Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la lespédèze de Virginie (Lespedeza virginica) au Canada Mise à jour 2000

lespédèze de Virginie

Espèce en voie de disparition 2000

COSEWIC
Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada


COSEPAC
Comité sur la situation des espèces en péril au Canada

Les rapports de situation du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l’on croit en péril. On peut citer le présent rapport de la façon suivante :

Nota : Toute personne souhaitant citer l’information contenue dans le rapport doit indiquer le rapport comme source (et citer l’auteur); toute personne souhaitant citer le statut attribué par le COSEPAC doit indiquer l’évaluation comme source (et citer le COSEPAC). Une note de production sera fournie si des renseignements supplémentaires sur l’évolution du rapport de situation sont requis.

COSEPAC. 2000. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la lespédèze de Virginie (Lespedeza virginica) au Canada. - Mise à jour. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. vi + 10 p.

CEDAR, K. 1999. Rapport de situation du COSEPAC sur la lespédèze de Virginie (Lespedeza virginica) au Canada – Mise à jour, in Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la lespédèze de Virginie (Lespedeza virginica) au Canada – Mise à jour. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. Pages 1-10.

PRATT, P.D. 1986. COSEWIC status report on the slender bush-clover Lespedeza virginica in Canada. Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada. 33 p.

Note de production

Le rapport préparé à l'origine par l'auteure et utilisé pour la désignation de cette espèce a été modifié par Erich Haber, coprésident, Groupe des spécialistes des espèces, sur les plantes et lichens, de façon à être plus conforme au modèle de présentation adopté en 2001. On y a aussi ajouté quelques renseignements supplémentaires provenant du rapport de Pratt (1986), de même que des cartes de répartition et des photographies de fleurs.

Also available in English under the title COSEWIC assessment and update status report on the slender bush-clover Lespedeza virginica in Canada .

Lespédèze de Virginie – K. Cedar/Ojibway Nature Centre

© Ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 2002
de catalogue CW69-14/135-2002F-IN
ISBN 0-662-87121-9

Sommaire de l’évaluation – Mai 2000

Nom commun : Lespédèze de Virginie

Nom scientifique: Lespedeza virginica

Statut : Espèce en voie de disparition

Justification de la désignation : Une espèce très limitée sur le plan géographique comptant moins de 250 plantes en péril en raison d’une faible grenaison, des changements de succession de l’habitat, de la fluctuation de la taille des sous-populations et de la perte continue de plantes.

Répartition : Ontario

Historique du statut : Espèce désignée en voie de disparition en avril 1986. Réexamen et confirmation du statut en avril 1999 et en mai 2000. L’évaluation de mai 2000 est fondée sur de nouveaux critères quantitatifs, qui ont été appliqués aux données du rapport de situation d'avril 1999.

La lespédèze de Virginie (Lespedeza virginica (L.) Britt.) est une plante herbacée vivace mesurant habituellement moins de 1 m de hauteur et produisant une ou plusieurs tiges pubescentes dressées se ramifiant parfois près du sommet de la plante. Les feuilles, nombreuses et fortement ascendantes, consistent en trois folioles linéaires à oblongues-étroites, généralement pubescentes. Les fleurs, violettes et ressemblant à des fleurs de pois, sont portées en petits nombres dans de courts racèmes à l'aisselle des feuilles; elles apparaissent entre août et septembre. Les fruits consistent en gousses légèrement pubescentes, de 4 à 7 mm de longueur.

La lespédèze de Virginie se rencontre aux États-Unis depuis la Nouvelle-Angleterre et le Kansas jusqu'en Floride et au Texas. Au Canada, on la trouve dans deux endroits de la ville de Windsor, dans le Sud-Ouest de l'Ontario.

L'espèce pousse dans les vestiges de prairie à grandes graminées, en sol sableux.

L'espèce a besoin de terrains dégagés pour l'établissement de ses semis. Elle semble incapable de se régénérer en présence d'un ombrage dense ou de tolérer des niveaux même modérés de compétition interspécifique.

Lorsque l'espèce a été désignée espèce en voie de disparition en 1986, on en connaissait une seule population, comptant quelque 150 sujets. En 1997, deux petites populations existaient, comptant au total moins de 200 sujets.

L'ombrage et la compétition interspécifique résultant de la succession végétale sont des menaces pour l'espèce, tout comme la destruction involontaire des plantes dans les sites actuellement protégés.

L'espèce n'a aucune caractéristique ni importance spéciale.

Bien qu'elle ait été désignée espèce en voie de disparition au Canada en 1986, la lespédèze de Virginie ne bénéficie actuellement d'aucune protection en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition de l'Ontario.

Les deux sites de Windsor se trouvent dans des aires protégées, où l'espèce fait l'objet d'un suivi et où son habitat est géré en permanence.

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) détermine la situation, à l’échelle nationale, des espèces, sous-espèces, variétés et populations (importantes à l’échelle nationale) sauvages jugées en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes des groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles, poissons, mollusques, lépidoptères, plantes vasculaires, lichens et mousses.

Le COSEPAC est formé de représentants des organismes provinciaux et territoriaux responsables des espèces sauvages, de quatre organismes fédéraux (Service canadien de la faune, Agence Parcs Canada, ministère des Pêches et des Océans et Partenariat fédéral en biosystématique) et de trois organismes non gouvernementaux, ainsi que des coprésidents des groupes de spécialistes des espèces. Le Comité se réunit pour examiner les rapports sur la situation des espèces candidates.

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le comité avait pour mandat de réunir les espèces sauvages en péril sur une seule liste nationale officielle, selon des critères scientifiques. En 1978, le COSEPAC (alors appelé CSEMDC) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. Les espèces qui se voient attribuer une désignation lors des réunions du comité plénier sont ajoutées à la liste.

Service canadien de la faune

Le Service canadien de la faune d’Environnement Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.

Nom scientifique

Lespedeza virginica (L.) Britt.

Nom commun

lespédèze de Virginie

Famille

Fabacées (légumineuses)

Grand groupe végétal

Dicotylédones

La lespédèze de Virginie est une plante herbacée vivace mesurant habituellement moins de 1 m de hauteur et produisant une ou plusieurs tiges pubescentes dressées se ramifiant parfois près du sommet de la plante. Les feuilles, nombreuses et fortement ascendantes, consistent en trois folioles linéaires à oblongues-étroites, généralement pubescentes. Les fleurs, violettes et ressemblant à des fleurs de pois, sont portées en petits nombres dans de courts racèmes, à l'aisselle des feuilles, et apparaissent entre août et septembre (figure 1). Les fruits consistent en gousses légèrement pubescentes, de 4 à 7 mm de longueur.

Figure 1. Inflorescences de lespédèze de Virginie (en haut, K. Cedar; en bas, P. Pratt).

Figure 1.  Inflorescences de lespédèze de Virginie (en haut, K. Cedar; en bas, P. Pratt).

Figure 1.  Inflorescences de lespédèze de Virginie (en haut, K. Cedar; en bas, P. Pratt).

La lespédèze de Virginie se trouve aux États-Unis, depuis la Nouvelle-Angleterre et le Kansas jusqu'en Floride et au Texas (figure 2).

Au Canada, l'espèce n'a été observée que dans le comté d'Essex, dans le Sud-Ouest de l'Ontario (figure 2). À l'heure actuelle, on connaît deux sites indigènes : le parc Ojibway et le Tallgrass Prairie Heritage Park, tous deux situés dans les limites de la ville de Windsor.

Figure 2. Répartitions mondiale (image du haut) et ontarienne de la lespédèze de Virginie (tiré de Gillett (1984) dans Argus et al., 1982-1987). Dans la carte de l'Ontario, le cercle foncé représente les deux sites de Windsor et le cercle vide représente la localité historique originale de Leamington.

Figure 2.  Répartitions mondiale (en haut) et ontarienne (en bas) de la lespédèze de Virginie (tiré de Gillett (1984) dans Argus et al., 1982-1987). Dans la carte de l'Ontario, le cercle foncé représente les deux sites de Windsor et le cercle vide représente la localité historique originale de Leamington.

En Ontario, la lespédèze de Virginie pousse dans des vestiges de prairie, dans le comté d'Essex. Toutes les observations récentes ont été faites dans des secteurs affichant de nettes similitudes écologiques. Il s'agit de terrains dégagés secs à mésiques-secs, à substrat sableux, à sol minéral exposé, où la strate herbacée est dominée par une association spécifique de plantes de prairie à feuilles larges (Pratt, 1986).

La présence apparemment nécessaire d'un sol minéral exposé donne à penser que la lespédèze de Virginie n'est probablement présente que brièvement dans un site donné, à moins qu'une perturbation quelconque ne maintienne les conditions environnementales qui lui conviennent (Pratt, 1986).

Le site du Tallgrass Prairie Heritage Park est peu à peu envahie par des plantes herbacées et ligneuses et ne compte pratiquement plus de sol minéral exposé. La succession végétale constitue une grave menace pour la survie de la lespédèze de Virginie dans la localité. Une perturbation contrôlée, du genre raclage du sol, pourrait assurer la persistance de l'habitat, mais un brûlage dirigé, effectué régulièrement, pourrait suffire à maintenir un habitat convenable pour l'espèce dans le site.

Dans le site du parc Ojibway, la couverture végétale a augmenté de 5 p. 100 depuis sa désignation comme aire protégée en 1992. L'habitat consiste en une clairière sableuse dégagée, avec de vastes secteurs de sol minéral exposé. La population actuelle de lespédèze de Virginie occupe moins de 1 p. 100 de la clairière. Les espèces associées sont le Lespedeza capitata, le Lespedeza intermedia, le Lespedeza hirta, le Lechea villosa, le Lupinus perennis et le Scleria pauciflora. La vaste superficie d'habitat apparemment convenable, alliée au rythme lent de l'envahissement par d'autres espèces, offre à la lespédèze de Virginie une excellente occasion d'étendre sa population dans la clairière.

Depuis 1985, on cultive la lespédèze de Virginie dans les jardins du Ojibway Nature Centre, en guise de précaution contre une disparition catastrophique du site du Tallgrass Prairie Heritage Park. On a réussi sans peine à faire germer dans le sable des graines provenant du parc, mais les sujets florifères matures n'ont produit que quelques centaines de graines, ce qui pourrait limiter leur capacité à coloniser un nouvel habitat.

Dernièrement, le Rural Lambton Stewardship Network a également réussi à faire germer des graines provenant du site du Tallgrass Prairie Heritage Park. L'organisme tentera de propager les semis en grand nombre dans les futurs sites de rétablissement de la prairie à grandes graminées du Sud-Ouest de l'Ontario (Delaney, comm. pers., 1997). [On trouvera d'autre information sur la biologie de l'espèce dans le rapport de situation original rédigé par Pratt (1986).]

L'espèce a besoin de terrains dégagés pour que ses semis s'établissent. Elle semble incapable de se régénérer en présence d'un ombrage dense ou de tolérer des niveaux même modérés de compétition interspécifique.

Jusqu'en 1977, on pensait que la lespédèze de Virginie avait disparu du Canada, étant donné que le seul spécimen recensé avait été récolté par John Macoun, le 30 juillet 1892, à Leamington, en Ontario (Pratt, 1986). Cet endroit s'est fortement urbanisé au cours du siècle dernier, et on n'y a jamais retrouvé la population originale. Toutefois, en 1977, Joe Johnson a signalé la présence de la lespédèze de Virginie dans une localité proche du chemin Titcombe, à Windsor, en Ontario. Cette population a par la suite fait l'objet d'un suivi annuel; en 1984, elle comptait quelque 150 sujets (Pratt, 1986).

Le 30 août 1979, Paul Pratt a découvert une population d'environ 50 sujets à proximité du parc Ojibway, dans la ville de Windsor, en Ontario. Toutefois, en 1984, après plusieurs années d'utilisation par les motocyclistes hors route, le site avait perdu sa végétation, et on n'y a plus retrouvé la population de lespédèzes (Pratt, 1986).

En juin 1993, K. Cedar et Paul Pratt ont découvert un sujet au bord d'un sentier dans le Black Oak Heritage Park, mais on n'a pu retrouver ce sujet ni aucun autre à proximité malgré une recherche intensive effectuée en 1997.

  1. Ville de Windsor, chemin Titcombe, aujourd'hui dans le Tallgrass Prairie Heritage Park

    22 sujets, dont 8 fructifères et 14 non fructifères, sur une superficie d'environ 30 (vérifié le 27 septembre 1997); il s'agit donc d'un déclin continu par rapport à l'effectif de 150 sujets dénombré en 1984. Il faudra assurer la gestion de cet habitat étant donné qu'il n'y a aucun autre milieu qui convienne à l'espèce à proximité.

  2. Ville de Windsor, Ojibway Parkway, aujourd'hui le parc Ojibway

    160 sujets, dont la majorité sont fructifères, sur une superficie d'environ 15 m² (population retrouvée le 27 septembre 1997); il existe actuellement une grande quantité de milieux inoccupés qui conviendraient à l'espèce dans cette localité.

Un sujet unique poussant au bord d'un sentier de randonnée a été observé le 15 juin 1993 dans le Black Oak Heritage Park (ville de Windsor). La présence de la plante n'a pu être confirmée le 27 septembre 1997, et on présume qu'elle a disparu.

M.J. Oldham (1993) fait état de la présence de la lespédèze de Virginie dans le comté de Lambton, en se fondant sur la mention de l'espèce dans le Pinery Provincial Park, signalée dans le rapport sur les zones sensibles du comté de Lambton (University of Waterloo, 1980). Cette mention n'a cependant pas été confirmée, et aucun autre herborisateur fréquentant le parc n'a signalé la présence de l'espèce. Oldham considère que la mention restera douteuse tant qu'on n'apportera pas de preuves à l'appui (Oldham, comm. pers., 1997).

Un facteur limitatif pour la lespédèze de Virginie est sa dépendance à l'égard des perturbations occasionnelles pour maintenir un milieu peu compétitif et des conditions de plein soleil. La tendance, dans les aires protégées, est plutôt de laisser libre cours à la succession végétale et d'empêcher toute perturbation de la végétation. Avec le temps, les sites actuels finiront ainsi par ne plus convenir à l'espèce, à moins que les plans de gestion ne tiennent compte du problème.

Un autre facteur limitatif pourrait être la production relativement faible de graines, qui diminue la capacité de la lespédèze de Virginie d'envahir rapidement les milieux convenables.

Les perturbations provoquées par les humains constituent par ailleurs toujours une menace immédiate pour l'espèce, mais pas autant qu'en 1985. Les sites du Tallgrass Prairie Heritage Park et du parc Ojibway seraient toutes deux affectées par le dépôt d’ordures ou par l'enlèvement de sol.

L'unique sujet connu du Black Oak Heritage Park a probablement été détruit par les véhicules tous terrains.

Certaines caractéristiques biologiques ont aussi contribué à la désignation originale de l'espèce comme espèce en voie de disparition, soit sa dépendance à l'égard du sol minéral exposé et son incapacité à se régénérer en présence d'un ombrage dense ou à soutenir des niveaux modérés de compétition interspécifique (Pratt, 1986).

L'espèce n'a aucune caractéristique ni importance spéciale.

Bien qu'elle ait été désignée espèce en voie de disparition au Canada en 1986, la lespédèze de Virginie n'est toujours pas protégée en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition de l'Ontario.

Depuis 1986, diverses mesures ont été adoptées pour favoriser la survie de l'espèce dans la province. On a notamment éliminé la menace posée par le développement résidentiel dans tous les sites actuellement connus.

La Fondation du patrimoine ontarien a fait l'acquisition de l'emplacement de la colonie actuelle du chemin Titcombe en 1990, et le terrain est administré par la ville de Windsor comme partie du Tallgrass Prairie Heritage Park. La protection de ce site a éliminé la menace posée par le développement et réduit l'impact des activités humaines sur l'espèce.

La ville de Windsor a fait l'acquisition du site de l'Ojibway Parkway et l'a incorporée en 1992 au parc Ojibway, une aire protégée. Comme ce site, une vaste sablière, est maintenant protégé, les motocyclettes hors route y sont interdites, et les plantes ont pu recoloniser les sables exposés.

Le brûlage dirigé a été utilisé comme méthode de gestion dans les sites du Tallgrass Prairie Heritage Park et du parc Ojibway pour maintenir le caractère dégagé de chaque habitat. Les bienfaits de la méthode pour le L. virginica sont notamment de réduire la compétition des espèces ligneuses et d'accroître la superficie de sol minéral exposé pour l'établissement des semis.

La lespédèze de Virginie a été désignée espèce en voie de disparition en 1986 parce qu'on en connaissait à l'époque une seule population, d'environ 150 sujets. Une menace très lourde pesait aussi sur l'espèce : le risque de développement résidentiel, car le site se trouvait sur un terrain privé. On observe maintenant la lespédèze de Virginie dans deux sites dans la ville de Windsor. Sa population actuelle (en 1997) compte moins de 200 sujets. L'espèce se trouve aujourd'hui dans des aires protégées, où elle fait l'objet d'un suivi et où son habitat est géré afin de réduire au minimum la compétition des autres plantes.

Pour réaliser les travaux sur le terrain et rédiger le présent rapport, l'auteure a pu profiter des connaissances spécialisées et de l'aide inestimables de Paul Pratt. Kim Delaney a fourni de l’information sur la multiplication de la lespédèze de Virginie par le Rural Lambton Stewardship Network. De leur côté, Michael Oldham et Dorothy Tiedje ont fourni des renseignements sur la mention provenant du comté de Lambton. Le projet a été financé par le Service canadien de la faune d'Environnement Canada.

Delaney, Kim. 1997. Communication personnelle. Kim Delaney est spécialiste de la prairie à grandes graminées auprès du Rural Lambton Stewardship Network.

Gillett, J.M. 1984. Lespedeza virginica, dans Argus, G.W., K.M. Pryer, D.J. White et C.J. Keddy (éd., 1982-1987) Atlas des plantes vasculaires rares de l’Ontario. Parties 1-4. Musée national des sciences naturelles, Ottawa.

Oldham, M.J. 1993. Distribution and Status of the Vascular Plants of Southwestern Ontario. ÉBAUCHE. Ministère des Richesses naturelles de l'Ontario. Aylmer, Ontario. 150 p.

Oldham, M.J. 1997. Communication personnelle. Michael J. Oldham, botaniste au Centre d'information sur le patrimoine naturel, est une autorité en matière de plantes rares en Ontario.

Pratt, P. D.1986. Status Report on Slender Bush Clover, Lespedeza virginica (L.) Britt. (Fabaceae), an Endangered Species in Canada. Service des parcs et des loisirs, Windsor Department of Parks and Recreation, Ontario. 26 p.

University of Waterloo, Sensitive Areas Study Team.1980. Lambton County Preliminary Environmental Sensitive Areas Study. Préparé pour le Lambton County Planning Department.

Détentrice d'un B.Sc. en biologie, Karen Cedar travaille au Ojibway Nature Centre du Windsor Parks and Recreation de la ville de Windsor depuis 1991. Elle a été coordonnatrice pour l'Atlas des arbres de l'Ontario et a effectué de nombreux relevés de plantes à Windsor et à LaSalle. Elle est coauteure du Life Science Inventory de la Spring Garden Unit, dans la zone d'intérêt naturel et scientifique d'Ojibway Prairie Remains.

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