Méné d’argent de l’ouest (Hybognathus argyritis) évaluation et rapport de situation du COSEPAC : chapitre 8

Facteurs limitatifs et menaces

Perte et dégradation de l’habitat

La perte de l’habitat, que ce soit par dégradation ou par fragmentation, est une sérieuse menace pour la survie du méné d’argent de l’Ouest dans la rivière Milk. L’équipe de rétablissement des poissons en péril dans la rivière Milk (Milk River Fish Species at Risk Recovery Team, 2007) a identifié un certain nombre d’activités existantes ou potentielles liées à l’utilisation de l’eau et qui contribuent à cette menace : 1) les changements de débit associés à la dérivation; 2) l’entretien du canal; 3) les projets de stockage de l’eau; 4) l’extraction d’eaux souterraines; 5) l’extraction d’eaux superficielles.

Le sud de l’Alberta est susceptible de conditions de sécheresse extrêmes. L’eau détournée de la rivière St. Mary a limité les effets de la sécheresse pendant la période d’augmentation (de mars à octobre) lorsque l’eau n’est pas disponible à des fins d’irrigation. Des discussions ont eu lieu en ce qui concerne l’entretien et la reconstruction du système du canal St. Mary. Les changements proposés recouvrent toute une gamme d’options, allant de l’abandon à l’augmentation de la capacité (Ministry of Environment de l’Alberta, 2004; Bureau of Reclamation des États-Unis, 2004) du réservoir et du débit. Quels que soient les résultats de ces discussions, des changements du débit du système du canal auront sans aucun doute des répercussions sur l’habitat disponible dans la rivière Milk (Milk River Fish Species at Risk Recovery Team, 2007). Il est difficile de se prononcer sur la nature précise de ces répercussions, étant donné l’incertitude en ce qui concerne l’avenir du canal. Toutefois, on peut s’attendre à trois scénarios possibles, selon les changements apportés. Des débits plus élevés pourraient avoir un effet supplémentaire sur la morphologie du chenal, dont les berges sont déjà sujettes à l’érosion pendant les périodes de fort débit, du printemps et de l’été. Bien que l’augmentation de la turbidité et de l’envasement qui découle de l’érosion des berges puisse profiter à l’espèce, la plus grande vitesse d’écoulement pourrait menacer l’habitat de fraye et de grossissement. Plus précisément, on prévoit qu’une augmentation du débit au-delà de la capacité existante de 650  par seconde du canal réduira de manière significative la probabilité que les œufs à la dérive s’établissent dans un habitat fluvial approprié; l’établissement dans le réservoir pourrait efficacement jouer le rôle de puits de population pour celle des ménés de l’Alberta (Milk River Fish Species at Risk Recovery Team, 2007; Clayton, comm. pers., 2008). Dans un autre ordre d’idées, l’abandon du canal, combiné à des conditions de sécheresse extrêmes, pourrait réduire le cours inférieur de la rivière Milk ainsi qu’une grande partie de l’habitat de l’espèce à une série de mares isolées à la fin de l’été, comme cela a été le cas à deux reprises au cours des 30 dernières années (Milk River Fish Species at Risk Recovery Team, 2007). À mesure que le canal prend de l’âge, le risque d’une défaillance de structure augmente, et la fréquence des réparations ira sans aucun doute en augmentant (Clayton et Pollard, comm. pers., 2008). Les sécheresses graves sont courantes dans le sud de l’Alberta (Pollard, 2003), et pourraient l’être encore plus, compte tenu des changements prévus des écosystèmes aquatiques découlant des changements climatiques planétaires (Poff et al., 2002; Schindler et Donahue, 2006). Plus particulièrement, comme la rivière Milk est située dans l’une des régions les plus arides du Canada, la poursuite des tendances à la baisse des quantités de neige dans les montagnes Rocheuses porte à croire que la fréquence des conditions de sécheresse ira en augmentant (Rood et al., 2005). Ces conditions seront en outre exacerbées par l’augmentation des besoins en eau à des fins d’irrigation.

On a examiné et on examine toujours la faisabilité de l’aménagement d’un barrage sur la rivière Milk, en amont de la ville de Milk River. Les effets possibles sur le méné d’argent de l’Ouest devront être pris en considération, plus particulièrment en ce qui concerne les régimes d’écoulement. Les changements associés à l’irrigation et aux retenues pourraient être un facteur limitatif important pour le méné d’argent de l’Ouest.

Les retenues altèrent les types d’habitat, les régimes d’écoulement, les charges sédimentaires, le microbiote et les températures de l’eau, et peuvent faire croître les risques d’introduction d’espèces (Quist et al., 2004). Ailleurs dans la région des Grandes Plaines, les modifications à l’habitat, particulièrement celles associées aux retenues, sont devenues un facteur limitatif sérieux pour le méné d’argent de l’Ouest (Cross et al., 1986). Les retenues ont probablement eu les effets cumulatifs les plus importants sur l’ichtyofaune du bassin ouest du Mississippi, y compris sur le H. argyritis (Cross et al., 1986; U.S. Geological Survey, 2002). En effet, elles altèrent le type d’habitat, stimulent l’introduction d’espèces exotiques et modifient les régimes d’écoulement, les charges sédimentaires et le microbiote (petits organismes, souvent microscopiques), ce qui entraîne la formation de ruisseaux qui sont généralement plus étroits, moins turbides, moins sujets aux variations du débit et de la température (Cross et al., 1986) et moins productifs. De tels changements des ruisseaux ont entraîné des changements de la diversité de l’habitat, et plusieurs espèces, dont le méné d’argent de l’Ouest, ont connu un déclin, puisqu’elles sont adaptées à des cours d’eau sablonneux peu profonds, aux débits très fluctuants, aux niveaux de turbidité élevés et aux températures estivales extrêmes (Cross et al., 1986). Des espèces autrefois abondantes et répandues ont maintenant cédé le pas à des planctophages pélagiques et à des carnivores qui se nourrissent à la vue, dont les salmonidés introduits (Cross et al., 1986).

Extraction d’eaux souterraines et superficielles

Les eaux souterraines et superficielles sont liées, mais leurs relations sont complexes. Une étude en cours sur ce sujet devrait être terminée en 2008 (Clayton et Pollard, comm. pers., 2008). Grove (1985) a découvert qu’il existe une perte naturelle de l’écoulement de surface dans la rivière Milk au profit des eaux souterraines. Au cours des mois d’hiver, lorsque les conditions de faible débit peuvent persister, une dérivation excessive des eaux souterraines pourrait avoir un effet sur la disponibilité et la qualité de l’habitat d’hivernage du méné d’argent de l’Ouest (Milk River Fish Species at Risk Recovery Team, 2007). Cependant, à l’heure actuelle, on ne dispose pas d’information sur l’habitat d’hivernage. Actuellement, aucun permis n’est exigé pour l’extraction d’eaux souterraines.

L’extraction d’eaux superficielles à des fins d’irrigation pourrait réduire l’habitat dans la rivière Milk, mais la menace est considérée comme faible, puisque seule une petite portion de l’écoulement disponible est retirée, étant donné que ces opérations ont lieu au cours de la période d’augmentation et que ces retraits sont régulés (Milk River Fish Species at Risk Recovery Team, 2007). Par ailleurs, des permis de détournement temporaire (p. ex. pour des activiés pétrolières ou gazières) sont délivrés tout au long de l’année, y compris pendant les périodes de débit d’étiage, bien qu’ils puissent être (et qu’ils aient été) retirés dans des conditions extrêmes de faible débit, comme cela s’est produit lorsque le canal a été fermé pour réparation. L’habitat d’hivernage du méné d’argent de l’Ouest peut être vulnérable à ce type d’extraction lorsque le débit est déjà faible. En plus de la perte d’eau courante et d’habitat physique, de basses teneurs en oxygène dissous durant l’hiver peuvent sérieusement avoir un effet sur la survie du méné d’argent de l’Ouest et d’autres espèces de poissons (Milk River Fish Species at Risk Recovery Team, 2007). Noton (1980) a conclu que le paramètre de qualité de l’eau dans la rivière Milk le plus important qui pouvait ne pas répondre aux besoins des poissons est l’oxygène dissous.

Le retrait d’eau à des fins d’irrigation pour l’agriculture et l’élevage représente actuellement la quatrième plus importante utilisation de l’eau au Canada et plus de 70 p. 100 des retraits d’eau pour l’irrigation prenant place dans le sud de l’Alberta et de la Saskatchewan. Plus de 18 000 ha sont desservis par la rivière Milk, qui fait partie du plus grand district d’irrigation de St. Mary, desservant 210 000 ha de terres agricoles du sud de l’Alberta (Great Canadian Rivers, 2007; Schindler et Donahue, 2006). Des études récentes (Dash, 2008) indiquent que le total des retraits d’eau a presque doublé depuis les années 1950, principalement en réponse à la demande agricole. Les niveaux d’eau de l’aquifère de la rivière Milk ont baissé de plus de 30 m entre les années 1950 et les années 1980, et la collecte de données en cours montre que cette baisse se poursuit.

Pâturage et pratiques agricoles et urbaines

La rivière Milk se caractérise par une grande charge de limon en suspension due à l’érosion continue des prairies et des berges environnantes (Willock, 1968). Willock (1968) a déclaré que l’augmentation des taux d’érosion liée à la canalisation à des fins d’irrigation et le surpâturage pourraient entraîner le déclin de la population du méné d’argent de l’Ouest ou la disparition de l’espèce de son aire de répartition canadienne et expliquer sa disparition de certaines rivières aux États-Unis. De même, Trautman (1957) croyait que le méné d’argent de l’Ouest, tout comme le méné d’argent de l’Est, n’a qu’une tolérance limitée face aux sédiments en suspension. Cependant, étant donné son abondance dans les eaux de haute turbidité, les fortes charges en suspension ne semblent pas limiter la répartition du méné d’argent de l’Ouest en Alberta. La teneur en limon et/ou le type de chenal semblent être corrélés avec les différences d’abondance dans le cours inférieur de la rivière Milk par rapport à la partie immédiatement en amont, près de la ville de Rivière Milk. En amont, où l’abondance de ménés est plutôt faible, la rivière Milk se caractérise par un chenal sinueux unique, où rapides, radiers et rigoles sont plus nombreux et où le niveau de turbidité est plus faible (RL&L, 2001), et ce chenal traverse d’autres formations de grès plus résistant à l’érosion (Willock, 1969b). Immédiatement en aval de ce secteur, la rivière est plutôt caractéristique de la rivière Missouri anastomosée, aux fonds de sable mobile. On ne disposait d’aucun renseignement permettant de comparer l’évolution temporelle des charges en suspension pour la rivière Milk (T. Clayton, comm. pers.).

La probabilité de pollution par des sources ponctuelles et diffuses entrant dans la rivière Milk à des niveaux qui menaceraient la survie du méné d’argent de l’Ouest est considérée comme faible à l’heure actuelle (Milk River Fish Species at Risk Recovery Team, 2007). Parmi les sources ponctuelles de pollution figurent les eaux de ruissellement et les rejets d’égouts ainsi que les déversements accidentels et les fuites de gaz, particulièrement aux franchissements de la rivière et de ses affluents. Les rejets accidentels de substances toxiques aux franchissements, aux ponts ou aux conduites indus, pourraient avoir de graves conséquences. L’étendue et la gravité des dommages à la communauté aquatique, dont le méné d’argent de l’Ouest, dépendraient de la substance rejetée, de l’emplacement du déversement, du moment de l’année (débit augmenté ou non) et du potentiel d’atténuation des conséquences. Aucun déversement de ce genre n’a été enregistré dans la rivière Milk, mais la possibilité, bien que faible, demeure; la circulation est importante à certains franchissements (p. ex., la moyenne de 2 700 traversées par jour sur le pont de l’autoroute 4, en 2003, dont 25 p. 100 par des camions). Plusieurs fuites de gaz se sont produites dans les dernières années (Milk River Species at Risk Recovery Team, 2007). La contamination de l’eau par des activités sismiques ou de forage est également une possibilité. Les puits d’eaux souterraines non couverts peuvent également poser problème, bien que des programmes de délivrance de permis et de couverture de puits aident à réduire au minimum cette menace (Ministry of Environment de l’Alberta, 2001).

Les sources diffuses de pollution dans les environs de la rivière Milk, qui se limitent principalement au ruissellement des pesticides et des fertilisants d’usage agricole, ne sont pas considérées comme des préoccupations importantes. La plupart des terres cultivées irriguées dans le bassin de la rivière Milk se trouvent à l’intérieur d’un rayon de 50 km de la ville de Milk River, et il y a un autre petit secteur situé en amont de la rivière North Milk, près de Del Bonita. Habituellement, presque partout, les terres ne peuvent pas être cultivées à moins de 400 m de la rivière à cause du terrain accidenté le long des berges, ce qui réduit le risque de contamination directe de la rivière. La période de croissance de la plupart des cultures coïncide en outre avec la période de dérivation, lorsque les débits sont habituellement les plus élevés, assurant ainsi une dilution importante. La lixiviation des résidus de fertilisants a diminué de manière significative dans les dernières années en raison des coûts élevés de la fertilisation et du pompage de l’eau (Milk River Species at Risk Recovery Team, 2007). Néanmoins, les concentrations de nutriments peuvent être à la hausse sur les sites en amont. La qualité de l’eau dans le cours principal change également avec les saisons en réponse à l’augmentation du débit, avec des hausses des solides dissous totaux, de la conductivité et des concentrations de sel (sodium) lorsque la dérivation est arrêtée pendant les mois d’hiver (Milk River Fish Species at Risk Recovery Team, 2007).

Processus naturels

La rivière Milk, en Alberta, est située dans une région géographique sujette à des fluctuations annuelles et saisonnières extrêmes des conditions météorologiques qui risquent d’être exacerbées par les changements climatiques. Ces fluctuations, ajoutées à l’influence des humains sur le système fluvial, peuvent limiter la répartition et l’abondance du méné d’argent de l’Ouest.

Bien que le Canada soit reconnu comme un pays où l’eau douce abonde (Gleick, 2002), il faut garder à l’esprit la variabilité régionale de l’alimentation. Le sud de l’Alberta, par exemple, situé à l’ombre des Rocheuses, n’a que des taux de précipitation annuels relativement peu élevés et représente l’une des régions les plus sèches du pays (Schindler et Donahue, 2006). De plus, il est sujet à des sécheresses périodiques et a été reconnu comme un des principaux secteurs de dégradation de l’environnement causée par le réchauffement de la planète (EEM, 2005).

Des vestiges archéologiques (voir Schindler et Donahue, 2006) indiquent que les sécheresses graves et de longue durée (sur plusieurs décennies) ne sont pas rares dans l’ouest des prairies. Les sécheresses des années 1930 et les températures élevées plus récentes ainsi que les faibles précipitations de 1998 à 2004 ne se comparent pas aux sécheresses des XVIIIe et XIXe siècles. Malgré les conditions historiques apparemment plus douces du XXe siècle, la moyenne de l’évapotranspiration annuelle dépassait la moyenne des précipitations (Schindler et Donahue, 2006). Les précipitations annuelles ont diminué de 14 à 24 p. 100 dans le sud des Prairies depuis les années 1980, alors qu’au même moment, la région a connu un réchauffement de 1 à 4 ºC, la plus grande partie ayant eu lieu depuis les années 1970.

Plusieurs chercheurs (Déry et Wood, 2005; Rood et al., 2005; Barnett et al., 2005) ont déterminé les tendances à long terme des débits des principales rivières de la région, mais les analyses ne reflètent pas les tendances durant les saisons où la demande en eau est à son maximum, comme c’est le cas pendant les mois d’été, soit de mai à août, lorsque l’utilisation agricole et urbaine est à son point culminant. Les besoins de la flore et de la faune aquatiques sont également à leur niveau le plus élevé pendant cette période. Les températures de l’eau plus élevées, les teneurs en oxygène à leur plus bas et les débits faibles nuisent aux organismes d’eaux froides qui vivent dans les rivières et qui se reproduisent au printemps ou à l’automne (Schindler et Donahue, 2006). Bien que les débits annuels dans les principaux bassins du sud-ouest des prairies n’aient présenté qu’une faible diminution au cours du XXe siècle (Déry et Wood, 2005; Rood et al., 2005), Schindler et Donahue (2006) ont montré que les débits estivaux actuels sont de 20 à 84 p. 100 plus faibles qu’au début du XXe siècle. Les tendances à plus long terme de nombreuses rivières du sud de l’Alberta au cours de l’été subissent une sursollicitation ou une baisse en dessous des niveaux naturels (State of the Environment de l’Alberta, 2008). On attribue cette baisse à l’aménagement de barrages, aux prélèvements d’eau et au réchauffement. Les bassins hydrographiques sans barrage et/ou prélèvements d’eau montrent une baisse moins importante (de 20 à 30 p. 100), alors que ceux où des retenues et des prélèvements d’eau à grande échelle ont été mis en place présentent des baisses plus importantes (de 40 à 80 p. 100), selon l’échelle de l’incidence (Schindler et Donahue, 2006). Toutes les grandes rivières traversent des régions semi-arides et subhumides où la moyenne de l’évapotranspiration annuelle dépasse les précipitations annuelles. L’agriculture de ces régions dépend des réservoirs qui recueillent les eaux de fonte printanière de l’est des Rocheuses, et seulement environ 20 p. 100 du ruissellement retourne vers les rivières (Schindler et Donahue, 2006).

La plupart des modèles climatiques prévoient un réchauffement supplémentaire de 1 à 2 ºC et de légères augmentations des précipitations d’ici la fin du XXIe siècle (CCIS, 2007). Ces augmentations prévues sont beaucoup moins importantes que l’augmentation prévue de 55 p. 100 de l’évapotranspiration imputable à l’élévation de la température. Les prairies du sud seront vraisemblablement beaucoup plus sèches (Schindler et Donahue, 2006), et il y aura beaucoup moins d’eaux de fonte captées par les réservoirs. Il pourrait donc devenir de plus en plus difficile de maintenir les régimes d’écoulement estivaux actuels et l’habitat des poissons.

Introductions d’espèces

Les introductions d’espèces pourraient menacer la faune indigène de la rivière Milk par divers mécanismes, dont la prédation, l’hybridation, la compétition pour les ressources, l’introduction de maladies et de parasites exotiques et la dégradation de l’habitat (Milk River Fish Species at Risk Recovery Team, 2007). Jusqu’à maintenant, la perchaude est la seule espèce non indigène qui ait été observée dans l’habitat du méné d’argent de l’Ouest, mais le réservoir Fresno contient un certain nombre d’espèces prédatrices, notamment la truite arc-en-ciel (Onchorhynchus mykiss), le doré jaune (Sander vitreus), la perchaude, le grand brochet et la marigane noire (Pomoxis nigromaculatus), ainsi que d’autres espèces introduites comme le grand corégone et la queue à tache noire (Notropis hudsonius) (Montana Fish, Wildlife and Parks, 2004). Des queues à tache noire ont également été observées dans le tronçon de la rivière situé entre la frontière internationale et le réservoir (Stash, 2001). Certaines de ces espèces ont des besoins particuliers en matière d’habitat qui peuvent ne pas être remplis dans le cours inférieur de la rivière Milk; d’autres sont des espèces généralistes qui pourraient se répandre en Alberta.

Autres menaces

L’échantillonnage scientifique peut également représenter une menace pour le méné d’argent de l’Ouest. Cette menace est considérée comme faible puisqu’elle implique des échantillonnages d’individus vivants et peut facilement être atténuée, en étant réglementé par délivrance de permis aux termes de la LEP (Fish Species at Risk Recovery Team de la rivière Milk, 2007).

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