :L'espèce a été considérée comme une seule unité et a été désignée « non en péril » en mai 2001. Division en deux populations en avril 2008. La population des Grands Lacs / Saint-Laurent et du Bouclier canadien a été désignée «menacée» en avril 2008.

Environ 9 % de l’aire de répartition mondiale de la rainette faux-grillon de l'Ouest se trouve au Canada (COSEPAC, 2008). La population des Grands Lacs et Saint-Laurent et du Bouclier canadien (GLSLBC) est inscrite comme étant menacée à l’Annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) (L.C. 2002, c. 29) depuis 2010. Au Québec, elle est désignée comme vulnérable en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (L.R.Q., c. E-12.01) depuis 2001 et son statut est présentement en révision. La Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (L.R.Q., c. C-61.1) interdit la capture, la vente et la garde en captivité des individus d’une espèce désignée. En Ontario, l’espèce n’est pas inscrite en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (L.O. 2007, ch. 6).

À l’échelle mondiale, NatureServe (2012) attribue la cote G5 (non en péril) à la rainette faux-grillon de l’Ouest. La population des GLSLBC n’a pas été évaluée aux échelles mondiale et nationale. Cependant, la cote infranationale S4 (apparemment non en péril) lui a été attribuée en Ontario alors qu’au Québec, elle a reçu la cote S2 (en péril).

Le rapport de situation du COSEPAC (2008) décrit la rainette faux-grillon de l’Ouest comme étant un petit amphibien dont la couleur varie de brun à gris olive, dont le poids est d’environ 1 gramme et dont la taille à l’âge adulte est d’environ 2,5 centimètres. Elle porte trois rayures dorsales foncées, une bande plus large sur les flancs ainsi qu’une bande large à travers les yeux. Son chant, un long crissement semblable au bruit que fait un ongle passant sur les dents d’un peigne métallique « criii-ii-ii-ii-iicc », la distingue des autres espèces de rainettes du Canada. Il est cependant possible de confondre les trilles territoriaux de la rainette crucifère (Pseudacris crucifer) avec le coassement de la rainette faux-grillon de l’ouest. Comme la rainette faux-grillon, la rainette crucifère se reproduit au début du printemps, mais elle est beaucoup plus répandue et abondante. La longévité de la rainette faux-grillon se limite le plus souvent à un an (essentiellement une seule reproduction), mais atteint parfois deux ou trois ans (Whiting, 2004). Suite à l’accouplement et la ponte, le développement des œufs prend généralement entre 3 et 27 jours, dépendamment de la température de l’eau, et la métamorphose des têtards en adultes prend entre 40 et 90 jours (Whitaker, 1971; Whiting, 2004).

L’aire de répartition de la rainette faux-grillon de l’Ouest s’étend du sud-ouest au nord-est de l’Amérique du Nord (figure 1). Aux États-Unis, l’espèce occupe un vaste territoire allant du Kansas et de l’Oklahoma jusqu’au nord de New-York et du Michigan. Au Canada, la rainette faux-grillon de l’Ouest occupe les basses terres du sud de l’Ontario et du Québec. Au sein de cette zone, le COSEPAC (2008) définit deux unités désignables (figure 2): la population des Grands Lacs et du Saint-Laurent et du Bouclier canadien, objet du présent programme de rétablissement, et la population carolinienne qui a été désignée comme non en péril. Une grande ressemblance morphologique ainsi que des analyses génétiques récentes de l’ADN mitochondrial suggèrent que les individus de la population des GLSLBC sont en fait des rainettes faux-grillons boréales (Pseudacris maculata) plutôt que des rainettes faux-grillons de l’Ouest (ConservAction ACGT Inc., 2011; Tessier et al., en préparation). Peu importe la conclusion à venir, la situation des populations de rainettes faux-grillon reste précaire dans le sud de l’Ontario et du Québec.

Figure 1. Aire de répartition mondiale de la rainette faux-grillon de l’Ouest (adaptée de COSEPAC, 2008).

Figure 1. Aire de répartition mondiale de la rainette faux-grillon de l’Ouest (adaptée de COSEPAC, 2008). (Voir description longue ci-dessous.)
Description longue pour la figure 1

Figure 2. Observations canadienne de la rainette faux-grillon de l’Ouest dans les provinces fauniques

Figure 2. Observations canadienne de la rainette faux-grillon de l’Ouest dans les provinces fauniques. (Voir description longue ci-dessous.)
Description longue pour la figure 2

Au Québec, la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC), était historiquement présente dans le sud de la province, de la vallée de l’Outaouais jusqu’aux contreforts des Appalaches et à l’ouest de la rivière Richelieu (Bonin et Galois, 1996; Picard et Desroches, 2004; figure 3). Aujourd’hui, elle n’occuperait que 10% de cette aire de répartition historique (Bonin et Galois, 1996). En Montérégie, l’espèce a été réduite à un peu plus de 800 sites hautement fragmentés sur une mince bande de 20 kilomètres (km) de large entre les municipalités de Beauharnois au sud et de Contrecoeur au nord (Bonin et Galois, 1996; COSEPAC, 2008; Rioux, 2008). Sa présence est également confirmée dans un peu plus de 220 sites[2] de la région de l’Outaouais sur une bande d’environ 10 km de large et s’étirant sur une distance d’environ 100 km d’est en ouest le long de la rivière des Outaouais entre la ville de Gatineau et l’Île-du-Grand-Calumet (St-Hilaire et Belleau, 2005; COSEPAC, 2008). Au total, l’Équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest du Québec (2010) estime que l’espèce occuperait au moins 102 kilomètres carrés (km²) d’habitat, soit 60 km² en Montérégie et 42 km² en Outaouais.

Figure 3. Aires de répartition historique et actuelle de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) en Outaouais et en Montérégie (tirée de Gagné, 2010).

Figure 3. Aires de répartition historique et actuelle de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) en Outaouais et en Montérégie (tirée de Gagné, 2010). (Voir description longue ci-dessous.)
Description longue pour la figure 3

En Ontario, la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) est répartie sur un territoire beaucoup plus vaste allant de la frontière avec les États-Unis jusqu’à la baie Georgienne, au sud du parc Algonquin, dans l’axe de Frontenac, et le long de la vallée de l’Outaouais, jusqu’à Eaganville (Oldham et Weller, 2002). Aucun relevé systématique spécifique à l’espèce et son habitat n’a été réalisé dans cette province (COSEPAC, 2008; mais voir Cook, 1992). Conséquemment, aucune estimation du nombre de sites occupés n’est disponible. Il existe cependant certaines études montrant un déclin du nombre de sites où l’espèce était historiquement présente dans l’est de l’Ontario (- 30 % près d’Ottawa : Seburn et Gunson, 2011; - 95 % près de Cornwall : Seburn et al., 2008). Ces deux études ont été réalisées en milieu périurbain et constituent de bons exemples de la tendance à la perte d’habitat au profit du développement domiciliaire dans ce type de contexte. Elles ne tiennent cependant pas compte du fait que certains milieux de reproduction adjacents ont été colonisés depuis.

Les inventaires de rainettes faux-grillon sont généralement effectués par l’intermédiaire de relevés auditifs qui ne permettent pas de déterminer l’abondance (COSEPAC, 2008). L’abondance des populations canadiennes et mondiales de rainettes faux-grillon est donc inconnue, bien que l’on sache qu’elle fluctue considérablement, pouvant aller du simple au double d’une année à l’autre (COSEPAC, 2008). Outre les limites associées à la méthodologie d’inventaire, la nature temporaire des milieux humides occupés et la possible existence de variations cycliques dans les populations de rainettes complexifient la détermination des tendances (Skelly et al., 2003; Crewe et al., 2009). Néanmoins, selon une analyse des données du Programme de surveillance des marais[3] pour la période de 1995/96 à 2005/06, l’occupation des sites par la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) aurait subi un déclin de 42,6 % en Ontario (Crewe et al., 2009 - supplément au rapport de situation du COSEPAC, 2008[4]). Au Québec, la nature des données récoltées ne permet pas d’établir quantitativement le déclin des populations. Cependant, l’équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest du Québec (2010) estime qu’il y a un déclin en se basant sur le fait que 14 % des milieux humides servant à la reproduction de la Montérégie et 28 % de ceux de l’Outaouais ont été détruits entre 2004 et 2009.

La rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) occupe une variété d’habitats terrestres de basses-terres, ouverts ou à couvert forestier discontinu (ex.: clairières, prairies inondées, friches ou arbustaies humides, etc.) et ponctués de légères dépressions permettant la formation de milieux humides (marais, marécage, fossé de drainage, etc.) s’asséchant généralement en période estivale (Ouellet et Leheurteux, 2007; COSEPAC, 2008). La végétation dans ces habitats est principalement herbacée (ex.: quenouilles [Typha spp.], carex [Carex spp.], phalaris roseau [Phalaris arundinacea], etc.), mais comporte également des arbustes (ex.: cornouiller stolonifère [Cornus stolonifera], saules [Salix spp.], aulne rugueux [Alnus incanassp. rugosa]) ainsi que des arbres qui peuvent être partiellement submergés (ex.: frêne noir [Fraxinus nigra ], érable rouge [Acer rubrum]).

Les besoins spécifiques des individus varient en fonction des différentes phases du cycle vital.

De la fin mars à la fin août, les individus occupent généralement les milieux humides temporaires plutôt que des milieux humides permanents, vraisemblablement en raison de la pression de prédation qui y est moindre (COSEPAC, 2008). En effet, Skelly (1995, 1996) a montré que le nombre de prédateurs, leur grosseur et leur diversité augmentaient avec le caractère permanent d’un milieu humide. La présence réduite ou absence de prédateurs est une caractéristique des milieux humides de plus petite superficie et qui sont généralement physiquement isolés du réseau hydrographique. Dans les paysages agricoles de l’Outaouais (Ouest du Québec), Gagné (2011) a noté que les milieux de reproduction couvraient en moyenne 0,27 ha (jusqu’à 6,12 ha), que 68 % n’étaient pas reliés à un cours d’eau et que seulement 9 % étaient à moins de 50 m d’un milieu humide cartographiable avec les outils géo-spatiaux actuels.

La nature temporaire des milieux de reproduction augmente la susceptibilité de l’espèce à leur assèchement prématuré provoqué par les variations climatiques ou d’autres causes (ex.: températures élevées, faibles précipitations, drainage). Cela explique en partie les grandes variations inter-annuelles observées dans l’abondance des populations. Le maintien d’une population locale dépend donc, minimalement, de la présence d’un nombre suffisant de milieux humides dont l’hydropériode (présence d’eau) permet la métamorphose des têtards vers leur forme adulte.

En raison d’une faible capacité de déplacement (moyenne de 3,5 m par jour, maximum de 42 m par jour selon Kramer, 1973), l’alimentation ainsi que les autres activités estivales (ex.: repos) se déroulent généralement en milieux terrestres à l’intérieur d’un rayon de 250 à 300 m des milieux de reproduction (Desroches et al., 2002 ; Semlitsch et Bodie, 2003 ; Ouellet et Leheurteux, 2007). Le domaine vital d’un individu contient ainsi potentiellement plusieurs milieux de reproduction (Mann et al., 1991), ce qui favorise le maintien de la population locale (effet de sauvetage en cas d’extirpation dans un milieu humide en particulier; Hanski et al., 1995) et l’échange de matériel génétique.

La faible capacité de déplacement combinée à la petite taille de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) la rend susceptible à la dessiccation lorsqu’elle a à traverser des milieux secs (ex.: routes, champs agricoles; Picard et Desroches, 2004; Whiting, 2004; Mazerolle et Desrochers, 2005). Le type d’habitat qui relie les milieux de reproduction est donc susceptible d’influencer la longueur des déplacements des individus. Dans le même ordre d’idée, Gagné (2011) a montré que les sites où la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) est présente comportent moins de cultures intensives annuelles (3 % vs 8 %) et plus de milieux ouverts sans cultures (31 % vs 13 %) dans un rayon de 300 m. Néanmoins, les individus sont souvent présents dans des secteurs pouvant comporter une haute proportion d’agriculture (jusqu’à 86 % dans l’étude de Seburn et al., 2011) ou d’usages urbains si les caractéristiques de la végétation sont convenables.

La rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) hiberne dans la portion terrestre de son domaine vital, dans les sols meubles, sous des pierres, des arbres morts, des feuilles mortes ou encore dans des terriers existant (Froom, 1982). L’étude de Whiting (2004) en Montérégie (Québec) indique que la quasi-totalité des individus hibernait à moins de 100 m des milieux de reproduction, la proximité à ces derniers offrant un avantage reproductif lors du dégel printanier.

Étant donné que les adultes ne se reproduisent vraisemblablement qu’une seule fois dans leur vie et que le taux de mortalité est élevé à tous les stades vitaux (ex.: 81 à 99 % pour les adultes selon Smith, 1987 et Whiting, 2004), la survie de chaque population locale dépend du recrutement annuel de nouveaux individus soit par reproduction (c.-à-d. provenant de l’intérieur de la population locale) ou par immigration d’individus provenant de l’extérieur de la population locale (dispersion de longue distance). Collectivement, ces populations locales reliées forment une métapopulation.

Chez la rainette faux-grillon de l’Ouest, la diversité génétique observée à l’échelle du paysage suggère que des dispersions allant jusqu’à 750 m se produisent occasionnellement (Spencer, 1964). Une faible occurrence de ces événements est suffisante pour préserver le lien fonctionnel entre les populations locales (c.-à-d. qu’elles constituent une métapopulation). Comme pour les déplacements à l’intérieur des populations locales, les déplacements sur de longues distances dépendent d’un haut niveau de connectivité et de la facilité de mouvement à travers les habitats.

Tableau 1. Évaluation des menaces
Catégorie de menaces
Menace Niveau de préoccupation1 Étendue Occurrence Fréquence Gravité2 Certitude causale3
Perte et dégradation de l’habitat
Urbanisation Élevé Généralisée Courante continu Élevé Élevé
Perte et dégradation de l’habitat
Intensification de l’agriculture Élevé Généralisée Courante continu Élevé Élevé
Perte et dégradation de l’habitat
Expansion du réseau de routes et de sentiers Moyen Localisée Courante continu Inconnue Inconnue
Perte et dégradation de l’habitat
Succession végétale Moyen Localisée Courante continu Inconnue Moyen
Pollution
Fertilisants et pesticides Moyen Généralisée Courante saisonnier Moyen Moyen
Climat et catastrophes naturelles
Changements climatiques Moyen/
Élevé
Généralisée Courante continu Inconnue Inconnue

1 Niveau de préoccupation : signifie que la gestion de la menace représente une préoccupation (élevée, moyenne ou faible) pour le rétablissement de l’espèce, conforme aux objectifs en matière de population et de répartition. Ce critère tient compte de l’évaluation de toute l’information figurant dans le tableau.
2 Gravité : indique l’effet à l’échelle de la population (Élevée : très grand effet à l’échelle de la population, modérée, faible, inconnue).
3 Certitude causale : indique le degré de preuve connu de la menace (Élevée : la preuve disponible établit un lien fort entre la menace et les pressions sur la viabilité de la population; Moyenne : il existe une corrélation entre la menace et la viabilité de la population, p. ex. une opinion d’expert; Faible : la menace est présumée ou plausible).

Plusieurs populations de rainettes faux-grillons de l’Ouest occupent des terres convoitées pour le développement résidentiel, commercial ou industriel. La perte et la dégradation des habitats convenables causées par ces activités seraient d’ailleurs responsables d’une part prépondérante du déclin observé (COSEPAC, 2008; ÉRRFGOQ, 2010).

Dans la région de la Montérégie au Québec, 14 % des milieux humides connus servant à la reproduction ont été détruits entre 2004 et 2009 (ÉRRFGOQ, 2010). Pendant la même période, à l'île Perrot (ouest de Montréal), le remblayage à des fins de développement domiciliaire a détruit 27 des 80 milieux humides connus servant à la reproduction et 14 de lus sont menacés à court terme (ÉRRFGOQ, 2010). Au Boisé de la Commune à La Prairie, 44 des 99 milieux humides servant à la reproduction recensés ont été détruits et 13 e plus sont menacés à court terme (Lyne Bouthillier, communication personnelle).

Dans la région de l’Outaouais l’espèce a également disparu de plus de 28 % des sites de reproduction répertoriés entre 2004 et 2009, un déclin concentré majoritairement en zone urbaine (COSEPAC, 2008; ÉRRFGOQ, 2010). Des résultats similaires sont observés dans l’est de l’Ontario où l’habitat convenable en région périurbaine subit le même sort qu’au Québec (Sanders, 1970; Seburn et al. 2008, 2011).

En plus de la perte et de la dégradation de l’habitat, la fragmentation de l’habitat qui découle de l’urbanisation mène à l’isolement des populations. La réduction de l’immigration qui en découle accroît la probabilité d’extinction des populations locales (Hanski et al., 1995) via l’absence d’effet de sauvetage. Il peut également y avoir, à plus long terme, une diminution de la diversité génétique et du taux de survie des individus (Hitchings et Beebee, 1997).

Les effets négatifs de la présence humaine à proximité ou à l’intérieur des habitats convenables à la rainette faux-grillon de l’Ouest comprennent aussi les changements hydrologiques engendrés par l’imperméabilité des sols et le drainage, l’augmentation de la sédimentation et de la pollution (incluant les dépôts de déchets), l’augmentation des interactions avec les espèces animales et végétales introduites ou avec des animaux bénéficiant de la présence humaine (ex.: ratons laveurs) et les effets sur le microclimat local (Hamer et McDonnell, 2008). L’ensemble de ces effets de lisière peuvent avoir des impacts négatifs continus sur les habitats et les individus, particulièrement en milieu urbain.

L’agriculture intensive a mené au remblayage, au drainage (incluant le nivellement des terres) et au déboisement des basses-terres du Saint-Laurent entrainant ainsi une perte et une dégradation de l’habitat ainsi qu’une réduction de la connectivité (COSEPAC, 2008). La situation est particulièrement problématique en Montérégie où les milieux naturels n’occupaient plus que 33 % de la superficie totale en 2001 (Latendresse et al., 2008).

En Outaouais, bien que la moitié des populations de rainettes faux-grillon de l’Ouest de la région se situent en milieux agricoles (COSEPAC, 2008), la présence de paysages agroforestiers convenant mieux aux pratiques culturales moins intensives (ex.: cultures pérennes, élevage; Jobin et al., 2004) a fait en sorte que le drainage naturel a mins été affecté (Bonin et Galois, 1996). En effet, 86 % des champs exploités sont des cultures pérennes et le cycle de rotation des cultures y est généralement relativement long (de 6 à 16 ans) comparativement à la moyenne provinciale de 5 ans (François Biron, Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ), communication personnelle (comm. pers.) – dans Gagné, 2011). La valeur élevée de certaines cultures sur le marché pourrait cependant encourager la conversion vers d’agriculture plus intensive (Daniel Toussaint, ministère des Ressources naturelles du Québec, comm. pers.).

Les données permettant d’établir les liens entre la modification de l’agriculture et les populations de rainettes faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) sont peu fréquentes en Ontario. Dans leur étude réalisée près d’Ottawa, malgré un déclin de 35 % de l’occupation des sites inventoriés à quelques reprises depuis les années 1970, Seburn et al. (2011) ont observé que les caractéristiques du paysage n’avaient pas changées significativement dans un rayon de 1 km autour des sites.

Les changements climatiques peuvent avoir un impact sur l’habitat de la rainette faux-grillon de l’Ouest en affectant la durée d’inondation (ou hydropériode) des mares temporaires où elle se reproduit (Bonin et Galois, 1996). Une diminution des accumulations sous forme de neige, une fonte plus rapide au printemps et des épisodes prolongés de sécheresse provoqueraient l’assèchement accéléré des mares et une diminution du succès reproducteur des rainettes faux-grillon (Bonin et Galois, 1996; Barnett et al., 2005). Plus généralement, la modification des patrons climatiques (précipitations, sécheresses) peut altérer la dynamique des populations de plusieurs espèces d’amphibiens, incluant la rainette faux-grillon de l’ouest (Walls et al., 2013). Une récente étude a montré que les rainettes faux-grillon boréales, proches-parentes de la rainette faux-grillon de l’Ouest, présentent un potentiel d’adaptation réduit à une hydropériode plus courte (Amburgey et al. 2012). Les changements climatiques pourraient également influencer la structure et la composition de la végétation, incluant les patrons de succession (Blaustien et al. 2010). L’ampleur de cette menace est inconnue pour le moment.

Dans certains secteurs d’agriculture intensive où les bandes végétales de protection des cours d’eau sont peu présentes, le taux de nitrates provenant d’engrais atteint des concentrations qui sont reconnues comme problématiques pour l’éclosion des œufs et la croissance des amphibiens, incluant la rainette faux-grillon de l’Ouest (Hecnar, 1995; COSEPAC, 2008). Des études en laboratoire ont par ailleurs révélé la toxicité de certains pesticides (organo-chlorés) employés au Canada pour les têtards de rainette faux-grillon de l’Ouest (Berrill et al., 1997). Ces produits auraient une action mutagène (ex.: malformations, feminisation des mâles) en plus de modifier les caractéristiques de l’habitat et de diminuer l’abondance des proies (Bishop, 1992).

L’utilisation du pesticide BTi pour contrer le virus du Nil Occidental est en augmentation pour les besoins de confort en milieu urbain mais aussi pour la santé humaine. Bien que les effets de l’épandage à l’intérieur ou près des milieux humides occupés par la rainette faux-grillon soient connus (Mazzacano et Black, 2013), il existe peu d’études concernant les impacts sur la rainette faux-grillon de l’Ouest. Il est cependant probable que cette pratique constitue actuellement une menace.

L’augmentation de la densité du réseau routier et des sentiers ainsi que du nombre de véhicules qui les emprunte constitue une menace pesant sur l’espèce dans l’ensemble de son aire de répartition. En plus de causer une mortalité directe des individus et de contribuer à la dispersion des plantes envahissantes, les routes et les sentiers peuvent également agir comme des barrières à la dispersion et ainsi contribuer à la fragmentation de l’habitat (COSEPAC, 2008). Au Québec, plusieurs milieux humides servant à la reproduction qui sont devenus isolés à la suite de la construction de structures anthropiques ont été abandonnés en quelques années malgré la présence continue d’habitats convenables (Picard et Desroches, 2004). L’entretien des fossés en bordure des routes peut également perturber l’espèce, notamment en rendant l’habitat non-convenable (ex.: pentes trop prononcées; ÉRRFGOQ, 2000).

En ce qui concerne les sentiers, les grenouilles et rainettes utilisent parfois les mares d’eau qui se forment dans les ornières créées par les véhicules récréatifs. Ces milieux peuvent constituer des pièges écologiques, car les risques de mortalité par écrasement sont augmentés (Galois et Ouellet, 2005). Dans certains cas, on peut également penser que ces ornières pourraient s’assécher de façon prématurée, empêchant ainsi la métamorphose des têtards vers leur forme adulte. L’ampleur de cette menace est inconnue pour le moment.

Bien qu’elle se reproduise parfois dans les forêts matures, la rainette faux-grillon de l’Ouest est essentiellement une espèce d’habitats ouverts, comme les prairies herbacées ou arbustives, les friches et les jeunes peuplements forestiers à futaie discontinue (Bonin et Galois, 1996). À la suite de l’abandon de l’agriculture sur les terres marginales, la succession végétale vers des forêts plus matures s’amorce (COSEPAC, 2008). Cette succession peut affecter l’hydropériode, notamment lorsque les plantes telles les quenouilles et phalaris (qui se développent rapidement au printemps, créant ainsi de l’ombre, et qui laissent des résidus végétaux persistants) augmentent le temps de dégel des milieux humides et leur réchauffement (Skelly et Meir, 1997; Whiting, 2004). Cette transformation de certains milieux de reproduction aurait causé la disparition de certaines populations locales au Québec et en Ontario (Bonin et Galois, 1996; Seburn et Gunson, 2011). L’importance de cette menace est inconnue et pourrait être spécifique à chaque site.

À court terme, les objectifs en matière de population et de répartition sont de maintenir les superficies d’habitats occupées[5] et l’abondance[6] des populations locales de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) au Canada. À long terme, ils sont d’assurer la viabilité[7] des populations locales en augmentant les superficies d’habitats occupées et leur connectivité dans l’ensemble de l’aire de répartition canadienne. Ces objectifs cadrent bien avec ceux du Plan de rétablissement et Plan d’action provincial de la rainette faux-grillon de l’Ouest au Québec (ÉRRFGOQ, 2000; mise à jour en préparation), qui vise notamment le maintien de l’habitat convenable résiduel, la restauration des habitats dégradés et l’aménagement de nouveaux habitats ou structures (ex.: passages d’amphibiens) permettant de favoriser la viabilité des populations locales en augmentant leur abondance et leur connectivité. Il n’existe aucun document équivalent dans la province de l’Ontario puisque l’espèce n’est pas désignée en péril.

Tableau 2. Planification du rétablissement
Menace ou élément limitatif Stratégie générale pour le rétablissement Priorité Description générale des approches de recherche et de gestion
  • Urbanisation
  • Intensification de l’agriculture
  • Fertilisants et pesticides
  • Développement du réseau de routes et de sentiers
  • Succession végétale
Intendance et gestion de l’espèce et son habitat convenable Élevée
  • Appliquer des mesures légales ou d’intendance à l’intérieur de l’habitat convenable ainsi que dans les zones adjacentes afin de réduire les répercussions des menaces
  • Poursuivre ou mettre en œuvre des approches de gestion visant l’augmentation de l’abondance de l’espèce et l’occupation des superficies d’habitats convenables

Lacunes dans les connaissances Inventaires et suivis Moyenne
  • Mener des inventaires afin de préciser la zone d’occupation de la population du GLSLBC
  • Adopter une méthode de suivi uniformisée pour l’Ontario et le Québec
  • Procéder à des suivis périodiques de l’occupation de l’habitat (e.g. aux 10 ans)
Lacunes dans les connaissances Inventaires et suivis Faible
  • Inventorier périodiquement l’aire de répartition historique
Lacunes dans les connaissances Recherche Moyenne
  • Clarifier les caractéristiques de l’habitat et dans quelle mesure les individus réagissent à leurs variations dans l’espace et le temps
  • Déterminer les critères de viabilité des populations
  • Suivre et prédire l’impact des changements climatiques sur l’hydropériode des étangs de reproduction
Toutes Communication et sensibilisation Moyenne
  • Élaborer et mettre en œuvre une stratégie de communication visant les agences partenaires, les groupes qui s’intéressent à l’espèce, les propriétaires privés et le grand public

La LEP définit l’habitat essentiel comme étant « l’habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement d’une espèce sauvage inscrite… ». Pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC), l’habitat essentiel est partiellement désigné dans le présent programme de rétablissement dans la mesure du possible en fonction des meilleures données accessibles. Le calendrier des études (section 7.2) établit les activités requises pour compléter la désignation en vue d’atteindre les objectifs en matière de population et de répartition. Au fur et à mesure que la nouvelle information deviendra disponible, les limites de l’habitat essentiel pourront être précisées et de l’habitat essentiel additionnel pourra être désigné.

La désignation de l’habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) est fondée sur trois critères : le caractère convenable de l’habitat, l’occupation de l’habitat et la connectivité entre les populations locales.

Ce critère réfère aux caractéristiques biophysiques des habitats à l’intérieur desquels les individus peuvent combler leurs besoins liés aux différentes phases de leur cycle de vie (ex.: accouplement, ponte, métamorphose des têtards, alimentation, hibernation, dispersion) au Canada (voir tableau 3). Pour les stades se déroulant en milieux humides, l’ensemble des superficies d’habitats convenables sont incorporées à l’habitat essentiel. Pour les stades se déroulant en milieux terrestres, les superficies convenables sont incorporées jusqu’à une distance de 300 m au-delà des limites des milieux humides servant à la reproduction tel que suggéré par la littérature (Desroches et al., 2002; Ouellet et Leheurteux, 2007) et ce, afin que l’espèce complète son cycle de vie annuel.

Tableau 3. Caractéristiques biophysiques des habitats convenables aux différents stades du cycle de vie de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC).
Stade du cycle de vie Type d’habitat Caractéristiques biophysiques
Reproduction Milieux humides (incluant étangs, cuvettes, marais, marécages, fossés de drainage, etc.)
  • Milieux humides temporaires[8] ou zones de faible profondeur à l’intérieur de milieux humides permanents;

ET

  • Structure et composition de la végétation : généralement herbacée (ex.: quenouilles, carex, phalaris), comportant parfois des secteurs de friches arbustives (ex.: aulne rugueux, cornouiller stolonifère, saules) ou des arbres partiellement submergés formant un couvert forestier ouvert ou discontinu (ex.: frêne noir, érable rouge, érable argenté), bien que certaines populations locales se reproduisent dans des habitats très couverts (ex.: marécages d’érables argentés);

ET

  • Absence ou présence limitée de poissons et autres prédateurs aquatiques
Alimentation et déplacements à l’intérieur d’une population locale Milieux terrestres (basses-terres telles les pâturages, clairières, prairies, friches ou arbustaies)
  • Structure et composition de la végétation correspondant à celles des milieux humides utilisés pendant la reproduction
Hibernation Milieux terrestres (basses-terres)
  • Structure et composition de la végétation correspondant à celles des milieux humides utilisés pendant la reproduction et l’alimentation;

ET

  • Disponibilité de sols meubles jonchés de feuilles mortes, de débris ligneux ou de tanières
Dispersion entre les populations locales Milieux humides et/ou Milieux terrestres (basses-terres)
  • Structure et composition de la végétation similaires à celles des milieux utilisés pendant la reproduction ou l’alimentation

ET

  • Mosaïque de milieux humides et terrestres interreliés

Ce critère réfère aux superficies d’habitats convenables à la reproduction (ainsi que les habitats d’alimentation et d’hibernation adjacents jusqu’à une distance de 300 m) pour lesquelles il y a un degré raisonnable de certitude de leur usage récurrent par l’espèce (un indicateur du caractère convenable de l’habitat) et de leur contribution aux échanges d’individus entre les populations locales adjacentes (un indicateur du maintien des processus de métapopulation).

Le critère d’occupation de l’habitat est établi en sélectionnant les données obtenues pendant le stade de reproduction à partir de points d’écoute :

La période débutant en 1992 correspond aux premiers inventaires systématiques des milieux humides servant à la reproduction au Québec (1992/1993), mais également au seuil à partir duquel une observation est considérée comme étant historique dans les centres de conservation des données (c.-à-d. 20 ans pour le Natural Heritage Information Centre de l’Ontario (NHIC) et le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ)). En raison de la nature dynamique de l’habitat, une observation plus récente augmente la confiance que l’habitat convenable est toujours disponible. Les données ayant servies à la désignation de l’habitat essentiel dans ce programme de rétablissement datent de 1992 à 2012.

Mann et al. (1991) indiquent qu’il existe une relation positive entre la probabilité d’occurrence de plusieurs espèces d’amphibiens et le nombre d’étangs de reproduction disponibles à une population locale. Une population locale ayant accès à de multiples milieux humides servant à la reproduction aura donc plus de probabilités de survie. Le seuil minimal pour établir la récurrence de l’occupation d’un habitat convenable à l’intérieur d’une population locale est établit à deux observations de reproduction, à partir de points d’écoute, distante d’un maximum de 600 m (soit deux fois le 300 m d’habitats terrestres convenables pouvant être nécessaires à la complétion du cycle de vie annuel).

La principale fonction de la connectivité entre les populations locales (corridors de dispersion ci-après) est de soutenir les processus de métapopulation essentiels à leur maintien. Les corridors de dispersion permettent de renforcer la capacité d’assurer un effet de sauvetage en cas d’extinction d’une population locale (ou d’un milieu humide) en plus de favoriser la diversité génétique à plus grande échelle que celle observée au sein même des populations locales. Dans une perspective d’adaptation aux pressions exercées par les conditions environnementales (ex.: hydropériode réduite, pollution, environnement anoxique), les corridors offrent également la possibilité aux individus de se déplacer progressivement vers des secteurs qui ont des caractéristiques biophysiques plus convenables à l’intérieur ou à l’extérieur de leur domaine vital. Ces fonctions sont d’autant plus nécessaires pour une espèce aux faibles capacités de dispersion qui est confinée à des paysages urbains et agricoles hautement fragmentés.

Les corridors de dispersion correspondent à l’habitat qui relie deux milieux de reproduction répondant aux critères d’occupation de l’habitat (section 7.1.2.) et séparés par une distance maximale de 900 m. Cette distance correspondant à trois fois la moyenne des déplacements annuels maximum des individus pendant leur cycle vital annuel (300 m; Desroches et al., 2002; Semlitsch et Bodie, 2003; Ouellet et Leheurteux, 2007) est suggérée par NatureServe (2002) comme valeur de précaution permettant de relier des habitats sur la base des mouvements des individus (ex.: dispersion). Elle est également dans le même ordre de grandeur que la valeur de 750 m correspondant aux dispersions de longue distance rapportées dans l’étude de Spencer (1964). En ce qui concerne la largeur des corridors, les habitats convenables à la dispersion sont incorporés jusqu’à un maximum de 300 m de chaque côté de l’élément utilisé pour relier deux populations locales (ex.: un ruisseau).

L’habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) est partiellement désigné dans le présent programme de rétablissement. Il correspond aux superficies d’habitats convenables à l’intérieur de polygones convexes minimaux tracés autour des habitats sélectionnés suite à l’application des critères établis aux sections 7.1.1 à 7.1.3. À l’Annexe A, les tableaux A-1 et A-2 ainsi que les figures A-1 à A-7 présentent les carrés de 10 km x 10 km du quadrillage Universal Transverse Mercator (UTM) de référence[9] (contours rouge) ainsi que les parcelles contenant l’habitat essentiel[10] (polygones jaunes) de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) au Canada. Un total de 260 parcelles contenant l’habitat essentiel et couvrant approximativement 33 048 ha sont désignées, incluant 211 parcelles en Ontario (16 793 ha) et 49 parcelles au Québec (16 275 ha). Bien que les individus puissent n’occuper qu’une petite portion des habitats convenables à l’intérieur d’une parcelle à un moment précis, l’ensemble du complexe d’habitats convenables qui s’y trouve est désigné habitat essentiel. Cette considération est particulièrement importante puisque les données utilisées pour la cartographie de l’habitat essentiel ne constituent qu’un cliché de la situation dans le temps et qu’il a été observé que la localisation d’une population peut changer sur une période de temps relativement courte (Nathalie Tessier, 2013, comm. pers.). Cela permet également de prendre en compte le fait que les obstacles physiques adjacentes aux milieux de reproduction (ex.: développement domiciliaire, autoroutes) font en sorte que les domaines vitaux peuvent être de formes et de superficies variables. Finalement, cela procure l’espace nécessaire pour la restauration ou l’aménagement d’habitats au sein d’une population locale ou entre des populations locales rapprochées permettant ainsi d’augmenter la superficie des habitats occupés ainsi que leur connectivité (objectifs en matière de populations et de répartition à long terme).

Les structures anthropiques (ex.: maison, surface asphaltée) et les zones qui ne possèdent pas les caractéristiques de l’habitat convenable de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC)(ex.: champ agricole drainé, étang de traitement des eaux usées, bassin de rétention) ne sont pas désignées habitat essentiel. Toute interruption significative de la continuité de l’habitat engendrant une barrière à la dispersion (ex.: autoroute asphaltée avec plusieurs voies; cours d’eau large) serait considérée comme une limite à l’habitat essentiel à cet endroit (menant à la formation de deux parcelles distinctes si le critère d’occupation de l’habitat est toujours atteint).

Tableau 4. Calendrier des études
Description de l’activité Justification Échéancier
Réaliser des inventaires dans les habitats présentant de l’information partielle (ex. : une seule observation), particulièrement ceux adjacents aux parcelles contenant de l’habitat essentiel Ajout de parcelles contenant de l’habitat essentiel afin de consolider les populations locales (connectivité) et atteindre les objectifs en matière de populations et de répartition à long terme 2014–2019
Réaliser un suivi des habitats aménagés ou restaurés afin d’établir si la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) les utilise de façon récurrente Ajout de parcelles contenant de l’habitat essentiel afin de consolider les populations locales (connectivité) et atteindre les objectifs en matière de populations et de répartition à long terme 2014–2024

La destruction de l’habitat essentiel est déterminée au cas par cas. Il y aurait destruction si un élément de l’habitat essentiel était dégradé, de façon permanente ou temporaire, de telle sorte que l’habitat ne pourrait plus remplir son rôle quand l’espèce en aurait besoin. La destruction peut découler d’une activité unique ou d’activités multiples se déroulant à un moment donné, ou des effets cumulatifs d’une activité ou de plusieurs activités au fil du temps (Gouvernement du Canada, 2009; voir exemples au tableau 5).

Tableau 5. Exemples d’activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC)
Description de l’activité Description de l’effet (caractéristiques biophysiques ou autre) Échelle de l’activité susceptible de détruire
(Site)[1]
Échelle de l’activité susceptible de détruire
(Région)[2]
Échelle de l’activité susceptible de détruire
(Paysage)[3]
Occurrence par rapport aux limites de l’habitat essentiel Considérations temporelles
Construction et entretien de structures linéaires (ex.: routes, pipelines, lignes de transport d’énergie) Perte ou dégradation d’habitats convenables pour tous les stades du cycle de vie (ex.: retrait de la végétation jusqu’au niveau du sol; conversion en surfaces asphaltées); modification de l’habitat résultant en l’ajout de barrières à la dispersion (ex.: pentes abruptes, routes à plusieurs voies et terre-plein en béton) et augmente les risque de mortalité (ex.: les routes traversant les milieux humides peuvent canaliser les mouvements vers des zones à haut risque si elles ne sont pas clôturées); dépôt de neige contenant des minéraux (ex. : sels) qui affectent la qualité de l’eau x x Peut se produire à l’intérieur ou à l’extérieur des limites de l’habitat essentiel Applicable en tout temps si l’effet est permanent (ex.: asphaltage de l’habitat naturel). L’entretien des structures linéaires (ex.: couper des arbustes sous une ligne de haute tension), lorsqu’effectué à l’extérieur de la période pendant laquelle les individus utilisent ces attributs biophysiques et si l’usage futur n’est pas affecté, pourrait ne pas constituer de la destruction de l’habitat essentiel
Construction d’unités d’habitation ou autres infrastructures urbaines (ex.: bâtiments commerciaux ou industriels, aires de jeux) Perte ou dégradation d’habitats convenables pour tous les stades du cycle de vie (ex.: remblayage de milieux humides; retrait de la végétation utilisée pour l’alimentation); modification de l’habitat résultant en l’ajout de barrières à la dispersion; modification de l’habitat résultant de l’effet de lisière et de l’augmentation de l’utilisation des habitats à des fins récréatives x x Doit se produire à l’intérieur des limites de l’habitat essentiel Applicable en tout temps
Reprofilage (aplanissement et ou remblayage), drainage ou canalisation de milieux humides (temporaires ou permanents) Perte ou dégradation d’habitats convenables à la reproduction (ex.: drainage de surfaces adjacentes résultant en un abaissement de la nappe phréatique; augmentation de la profondeur de l’eau; pentes abruptes); connexion d’un milieu humide sans prédatuers avec un habitat du poisson (ex.: via des fossés de drainage) résultant en l’introduction de prédateurs x x Peut se produire à l’intérieur ou à l’extérieur des limites de l’habitat essentiel Applicable en tout temps
Intensification des pratiques agricoles Perte ou dégradation d’habitats convenables pour tous les stades du cycle de vie (ex.: conversion de cultures pérennes vers des cultures intensives telles le maïs; réduction des opportunités d’alimentation par le retrait de la végétation); modification de l’habitat résultant en l’ajout de barrières à la dispersion; réduction de la qualité de l’eau et de la disponibilité des proies en raison de l’augmentation de la lixiviation de pesticides et de fertilisants x x x Peut se produire à l’intérieur ou à l’extérieur des limites de l’habitat essentiel Applicable en tout temps

1 Site: indique un effet anticipé sur une superficie d’environ 1 x 1 km;
2 Région : indique un effet anticipé sur une superficie d’environ 10 x 10 km;
3 Paysage : indique un effet anticipé sur une superficie d’environ 100 x 100 km

Les indicateurs de rendement présentés ci-dessous proposent un moyen de définir et de mesurer les progrès vers l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition.

Un ou plusieurs plans d’action pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) seront affichés dans le Registre public des espèces en péril avant la fin de 2019.

Amburgey, S., Funk, W.C, Murphy, M., et E. Muths. 2012. Effects of Hydroperiod Duration on Survival, Developmental Rate, and Size at Metamorphosis in Boreal Chorus Frog Tadpoles (Pseudacris maculata). Herpetologica 68: 456–467.

Angers, V.-A., L. Bouthillier, A. Gendron et T. Montpetit. 2007. Plan de conservation de la rainette faux-grillon en Montérégie - Ville Longueuil, Arrondissement Le Vieux Longueuil. Centre d’information sur l’environnement de Longueuil et Équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest au Québec, 38 p.

Angers, V.-A., L. Bouthillier, A. Gendron et T. Montpetit. 2008a. Plan de conservation de la rainette faux-grillon en Montérégie - Ville de La Prairie. Centre d’information sur l’environnement de Longueuil et Équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest au Québec, 39 p.

Angers, V.-A., L. Bouthillier, A. Gendron et T. Montpetit. 2008b. Plan de conservation de la rainette faux-grillon en Montérégie - Ville de Notre-Dame-de-l’île-Perrot. Centre d’information sur l’environnement de Longueuil et Équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest au Québec, 34 p.

Angers, V.-A., L. Bouthillier, A. Gendron et T. Montpetit. 2008c. Plan de conservation de la rainette faux-grillon en Montérégie - Arrondissement de Saint-Hubert. Centre d’information sur l’environnement de Longueuil et Équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest au Québec, 44 p.

Angers, V.-A., L. Bouthillier, A. Gendron et T. Montpetit. 2008d. Plan de conservation de la rainette faux-grillon en Montérégie - Ville de Brossard. Centre d’information sur l’environnement de Longueuil et Équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest au Québec, 36 p.

Angers, V.-A., L. Bouthillier, A. Gendron et T. Montpetit. 2008e. Plan de conservation de la rainette faux-grillon en Montérégie - Ville de Carignan. Centre d’information sur l’environnement de Longueuil et Équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest au Québec, 34 p.

Angers, V.-A., L. Bouthillier, A. Gendron et T. Montpetit. 2008f. Plan de conservation de la rainette faux-grillon en Montérégie - Ville de Saint-Bruno-de-Montarville. Centre d’information sur l’environnement de Longueuil et Équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest au Québec, 34 p.

Angers, V.-A., L. Bouthillier, A. Gendron et T. Montpetit. 2008 g. Plan de conservation de la rainette faux-grillon en Montérégie - MRC de Beauharnois-Salaberry. Centre d’information sur l’environnement de Longueuil et Équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest au Québec, 36 p.

Barnett, T.P., J.C. Adam, et D.P. Lettenmaier. 2005. Potential impacts of a warming climate on water availability in snow-dominated regions. Nature438:303–309.

Bernard, M.-C. 2010. Plan de conservation de la rainette faux-grillon en Outaouais – Ville de Gatineau (secteur Aylmer). Conservation de la nature Canada et Équipe de rétablissement de la rainette faux-grillon de l’Ouest au Québec. 40 p.

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herpétofaunique, Société d'histoire naturelle de la vallée du Saint-Laurent.
18 pp + annexes.

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Tableau A-1. Description des carrés UTM de référence de 10 x 10 km et des parcelles contenant l’habitat essentiel de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) au Québec.
Identifiant du carré de 10 x 10 km du quadrillage UTM[1] Coordonnées du carré du quadrillage UTM (Abscisse)[2] Coordonnées du carré du quadrillage UTM (Ordonné)[2] Nombre de centroïdes de parcelles renfermant de l’habitat essentiel dans le carré du quadrillage UTM[3] Superficie totale des parcelles renfermant de l’habitat essentiel dans le carré du quadrillage UTM (ha)[4] Tenure des terres[5] Municipalité
18WR60 560000 5000000 0 41 Fédérale et non-fédérale Saint-Stanislas
18WR70 570000 5000000 1 1727 Fédérale et non-fédérale Saint-Louis-de-Gonzague
18WR71 570000 5010000 0 1 Fédérale et non-fédérale Salaberry-de-Valleyfield
18WR72 570000 5020000 0 7 Non-fédérale Ile-Perrot
18WR80 580000 5000000 0 201 Fédérale et non-fédérale Saint-Louis-de-Gonzague
18WR81 580000 5010000 2 758 Fédérale et non-fédérale Beauharnois
18WR82 580000 5020000 3 1610 Non-fédérale Ile-Perrot
18XR12 610000 5020000 1 627 Non-fédérale Candiac
18XR14 610000 5040000 1 38 Non-fédérale Longueuil
18XR22 620000 5020000 0 865 Non-fédérale La Prairie
18XR23 620000 5030000 2 1135 Non-fédérale Brossard
18XR24 620000 5040000 3 1569 Non-fédérale Longueuil
18XR25 620000 5050000 1 1381 Non-fédérale Boucherville
18XR33 630000 5030000 1 140 Non-fédérale Carignan
18XR34 630000 5040000 1 344 Fédérale et non-fédérale Saint-Basile
18XR37 630000 5070000 1 101 Contrecoeur
18VR04 400000 5040000 2 475 Fédérale et non-fédérale Pontiac
18VR13 410000 5030000 0 13 Non-fédérale Pontiac
18VR14 410000 5040000 4 1205 Fédérale et non-fédérale Pontiac
18VR22 420000 5020000 0 13 Non-fédérale Gatineau
18VR23 420000 5030000 8 915 Fédérale et non-fédérale Pontiac
18VR24 420000 5040000 1 166 Fédérale et non-fédérale Pontiac
18VR32 430000 5020000 1 34 Non-fédérale Gatineau
18VR33 430000 5030000 2 693 Fédérale et non-fédérale Gatineau
18VR43 440000 5030000 5 465 Fédérale et non-fédérale Gatineau
18VR53 450000 5030000 3 557 Non-fédérale Gatineau
18UR66 360000 5060000 0 84 Non-fédérale Grand-Calumet
18UR76 370000 5060000 2 411 Non-fédérale Grand-Calumet
18UR84 380000 5040000 2 496 Non-fédérale Bristol
18UR94 390000 5040000 0 6 Non-fédérale Bristol
18UR95 390000 5050000 2 197 Fédérale et non-fédérale Bristol
Total 16 275 ha
dans 49 parcelles renfermant de l’habitat essentiel

1 L’identifiant du carré est fondé sur le système militaire de quadrillage UTM de référence (voir Le quadrillage UTM - Système militaire de quadrillage de référence). Les deux premiers chiffres représentent la zone UTM, les deux lettres suivantes correspondent au quadrillage UTM de référence de 100 x 100 km. Les deux derniers chiffres représentent le quadrillage UTM de référence de 10 x 10 km renfermant toute la parcelle d’habitat essentiel ou une portion de celle-ci. Cette codification alphanumérique se fonde sur la méthodologie utilisée dans le cadre des Atlas d’oiseaux nicheurs du Canada (voir Études d'Oiseaux Canada pour plus d’information sur les atlas d’oiseaux nicheurs).
2 Les coordonnées indiquées sont une représentation cartographique de l’endroit où l’habitat essentiel peut se trouver, présentées telles que le coin sud-ouest du carré du quadrillage UTM de référence de 10 X 10 km renfermant toute la parcelle d’habitat essentiel ou une portion de celle-ci. Les coordonnées peuvent ne pas se situer à l’intérieur de l’habitat essentiel; elles ne servent qu’à des fins de repérage général.
3 Une valeur de « 0 » indique que le carré du quadrillage renferme une portion d’une ou de plusieurs parcelles et non le centroïde de la parcelle.
4 La superficie présentée correspond au cumul des superficies de parcelles renfermant de l’habitat essentiel à l’intérieur du carré du quadrillage UTM (arrondie à l’hectare le plus proche). Il s’agit d’une approximation obtenue en incorporant 300 m de milieux humides et terrestres (qu’ils rencontrent les critères de l’habitat convenable ou non) autour de chaque observation rencontrant les critères d’occupation de l’habitat (section 7.1.2). La superficie réelle de l’habitat essentiel peut être considérablement moindre dépendamment de l’endroit où les critères de l’habitat essentiel sont satisfaits (voir section 7.1). Une validation sur le terrain est nécessaire pour établir les superficies exactes de l’habitat essentiel.
5 La tenure des terres est fournie en tant qu’approximation des types de propriété des terres qui constituent les parcelles renfermant de l’habitat essentiel et ne devrait servir qu’à des fins d’orientation générale. La détermination exacte de la tenure des terres exigera le recoupement des limites de l’habitat essentiel avec les données d’arpentage des parcelles de terres.

Figure A-1. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans le secteur Montérégie Ouest au Québec.

Figure A-1. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans le secteur Montérégie Ouest au Québec. (Voir description longue ci-dessous.)
Description longue pour la figure A-1

Figure A-2. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans le secteur Montérégie Est au Québec.

Figure A-2. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans le secteur Montérégie Est au Québec. (Voir description longue ci-dessous.)
Description longue pour la figure A-2

Figure A-3. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans les secteurs Île-du-Grand-Calumet et Shawville au Québec.

Figure A-3. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans les secteurs Île-du-Grand-Calumet et Shawville au Québec. (Voir description longue ci-dessous.)
Description longue pour la figure A-3

Figure A-4. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans le secteur de Gatineau au Québec.

Figure A-4. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans le secteur de Gatineau au Québec. (Voir description longue ci-dessous.)
Description longue pour la figure A-4
Tableau A-2. Description des carrés UTM de référence de 10 x 10 km et des parcelles contenant l’habitat essentiel de la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) en Ontario.
10×10-km UTM Square ID[1] Coordonnées du carré du quadrillage UTM (Abscisse)[2] Coordonnées du carré du quadrillage UTM (Ordonné)[2] Nombre de centroïdes de parcelles renfermant de l’habitat essentiel dans le carré du quadrillage UTM[3] Superficie totale des parcelles renfermant de l’habitat essentiel dans le carré du quadrillage UTM (ha)[4] Tenure des terres[5]
17LM82 380000 5120000 1 29 Non-fédérale
17MH37 430000 4770000 1 30 Non-fédérale
17MH65 460000 4750000 1 39 Non-fédérale
17MH76 470000 4760000 1 30 Non-fédérale
17MH85 480000 4750000 1 30 Non-fédérale
17MJ63 460000 4830000 1 30 Non-fédérale
17NH46 540000 4760000 2 64 Non-fédérale
17NH56 550000 4760000 1 26 Non-fédérale
17NH57 550000 4770000 1 49 Non-fédérale
17NH58 550000 4780000 1 30 Non-fédérale
17NH59 550000 4790000 2 59 Non-fédérale
17NH89 580000 4790000 1 208 Non-fédérale
17NH99 590000 4790000 1 56 Non-fédérale
17NJ41 540000 4810000 1 30 Non-fédérale
17NJ51 550000 4810000 1 30 Non-fédérale
17NJ52 550000 4820000 1 30 Non-fédérale
17NJ62 560000 4820000 2 59 Non-fédérale
17NJ71 570000 4810000 1 43 Non-fédérale
17NJ81 580000 4810000 2 59 Non-fédérale
17NJ90 590000 4800000 0 9 Non-fédérale
17NJ91 590000 4810000 2 325 Non-fédérale
17NK12 510000 4920000 1 29 Non-fédérale
17PJ01 600000 4810000 0 15 Non-fédérale
17PJ04 600000 4840000 1 344 Non-fédérale
17PJ05 600000 4850000 1 1023 Non-fédérale
17PJ06 600000 4860000 1 66 Non-fédérale
17PJ07 600000 4870000 1 45 Non-fédérale
17PJ11 610000 4810000 1 46 Non-fédérale
17PJ13 610000 4830000 0 22 Non-fédérale
17PJ14 610000 4840000 1 57 Non-fédérale
17PJ15 610000 4850000 2 85 Non-fédérale
17PJ28 620000 4880000 1 44 Non-fédérale
17PJ47 640000 4870000 2 181 Non-fédérale
17PJ59 650000 4890000 1 37 Non-fédérale
17PJ68 660000 4880000 1 29 Non-fédérale
17PJ69 660000 4890000 0 7 Non-fédérale
17PK36 630000 4960000 1 29 Non-fédérale
17PK41 640000 4910000 1 29 Non-fédérale
17PK49 640000 4990000 1 29 Non-fédérale
17PK50 650000 4900000 0 22 Non-fédérale
17PK52 650000 4920000 1 29 Non-fédérale
17PK60 660000 4900000 4 181 Non-fédérale
17PK88 680000 4980000 1 29 Non-fédérale
17QJ17 710000 4870000 1 29 Non-fédérale
17QJ19 710000 4890000 1 29 Non-fédérale
17QJ39 730000 4890000 1 29 Federal
17QK02 700000 4920000 4 518 Federal and non-federal
17QK03 700000 4930000 5 1365 Federal and non-federal
17QK04 700000 4940000 2 423 Non-fédérale
17QK06 700000 4960000 2 148 Non-fédérale
17QK11 710000 4910000 4 693 Federal and non-federal
17QK13 710000 4930000 3 304 Federal and non-federal
17QK15 710000 4950000 1 67 Non-fédérale
17QK20 720000 4900000 1 135 Non-fédérale
17QK21 720000 4910000 4 535 Non-fédérale
17QK22 720000 4920000 5 562 Non-fédérale
17QK23 720000 4930000 4 427 Non-fédérale
17QK24 720000 4940000 1 121 Non-fédérale
17QK30 730000 4900000 2 85 Non-fédérale
17QK31 730000 4910000 6 809 Non-fédérale
17QK32 730000 4920000 0 64 Non-fédérale
17QK33 730000 4930000 3 162 Non-fédérale
17QK34 730000 4940000 1 211 Non-fédérale
17QK35 730000 4950000 1 180 Non-fédérale
18TP87 280000 4870000 2 128 Non-fédérale
18TP96 290000 4860000 0 14 Non-fédérale
18TP97 290000 4870000 1 29 Non-fédérale
18TP98 290000 4880000 1 30 Federal and non-federal
18TQ61 260705 4910000 1 71 Non-fédérale
18TQ63 261440 4930000 2 195 Non-fédérale
18TQ72 270000 4920000 3 208 Non-fédérale
18TQ74 270000 4940000 2 171 Federal and non-federal
18TQ75 270000 4950000 1 359 Non-fédérale
18TQ80 280000 4900000 1 29 Non-fédérale
18TQ91 290000 4910000 1 29 Non-fédérale
18UP06 300000 4860000 1 16 Non-fédérale
18UP08 300000 4880000 2 68 Non-fédérale
18UP16 310000 4860000 1 29 Non-fédérale
18UP18 310000 4880000 4 190 Non-fédérale
18UP19 310000 4890000 2 112 Non-fédérale
18UP28 320000 4880000 1 29 Non-fédérale
18UP36 330000 4860000 2 64 Non-fédérale
18UP37 330000 4870000 1 25 Non-fédérale
18UP39 330000 4890000 1 29 Non-fédérale
18UP46 340000 4860000 1 29 Non-fédérale
18UP49 340000 4890000 1 29 Non-fédérale
18UP59 350000 4890000 1 29 Non-fédérale
18UP69 360000 4890000 1 29 Non-fédérale
18UP79 370000 4890000 1 82 Federal and non-federal
18UQ00 300000 4900000 1 29 Non-fédérale
18UQ02 300000 4920000 1 29 Non-fédérale
18UQ03 300000 4930000 1 29 Non-fédérale
18UQ10 310000 4900000 1 29 Non-fédérale
18UQ30 330000 4900000 1 25 Non-fédérale
18UQ31 330000 4910000 0 4 Non-fédérale
18UQ36 330000 4960000 1 29 Non-fédérale
18UQ55 350000 4950000 1 29 Non-fédérale
18UQ60 360000 4900000 0 1 Non-fédérale
18UQ61 360000 4910000 1 28 Non-fédérale
18UQ70 370000 4900000 4 175 Non-fédérale
18UQ86 380000 4960000 1 29 Non-fédérale
18UQ87 380000 4970000 2 214 Non-fédérale
18UQ91 390000 4910000 1 25 Non-fédérale
18UQ92 390000 4920000 0 5 Non-fédérale
18UR90 390000 5000000 1 75 Non-fédérale
18UR93 390000 5030000 1 29 Non-fédérale
18VQ17 410000 4970000 1 31 Federal and non-federal
18VQ21 420000 4910000 3 162 Federal and non-federal
18VQ23 420000 4930000 1 29 Non-fédérale
18VQ28 420000 4980000 1 48 Non-fédérale
18VQ29 420000 4990000 0 65 Non-fédérale
18VQ31 430000 4910000 1 29 Federal and non-federal
18VQ32 430000 4920000 4 186 Federal and non-federal
18VQ34 430000 4940000 4 299 Non-fédérale
18VQ35 430000 4950000 6 328 Non-fédérale
18VQ36 430000 4960000 2 58 Non-fédérale
18VQ37 430000 4970000 3 257 Non-fédérale
18VQ38 430000 4980000 3 298 Non-fédérale
18VQ39 430000 4990000 0 1 Non-fédérale
18VQ43 440000 4930000 1 32 Non-fédérale
18VQ44 440000 4940000 2 105 Non-fédérale
18VQ46 440000 4960000 6 364 Non-fédérale
18VQ47 440000 4970000 5 272 Non-fédérale
18VQ48 440000 4980000 1 45 Non-fédérale
18VQ57 450000 4970000 1 169 Non-fédérale
18VQ65 460000 4950000 1 29 Non-fédérale
18VQ67 460000 4970000 1 29 Non-fédérale
18VQ97 490000 4970000 1 30 Non-fédérale
18VQ98 490000 4980000 0 7 Non-fédérale
18VR01 400000 5010000 1 103 Non-fédérale
18VR03 400000 5030000 2 90 Non-fédérale
18VR10 410000 5000000 3 133 Non-fédérale
18VR11 410000 5010000 1 77 Non-fédérale
18VR31 430000 5010000 1 69 Non-fédérale
18WQ09 500000 4990000 1 73 Non-fédérale
18WR15 510000 5050000 1 29 Non-fédérale
Total 16 793 ha dans 211 parcelles renfermant de l’habitat essentiel

1 L’identifiant du carré est fondé sur le système militaire de quadrillage UTM de référence (voir Le quadrillage UTM - Système militaire de quadrillage de référence). Les deux premiers chiffres représentent la zone UTM, les deux lettres suivantes correspondent au quadrillage UTM de référence de 100 x 100 km. Les deux derniers chiffres représentent le quadrillage UTM de référence de 10 x 10 km renfermant toute la parcelle d’habitat essentiel ou une portion de celle-ci. Cette codification alphanumérique se fonde sur la méthodologie utilisée dans le cadre des Atlas d’oiseaux nicheurs du Canada (voir Études d'Oiseaux Canada pour plus d’information sur les atlas d’oiseaux nicheurs).
2 Les coordonnées indiquées sont une représentation cartographique de l’endroit où l’habitat essentiel peut se trouver, présentées telles que le coin sud-ouest du carré du quadrillage UTM de référence de 10 X 10 km renfermant toute la parcelle d’habitat essentiel ou une portion de celle-ci. Les coordonnées peuvent ne pas se situer à l’intérieur de l’habitat essentiel; elles ne servent qu’à des fins de repérage général.
3 Une valeur de « 0 » indique que le carré du quadrillage renferme une portion d’une ou de plusieurs parcelles et non le centroïde de la parcelle.
4 La superficie présentée correspond au cumul des superficies de parcelles renfermant de l’habitat essentiel à l’intérieur du carré du quadrillage UTM (arrondie à l’hectare le plus proche). Il s’agit d’une approximation obtenue en incorporant 300 m de milieux humides et terrestres (qu’ils rencontrent les critères de l’habitat convenable ou non) autour de chaque observation rencontrant les critères d’occupation de l’habitat (section 7.1.2). La superficie réelle de l’habitat essentiel peut être considérablement moindre dépendamment de l’endroit où les critères de l’habitat essentiel sont satisfaits (voir section 7.1). Une validation sur le terrain est nécessaire pour établir les superficies exactes de l’habitat essentiel.
5 La tenure des terres est fournie en tant qu’approximation des types de propriété des terres qui constituent les parcelles renfermant de l’habitat essentiel et ne devrait servir qu’à des fins d’orientation générale. La détermination exacte de la tenure des terres exigera le recoupement des limites de l’habitat essentiel avec les données d’arpentage des parcelles de terres.

Figure A-5. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans la Vallée Rideau en Ontario.

Figure A-5. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans la Vallée Rideau en Ontario. (Voir description longue ci-dessous.)
Description longue pour la figure A-5

Figure A-6. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans la région du Lac Ontario Est en Ontario.

Figure A-6. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans la région du Lac Ontario Est en Ontario. (Voir description longue ci-dessous.)
Description longue pour la figure A-6

Figure A-7. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans les régions de Londres, Lac Ontario Ouest, RGT, Lac Simcoe et Lac Ellioten Ontario.

Figure A-7. Habitat essentiel pour la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) dans les régions de Londres, Lac Ontario Ouest, RGT, Lac Simcoe et Lac Ellioten Ontario. (Voir description longue ci-dessous.)
Description longue pour la figure A-7

Une évaluation environnementale stratégique (ÉES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à La directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’ÉES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décision éclairée du point de vue de l'environnement et évaluer si les résultats d’un document de planification de rétablissement peuvent affecter un élément de l’environnement ou tout objectif ou cible de la Stratégie fédérale de développement durable.[11]

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le programme luimême, mais également résumés dans le présent énoncé, ci–dessous.

Plusieurs espèces d’amphibiens et de reptiles sont susceptibles de bénéficier des efforts de conservation visant la rainette faux-grillon de l’Ouest, notamment la rainette versicolore (Hyla versicolor), la rainette crucifère (Pseudacris crucifer), la grenouille verte (Lithobates clamitans melanota), la grenouille léopard (Lithobates pipiens) ainsi que le crapaud d’Amérique (Anaxyrus americanus). Dans les marais permanents, le Petit Blongios (Ixobrychus exilis), le râle élégant (Rallus elegans), la tortue mouchetée (Emydoidea blandingii) et la tortue serpentine (Chelydra serpentina) pourrait partager des habitats similaires. Aucun effet négatif sur d’autres espèces en péril ou l’environnement ne sont anticipés.


1 Comité sur la situation des espèces en péril au Canada
2 Puisqu’un site peut représenter un ou plusieurs milieux humides, il n’y a pas de comparaison possible entre le nombre de sites en Outaouais versus ceux en Montérégie.
3 Le Programme de surveillance des marais est un programme de suivi de la faune des marais côtiers et de l’intérieur basé sur les efforts de bénévoles qui récoltent des données sur les oiseaux, l’habitat ainsi que les grenouilles, les rainettes et les crapauds. Il est important de noter que les milieux humides permanents (ex.: marais) suivis par ce programme ne constituent pas les habitats les plus représentatifs utilisés par la rainette faux-grillon de l’Ouest. L’interprétation des tendances doit tenir compte de ce facteur.
4 Les données disponibles au moment de la rédaction du rapport de situation indiquaient un déclin de 30% (voir section 1).
5 Voir les sections 7.1.1 et 7.1.3 pour la description de ce qui constitue de l’habitat convenable et comment celui-ci est délimité.
6 Estimée par le nombre d’habitats de reproduction occupés et, lorsque disponible, par les indices d’abondance attribués aux chorales et les indices de viabilité des métapopulations (voir ÉRRFGOQ, 2000; 2010).
7 Une population est considérée viable lorsque la qualité de l’environnement dans laquelle elle se trouve et des échanges génétiques possibles avec d’autres populations locales (c-à-d. une métapopulation fonctionnelle), a de fortes chances de se maintenir à moyen et long terme (ÉRRFGOQ, 2000).
8 Ce type d’habitat largement utilisé par la rainette faux-grillon de l’Ouest (GLSLBC) n’est généralement pas répertorié de façon précise ou consistante par les systèmes actuels de classification des usages du territoire en raison des limites imposées par les superficies minimales cartographiables (ex.: les milieux humides occupés sont souvent très petits), de la détectabilité des éléments (ex.: difficulté de détection des éléments convenables sous le couvert forestier) ou de la fréquence de mise à jour (ex.: la variabilité des hydropériodes d’une année à l’autre fait en sorte que l’habitat utilisé n’est pas statique dans l’espace).
9 Ce système national de grilles de référence indique la zone géographique générale à l’intérieur de laquelle se trouve l’habitat essentiel et peut servir à diverses fins incluant la planification de l’usage du territoire et l’évaluation environnementale.
10 Afin de respecter les ententes de partage de données, les polygones détaillés (en jaune dans les figures de l’habitat essentiel au Québec) ne sont pas présentés dans les figures en Ontario. Cette information est cependant disponible et peut être demandée sur une base discrétionnaire en contactant Environnement Canada – Service canadien de la faune à l’adresse suivante : RecoveryPlanning_Pl@ec.gc.ca.
11 Planifier un avenir durable - Stratégie fédérale de développement durable pour le Canada.

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