Bouleau flexible (Betula lenta) programme de rétablissement 2016 : partie 1

Partie 1 – Addition du gouvernement fédéral au Programme de rétablissement du bouleau flexible (Betula lenta) en Ontario, préparée par Environnement et Changement climatique Canada

Préface

En vertu de l'Accord pour la protection des espèces en péril (1996), les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d'établir une législation et des programmes complémentaires qui assureront la protection efficace des espèces en péril partout au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (L.C. 2002, ch. 29) (LEP), les ministres fédéraux compétents sont responsables de l'élaboration des programmes de rétablissement pour les espèces inscrites comme étant disparues du pays, en voie de disparition ou menacées et sont tenus de rendre compte des progrès réalisés dans les cinq ans suivant la publication du document final dans le Registre public des espèces en péril.

La ministre de l'Environnement et du Changement climatique est la ministre compétente en vertu de la LEP du bouleau flexible et a élaboré la composante fédérale (partie 1) du programme de rétablissement, conformément à l'article 37 de la LEP. Dans la mesure du possible, le programme de rétablissement a été préparé en collaboration avec le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l'Ontario, définie en vertu du paragraphe 39(1) de la LEP. L'article 44 de la LEP autorise la ministre à adopter en tout ou en partie un plan existant pour l'espèce si ce plan respecte les exigences de contenu imposées par la LEP au paragraphe 41(1) ou 41(2). La province de l'Ontario a dirigé l'élaboration du Programme de rétablissement du bouleau flexible ci-joint (partie 2), en collaboration avec Environnement et Changement climatique Canada. La province de l'Ontario a également dirigé l'élaboration de la Déclaration du gouvernement jointe au présent document (partie 3). Cette déclaration est la réponse stratégique du gouvernement de l'Ontario au programme de rétablissement provincial; elle résume les mesures prioritaires que le gouvernement de l'Ontario entend prendre et soutenir.

La réussite du rétablissement de l'espèce dépendra de l'engagement et de la collaboration d'un grand nombre de parties concernées qui participeront à la mise en œuvre des directives formulées dans le présent programme. Cette réussite ne pourra reposer seulement sur Environnement et Changement climatique Canada ou sur toute autre autorité responsable. Tous les Canadiens et les Canadiennes sont invités à appuyer ce programme et à contribuer à sa mise en œuvre pour le bien du bouleau flexible et de l'ensemble de la société canadienne.

Le présent programme de rétablissement sera suivi d'un ou de plusieurs plans d'action qui présenteront de l'information sur les mesures de rétablissement qui doivent être prises par Environnement et Changement climatique Canada et d'autres autorités responsables et/ou organisations participant à la conservation de l'espèce. La mise en œuvre du présent programme est assujettie aux crédits, aux priorités et aux contraintes budgétaires des autorités responsables et organisations participantes.

Le programme de rétablissement établit l'orientation stratégique visant à arrêter ou à renverser le déclin de l'espèce, incluant la désignation de l'habitat essentiel dans la mesure du possible. Il fournit à la population canadienne de l'information pour aider à la prise de mesures visant la conservation de l'espèce. Lorsque de l'habitat essentiel est désigné, dans un programme de rétablissement ou dans un plan d'action, il peut y avoir des incidences réglementaires futures, selon l'endroit où se trouve l'habitat essentiel désigné. La LEP exige que l'habitat essentiel désigné se trouvant à l'intérieur d'un parc national dénommé et décrit à l'annexe 1 de la Loi sur les parcs nationaux du Canada, le parc urbain national de la Rouge créé par la Loi sur le parc urbain national de la Rouge, d'une zone de protection marine sous le régime de la Loi sur les océans, d'un refuge d'oiseaux migrateurs sous le régime de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs ou d'une réserve nationale de la faune sous le régime de la Loi sur les espèces sauvages du Canada, soit décrit dans la Gazette du Canada, après quoi les interdictions relatives à la destruction de cet habitat seront appliquées. Pour l'habitat essentiel se trouvant sur d'autres terres domaniales, la ministre compétente doit, soit faire une déclaration sur la protection juridique existante, soit prendre un arrêté de manière à ce que les interdictions relatives à la destruction de l'habitat essentiel soient appliquées. En ce qui concerne tout élément de l'habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial, si la ministre compétente estime qu'une partie de l'habitat essentiel n'est pas protégée par des dispositions ou des mesures en vertu de la LEP ou d'autre loi fédérale, ou par les lois provinciales ou territoriales, elle doit, comme le prévoit la LEP, recommander au gouverneur en conseil de prendre un décret visant l'interdiction de détruire l'habitat essentiel. La décision de protéger l'habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial et n'étant pas autrement protégé demeure à la discrétion du gouverneur en conseil.

Remerciements

Les premières ébauches de la présente addition fédérale ont été rédigées par Judith Jones (Winter Spider Eco-consulting) et Holly Bickerton (écologiste-conseil). Les personnes suivantes ont également participé à la préparation et à la révision du présent document : Angela McConnell, Angela Darwin, Lee Voisin (Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune – Ontario) et Paul Johanson (Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune – Région de la capitale nationale). Amelia Argue (ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l'Ontario) et Sean Fox (Arboretum de l'Université de Guelph) ont fourni de l'information utile pour l'élaboration du programme de rétablissement. Madeline Austen, Krista Holmes et Lesley Dunn (Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune – Ontario) ainsi que Aileen Rapson, Amanda Fracz, Eric Snyder, Mike Oldham, Sam Brinker, David Bradley et Jim Mackenzie (ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l'Ontario) ont examiné le présent document et ont fourni des observations et des conseils au cours de son élaboration.

Des remerciements sont aussi adressés à toutes les autres parties qui ont fourni des conseils et des commentaires ayant permis d'enrichir le programme de rétablissement, dont diverses organisations et membres de communautés autochtones, propriétaires, citoyens et intervenants qui ont fait part de leurs idées ou participé aux réunions de consultation.

Ajouts et modifications apportés au document adopté

Les sections suivantes ont été incluses pour satisfaire à des exigences particulières de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral qui ne sont pas abordées dans le Programme de rétablissement du bouleau flexible (Betula lenta) en Ontario (partie 2) et pour présenter des renseignements à jour ou additionnels.

Environnement et Changement climatique Canada adopte le programme de rétablissement de l'Ontario (partie 2), à l'exception de la section 2, « Rétablissement ». En remplacement de la section 2, Environnement et Changement climatique Canada a établi un objectif en matière de population et de répartition qui est fondé sur le but du rétablissement provincial et adopte les mesures menées par le gouvernement de l'Ontario ainsi que les mesures appuyées par le gouvernement de l'Ontario qui sont énoncées dans le document intitulé Bouleau flexible – Déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissementNote2de bas de page (partie 3) comme stratégies et approches générales pour l'atteinte des objectifs en matière de population et de répartition.

En vertu de la LEP, il existe des exigences et des processus particuliers concernant la protection de l'habitat essentiel. Ainsi, les énoncés du programme de rétablissement provincial concernant la protection de l'habitat de l'espèce peuvent ne pas correspondre directement aux exigences fédérales. Les mesures de rétablissement visant la protection de l'habitat sont adoptées, cependant on évaluera à la suite de la publication de la version finale du programme de rétablissement fédéral si ces mesures entraîneront la protection de l'habitat essentiel en vertu de la LEP.

1. Information sur la situation de l'espèce

Le bouleau flexible est inscrit à titre d'espèce en voie de disparitionNote3de bas de page à l'annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) fédérale. En Ontario, elle est désignée comme espèce en voie de disparitionNote4de bas de page aux termes de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD) de la province.

Le bouleau flexible est jugé non en périlNote5de bas de page (G5) à l'échelle mondiale. Au Canada, l'espèce est considérée comme gravement en péril (N1). Elle est également considérée comme gravement en péril (S1) en Ontario. Aux États-Unis, l'espèce est jugée non en péril (N5) à l'échelle nationale et est considérée comme gravement en péril à non en péril (S1-S5) dans 20 États américains compris dans son aire de répartition (NatureServe, 2014; annexe A).

On estime que moins de 1 % de l'aire de répartition mondiale de l'espèce se trouve au Canada (Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada [COSEWIC], 2006).

2. Résumé du caractère réalisable du rétablissement

D'après les quatre critères suivants qu'Environnement et Changement climatique Canada utilise pour définir le caractère réalisable du rétablissement, le rétablissement du bouleau flexible comporte des inconnues. Conformément au principe de précaution, un programme de rétablissement complet a été élaboré, tel qu'il convient de faire lorsque le rétablissement est déterminé comme étant réalisable.

  1. Des individus de l'espèce sauvage capables de se reproduire sont disponibles maintenant ou le seront dans un avenir prévisible pour maintenir la population ou augmenter son abondance.

    Oui. Des travaux de terrain récents (2010) ont permis de confirmer la présence de neuf jeunes individus naturels de l'espèce dans la région du Niagara (Ontario) et de neuf autres individus vivants, issus de graines provenant des individus naturels, poussant à proximité. Au moins 44 autres individus, plantés dans l'Arboretum de l'Université de Guelph (University of Guelph) en Ontario, ont été cultivés à partir de graines d'arbres provenant de la région du Niagara; des graines provenant de ces arbres pourraient être utilisées à des fins de rétablissement (COSEWIC, 2006; Zoladeski et Hayes, 2013; S. Fox, comm. pers., 2014). Les individus plantés et les individus naturels produisent des graines (et sont donc capables de se reproduire). Le bouleau flexible est également présent dans l'État voisin de New York, où il n'est pas en péril; il pourrait être possible d'introduire des individus provenant de populations situées à proximité, au besoin, pour atteindre l'objectif établi en matière de population et de répartition. Si cela était nécessaire, l'introduction d'individus pourrait être appuyée par des études supplémentaires (p. ex. des travaux génétiques). La petite population de l'Ontario pourrait subir des pressions génétiques du fait de son isolement, mais on ignore quels pourraient en être les effets à long terme.

  2. De l'habitat convenable suffisant est disponible pour soutenir l'espèce, ou pourrait être rendu disponible par des activités de gestion ou de remise en état de l'habitat.

    Inconnu. Il reste très peu de boisés naturels dans la région du Niagara en raison de la conversion de terres pour l'agriculture et l'aménagement de milieux urbains. Des zones d'habitat apparemment convenable existent et ont fait l'objet de relevés ciblant le bouleau flexible mais, pour des raisons encore inconnues, elles n'abritent pas l'espèce actuellement. L'endroit où poussent actuellement les individus naturels est entouré de zones résidentielles et présente un risque d'érosion lié aux tempêtes (COSEWIC, 2006).

    L'habitat convenable semble donc constituer un facteur limitatif, et les exigences précises en matière de microhabitat demeurent inconnues. On a avancé qu'il pourrait aussi y avoir de l'habitat convenable entre la vallée de l'Outaouais et Montréal (COSEWIC, 2006); la présence du bouleau flexible n'a toutefois pas été signalée dans cette région depuis la fin des années 1950 (Gillet, 1958).

  3. Les principales menaces pesant sur l'espèce ou son habitat (y compris les menaces à l'extérieur du Canada) peuvent être évitées ou atténuées.

    Inconnu. Parmi les principales menaces qui pèsent sur l'espèce, celle que représentent la perte et la dégradation de l'habitat peut être atténuée ou évitée grâce à des activités d'intendance et de protection. Cependant, il pourrait être impossible d'atténuer les conséquences de phénomènes naturels tels que l'érosion des rives. De plus, l'impact de l'isolement génétique sur la survie de l'espèce est inconnu.

  4. Des techniques de rétablissement existent pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition, ou leur élaboration peut être prévue dans un délai raisonnable.

    Oui. Le bouleau flexible est facile à cultiver à partir de graines (COSEWIC, 2006; Kock, 1998) et en produit de grandes quantités (S. Fox, comm. pers., 2014). Des individus de l'espèce ont été cultivés avec succès à l'Arboretum de l'Université de Guelph et à d'autres endroits dans la région du Niagara, et sont parfois utilisés comme arbres d'ornement aux États-Unis (University of Connecticut, 2014). La culture constitue probablement une technique de rétablissement réalisable pour le bouleau flexible, et la population canadienne de l'espèce peut fournir les graines nécessaires. Au besoin, on pourrait obtenir du matériel génétique provenant de populations externes (les plus proches se trouvant dans l'État de New York) afin de réduire le risque de consanguinité lié à la petite taille de l'unique population canadienne de l'espèce; il faudrait alors veiller à ce que les nouveaux individus soient bien adaptés aux conditions climatiques.

3. Objectifs en matière de population et de répartition

Le Programme de rétablissement du bouleau flexible (Betula lenta) en Ontario énonce le but du rétablissement suivant :

L'objectif énoncé pour le rétablissement du bouleau flexible en Ontario dans la Déclaration du gouvernement de l'Ontario en réponse au programme de rétablissement de l'espèce est le suivant :

En vertu de la LEP, des objectifs en matière de population et de répartition doivent être établis pour l'espèce. L'objectif en matière de population et de répartition établi par Environnement et Changement climatique Canada pour le bouleau flexible est le suivant :

La population canadienne de l'espèceNote6de bas de page se trouve actuellement à un seul emplacement (ruisseau 15 Mile) et compte neuf individus poussant dans une zone de forêt naturelle. Près de cette population, neuf autres individus de l'espèce ont été plantés. On ne considère pas à l'heure actuelle que les individus plantés constituent des populations existantes (ou qu'ils font partie de populations existantes) dans le cadre de l'objectif énoncé précédemment. Un suivi continu permettant de déterminer la réussite de la plantation, la viabilité et la probabilité de persistance doit précéder leur inclusion. À l'avenir, on pourra considérer ces individus dans le cadre de l'objectif lorsqu'on comprendra mieux leur capacité de soutenir le rétablissement à long terme de l'espèce et d'y contribuer. Par conséquent, même si la Province de l'Ontario considère que la population de bouleau flexible comprend 18 individus, dont neuf ont été plantés, le présent programme de rétablissement fédéral énonce un objectif en matière de population et de répartition visant les neuf individus de l'espèce qui ont poussé de manière naturelle.

La population de bouleau flexible diminue de façon constante depuis la fin des années 1960 (COSEWIC, 2006). La menace la plus immédiate qui pèse sur cette population est l'érosion des rives; une sous-population a récemment été entièrement perdue à cause de l'érosion due à des tempêtes, en 2004 et en 2005 (Zoladeski et Hayes, 2013).

On ne sait pas si le nombre actuel d'individus de l'espèce, qui se trouvent de surcroît tous au même endroit, sera suffisant pour assurer la persistance de la population de bouleau flexible au Canada. Les stratégies générales adoptées qui sont énoncées dans le document intitulé Bouleau flexible - Déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement visent le rétablissement de cette espèce; elles prévoient notamment la détermination de la faisabilité de la multiplication de semis et de la plantation dans un habitat convenable. La collaboration avec les partenaires et les propriétaires fonciers en vue du maintien des forêts naturelles et de la mise en oeuvre de techniques d'atténuation de l'érosion et de l'herbivorie est également importante pour le rétablissement du bouleau flexible au Canada. Le caractère réalisable du rétablissement sera réévalué et mis à jour dans les cinq années suivant la publication finale du présent programme de rétablissement.

4. Stratégies et approches générales pour l'atteinte des objectifs

Les mesures menées par le gouvernement et les mesures appuyées par le gouvernement qui sont énoncées dans le document intitulé Bouleau flexible – Déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement (partie 3) sont adoptées à titre de stratégies et d'approches générales recommandées pour l'atteinte des objectifs en matière de population et de répartition. Environnement et Changement climatique Canada n'adopte pas les stratégies de rétablissement énoncées à la section 2.3 du Programme de rétablissement du bouleau flexible (Betula lenta) en Ontario (partie 2).

5. Habitat essentiel

5.1 Désignation de l'habitat essentiel de l'espèce

En vertu de l'alinéa 41(1)c) de la LEP, les programmes de rétablissement doivent inclure une désignation de l'habitat essentiel de l'espèce, dans la mesure du possible, et énoncer des exemples d'activités susceptibles d'entraîner la destruction de cet habitat. Aux termes de la LEP, l'habitat essentiel est l'« habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement d'une espèce sauvage inscrite, qui est désigné comme tel dans un programme de rétablissement ou un plan d'action élaboré à l'égard de l'espèce ».

La LEVD de l'Ontario n'exige pas que les programmes de rétablissement provinciaux comprennent une désignation de l'habitat essentiel. Aux termes de la LEVD, une espèce qui est inscrite sur la Liste des espèces en péril en Ontario comme espèce en voie de disparition ou menacée bénéficie automatiquement d'une protection générale de son habitat. Le bouleau flexible bénéficie actuellement d'une protection générale de son habitat en vertu de la LEVD. Cependant, la description de l'habitat général n'a pas encore été établie. Dans certains cas, un règlement sur l'habitat de l'espèce peut être élaboré en remplacement des dispositions sur la protection générale de l'habitat. Le règlement sur l'habitat est l'instrument juridique par lequel la Province de l'Ontario prescrit une aire à protéger à titre d'habitat de l'espèce. Aucun règlement sur l'habitat du bouleau flexible n'a été élaboré en vertu de la LEVD.

Le présent programme de rétablissement fédéral désigne dans la mesure du possible l'habitat essentiel du bouleau flexible au Canada, sur la base de la meilleure information accessible en août 2014. L'habitat essentiel est désigné pour l'unique population de bouleau flexible existante en Ontario (figure 1; voir aussi le tableau 1) et est suffisant pour permettre l'atteinte des objectifs en matière de population et de répartition. On considère donc que la désignation de l'habitat essentiel est complète et que l'établissement d'un calendrier d'études n'est pas nécessaire. De l'habitat essentiel additionnel pourrait être ajouté dans l'avenir, si de l'information nouvelle ou additionnelle justifie l'inclusion de zones au-delà de celles qui sont actuellement désignées (p. ex., colonisation de nouveaux sites dans les zones adjacentes).

Aucun habitat essentiel n'est désigné pour les individus ou les groupes d'individus de l'espèce qui ont été plantés à des fins horticoles dans des sites aménagés, comme des jardins urbains et des arboretums. Les sites où l'espèce a été plantée dans le cadre d'un programme de restauration, de réhabilitation ou de création d'habitat seront pris en considération dans la désignation de l'habitat essentiel lorsqu'on pourra déterminer que la plantation est réussie. La détermination de la réussite du rétablissement et de la viabilité, mesurée en fonction de la vigueur et de la valeur adaptative des individus, doit précéder la désignation de l'habitat essentiel dans de tels sites. Il est possible que de l'habitat essentiel soit désigné à la suite de la réalisation d'un suivi à long terme permettant de déterminer le succès des mesures, l'étendue de l'habitat convenable et l'occupation du site. Il convient toutefois de noter que les individus en question pourraient contenir du matériel génétique important pour le rétablissement de l'espèce et qu'ils sont protégés aux termes des interdictions prévues dans la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD).

La désignation de l'habitat essentiel du bouleau flexible repose sur deux critères : l'occupation de l'habitat et le caractère convenable de l'habitat.

5.1.1 Occupation de l'habitat

Ce critère fait référence aux zones d'habitat convenable pour lesquelles on peut affirmer avec une certaine certitude qu'elles sont actuellement utilisées par l'espèce.

L'occupation de l'habitat est fondée sur les données de relevés récents (C. Zoladeski, comm. pers., 2014; COSEWIC, 2006) et permet l'inclusion de l'unique population existante connue. Bien que la présence d'individus ait été confirmée, on ne dispose pas d'information sur l'emplacement précis de chacun d'eux à l'heure actuelle. Il pourrait être nécessaire d'effectuer des relevés supplémentaires pour décrire l'emplacement précis des individus de l'espèce au Canada. Pour l'instant, on dispose toutefois de renseignements généraux sur l'habitat (zone de forêt occupée) qui pourront guider la planification du rétablissement de l'espèce jusqu'à ce que des renseignements plus détaillés soient disponibles.

5.1.2 Caractère convenable de l'habitat

Le caractère convenable de l'habitat s'applique aux zones présentant un ensemble particulier de caractéristiques biophysiques permettant aux individus de l'espèce de mener à bien les aspects essentiels de leur cycle vital. La population canadienne de bouleau flexible se trouve dans une forêt où on rencontre aussi le chêne rouge (Quercus rubra), l'érable à sucre (Acer saccharum), le cerisier tardif (Prunus serotina) et l'ostryer de Virginie (Ostrya virginiana). La population de bouleau flexible la plus proche aux États-Unis, qui se trouve dans l'État de New York, est associée aux espèces suivantes : érable à sucre et érable rouge (Acer rubrum), hêtre à grandes feuilles (Fagus grandifolia), pruche du Canada (Tsuga canadensis), cerisier tardif, tulipier de Virginie (Liriodendron tulipifera), bouleau jaune (Betula alleghaniensis), bouleau à papier (Betula papyrifera) et chêne châtaignier (Quercus prinus) (COSEWIC, 2006; Zoladeski et Hayes, 2013). Le bouleau flexible semble davantage associé à certaines conditions du site (p. ex., couvert dégagé) qu'à des compositions particulières en espèces d'arbres.

Les caractéristiques biophysiques de l'habitat convenable du bouleau flexible au Canada comprennent ce qui suit :

D'après les meilleures informations disponibles, l'habitat convenable pour le bouleau flexible est actuellement défini comme étant l'étendue des caractéristiques biophysiques là où le bouleau flexible existe en Ontario. En plus de l'habitat convenable, une zone d'enracinement essentielle de 20 m (distance radiale) est appliquée lorsque les caractéristiques biophysiques s'étendent sur moins de 20 m autour d'un individu.

En Ontario, l'habitat convenable du bouleau flexible est décrit au moyen de la classification écologique des terres (CET) du sud de l'Ontario (provenant de Lee et al., 1998). La CET fournit un cadre normalisé pour l'interprétation et l'établissement des limites des écosystèmes dynamiques. Elle catégorise les milieux non seulement en fonction des communautés végétales, mais aussi en fonction de l'humidité du sol et de la topographie. Elle constitue ainsi un point de départ pour la description des exigences écosystémiques (p. ex., effets locaux du régime hydrologique, couvert forestier) et couvre les caractéristiques biophysiques de l'habitat convenable pour le bouleau flexible. En Ontario, beaucoup de gestionnaires des terres et de spécialistes de la conservation connaissent bien la terminologie et les méthodes associées à la CET et ont adopté cet outil comme norme en Ontario.

À l'intérieur de la CET en Ontario, les limites de l'écosite constituent l'échelle la plus efficace pour la délimitation de l'étendue des caractéristiques biophysiques nécessaires à l'espèce. L'écosite de la CET comprend la superficie occupée par le bouleau flexible et la zone environnante qui présente les conditions d'habitat convenable (p. ex., plein soleil ou couvert dégagé) nécessaires aux processus vitaux de l'espèce, en plus de permettre aux processus naturels associés à la dynamique des populations et à la reproduction (dispersion, pollinisation, etc.) de se produire. À l'heure actuelle, le ou les écosites de la CET qui renferment des individus de l'espèce ne sont pas connus. Des évaluations supplémentaires de l'habitat sont nécessaires pour décrire et cartographier les écosites de la CET qui sont actuellement occupés par le bouleau flexible au Canada.

La distance radiale de 20 m est fondée sur la définition du rayon de la zone d'enracinement essentielle, qui équivaut à 18 cm pour chaque centimètre de diamètre à hauteur de poitrine (dhp) d'un arbre (ou 1,5 pied par pouce de dhp) (Johnson, 1999). Étant donné que le dhp maximum mesuré pour le bouleau flexible au Canada est de 95 cm (COSEWIC, 2006), le rayon de la zone d'enracinement essentielle est de 20 m (95 cm x 18 cm = 17,1 m, arrondi à 5 mètres près).

On calcule le rayon de la zone d'enracinement essentielle à titre de précaution pour délimiter une zone autour de l'arbre visant à protéger celui-ci des dommages ou des perturbations (comme le compactage du sol) causés aux racines, au sol et à l'intérieur de la limite du feuillageNote8de bas de page.

La zone d'enracinement essentielle peut comprendre de l'habitat convenable et de l'habitat non convenable pour la protection d'individus de l'espèce, qui peuvent pousser à proximité de la zone de transition entre l'habitat convenable et l'habitat non convenable (p. ex., à la lisière des bois ou des forêts). Actuellement, on ignore exactement à partir de quelle distance les processus physiques et/ou biologiques commencent à avoir des effets négatifs sur le bouleau flexible. Des études récentes montrent que l'ampleur et la distance des effets de bordure varient en fonction de la structure et de la composition des types de milieux adjacents (Harper et al., 2005). De l'habitat essentiel additionnel pourra être désigné à mesure que de nouveaux renseignements seront disponibles sur les besoins en matière d'habitat de l'espèce, les caractéristiques propres à chaque site et les nouveaux individus de l'espèce qui apparaîtront.

5.1.3 Application des critères de désignation de l'habitat essential du bouleau flexible

L'habitat essentiel du bouleau flexible est désigné comme étant l'étendue d'habitat convenable (section 5.1.2) là où le critère d'occupation de l'habitat (section 5.1.1) est respecté. Dans les cas où l'habitat convenable s'étend sur moins de 20 m autour d'un individu de l'espèce, une zone d'enracinement essentielle englobant une superficie dans un rayon de 20 m est aussi incluse comme habitat essentiel.

Comme il est indiqué précédemment, en Ontario, l'échelle de l'écosite de la CET est la plus appropriée pour la délimitation de l'habitat convenable du bouleau flexible. À l'heure actuelle, on ne dispose pas des descriptions et des délimitations des écosites nécessaires à la désignation de l'habitat essentiel des populations en Ontario. Pour l'instant, l'échelle des séries de communautés végétales de la CET est définie comme étant la zone au sein de laquelle l'habitat essentiel se trouve. En Ontario, l'habitat essentiel est situé à l'intérieur de ces limites où les caractéristiques biophysiques (section 5.1.2) se trouvent et là où le critère d'occupation de l'habitat (section 5.1.1) est respecté. Une fois que les limites des écosites auront été définies, la désignation de l'habitat essentiel sera mise à jour.

En appliquant les critères définissant l'habitat essentiel aux renseignements disponibles, on obtient une unité d'habitat essentiel pour l'unique population existante (ruisseau 15 Mile) de bouleau flexible au Canada (figure 1; voir aussi le tableau 1), pour une superficie totalisant jusqu'à 2 haNote9de bas de page.

L'habitat essentiel du bouleau flexible est présenté au moyen de carrés du quadrillage UTM de 1 km × 1 km. Les carrés du quadrillage universel transverse de Mercator (UTM) présentés dans la figure 1 font partie d'un système de quadrillage de référence qui indique l'emplacement géographique général renfermant de l'habitat essentiel, à des fins de planification de l'aménagement du territoire et/ou d'évaluation environnementale. En plus d'offrir ces avantages, le quadrillage UTM de 1 km × 1 km est conforme aux ententes de partage des données conclues avec la Province de l'Ontario. L'habitat essentiel dans chaque carré du quadrillage se trouve là où la description de l'occupation de l'habitat (section 5.1.1) et celle du caractère convenable de l'habitat (section 5.1.2) sont respectées. Les éléments tels que les structures artificielles existantes (p. ex., habitations, bâtiments, routes, piscines) ou les portions de plans d'eau (p. ex., le lac Ontario) ne sont pas nécessaires à la survie ou au rétablissement de l'espèce et ne sont donc pas inclus dans l'habitat essentiel. Il est possible d'obtenir des renseignements supplémentaires pour soutenir la protection de l'espèce et de son habitat, sur justification, auprès d'Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune, à ec.planificationduretablissement-recoveryplanning.ec@canada.ca.

Figure 1. Carré du quadrillage renfermant l'habitat essentiel du bouleau flexible (Betula lenta) au Canada. L'habitat essentiel du bouleau flexible se trouve dans ce carré du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km (hachuré en rouge), là où les critères décrits à la section 5 sont respectés.
Carré du quadrillage renfermant l'habitat essentiel du bouleau flexible
Description longue pour la partie 1 figure 1

La figure 1 montre l'emplacement du carré du quadrillage dans le sud de l'Ontario, juste à l'est de St. Catharines.

Tableau 1. Carré du quadrillage renfermant l'habitat essentiel du bouleau flexible (Betula lenta) au Canada. L'habitat essentiel du bouleau flexible se trouve dans ce carré du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km, là où les critères décrits à la section 5 sont respectés.
Population Code d'identifi-cation du carré du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 kmNoteade bas de page Coordonnées du carré du quadrillage UTMNotebde bas de page
UTM Est
Coordonnées du carré du quadrillage UTMNotebde bas de page
UTM Nord
Superficie de l'unité d'habitat essentiel (ha)Notecde bas de page Propriété foncière
Ruisseau 15 Mile 17PH3862 636000 4782000 2 Territoire non domanial

5.2 Activités susceptibles d'entraîner la destruction de l'habitat essentiel

La compréhension de ce qui constitue la destruction de l'habitat essentiel est nécessaire à la protection et à la gestion de cet habitat. La destruction est déterminée au cas par cas. On peut parler de destruction lorsqu'il y a dégradation d'un élément de l'habitat essentiel, soit de façon permanente ou temporaire, à un point tel que l'habitat essentiel n'est plus en mesure d'assurer ses fonctions lorsque exigé par l'espèce. La destruction peut découler d'une activité unique à un moment donné ou des effets cumulés d'une ou de plusieurs activités au fil du temps. Les activités décrites dans le tableau 2 peuvent vraisemblablement provoquer une destruction de l'habitat essentiel de l'espèce, mais cette liste d'activités n'est pas exhaustive.

Tableau 2. Activités susceptibles d'entraîner la destruction de l'habitat essentiel du bouleau flexible
Description de l'activité Description de l'effet relatif à la perte de fonction de l'habitat essentiel Information détaillée sur l'effet
Aménagement et conversion des terres (p. ex., à des fins résidentielles ou commerciales ou pour la construction de routes) L'aménagement de terres par des activités de défrichage ou de construction entraîne une perte directe de sol, qui constitue un substrat nécessaire à la germination des graines du bouleau flexible. Les travaux de construction modifient également de façon marquée certaines caractéristiques de l'habitat, comme la structure du couvert forestier, les espèces associées et l'hydrologieNotedde bas de page, dont l'espèce dépend pour sa survie, la germination des graines et l'établissement des semis, et pourraient en définitive mener à la disparition de l'espèce du siteNoteede bas de page. Si cette activité se produisait à l'intérieur des limites de l'habitat essentiel, peu importe le moment de l'année, elle aurait des effets directs et entraînerait très probablement la destruction de l'habitat essentiel. Toute modification de l'habitat essentiel ou sa disparition pourraient compromettre le maintien à long terme de la population. En effet, celle-ci est de très petite taille, et l'habitat convenable semble constituer un facteur limitatif.
Travaux d'aménagement paysager (p. ex., élimination de végétation indigène, plantation d'espèces végétales non indigènes) Les travaux d'aménagement paysager pourraient empêcher l'établissement de semis de bouleau flexible en modifiant la composition de la communauté végétale associée à l'espèce ou la structure du sol, et pourraient favoriser l'invasion d'espèces végétales non indigènes en perturbant ou en éliminant le couvert végétal indigène du sol ou en permettant l'introduction de plantes ou de propagules non indigènes présents dans du sol contaminé. Si cette activité se produisait à l'intérieur des limites de l'habitat essentiel, peu importe le moment de l'année, elle causerait probablement la destruction de l'habitat essentiel.
Introduction d'espèces exotiques ou envahissantes La plantation d'espèces exotiques ou envahissantes pourrait empêcher l'établissement de semis de bouleau flexible en modifiant la communauté végétale associée à l'espèce, et entraîner une concurrence pour les ressources. Si cette activité se produisait à l'intérieur des limites de l'habitat essentiel, peu importe le moment de l'année, elle causerait probablement la destruction de l'habitat essentiel.

6. Mesure des progrès

Les indicateurs de rendement présentés ci-dessous proposent un moyen de définir et de mesurer les progrès vers l'atteinte de l'objectif établi en matière de population et de répartition. Tous les cinq ans, le succès de la mise en œuvre du programme de rétablissement sera évalué au moyen de l'indicateur de rendement suivant :

7. Énoncé sur les plans d'action

Un ou plusieurs plans d'action visant le bouleau flexible seront préparés et publiés dans le Registre public des espèces en péril d'ici 2023.

8. Effets sur l'environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L'objet de l'EES est d'incorporer les considérations environnementales à l'élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l'environnement et d'évaluer si les résultats d'un document de planification du rétablissement peuvent affecter un élément de l'environnement ou tout objectif ou cible de la Stratégie fédérale de développement durable (SFDD).

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l'EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

Le bouleau flexible n'est présent que dans un seul site en Ontario, dont la superficie est très limitée. Malgré les relevés réalisés sur place par plusieurs biologistes au cours des trois dernières décennies (p. ex., J. Ambrose, 1984; R. Thompson, 1992; J. Ambrose et al. (2004-2005); Zoladeski et Hayes (relevés effectués en 2010)), aucune autre espèce en péril n'a été identifiée et signalée sur ce site ou dans les environs immédiats (COSEWIC, 2006; Zoladeski et Hayes, 2013). Le couvert forestier est très limité dans la région du Niagara, et la conservation de ce petit secteur aura probablement des effets très bénéfiques sur d'autres espèces et sur la biodiversité régionale. Enfin, les approches générales visant le rétablissement de cette espèce, y compris toutes les mesures menées par le gouvernement et les mesures appuyées par le gouvernement qui sont adoptées dans le cadre du présent document, se limitent actuellement aux activités de suivi, de protection de l'habitat, d'intendance et, peut-être, de réintroduction, si cela est nécessaire à l'atteinte de l'objectif en matière de population et de répartition. Les approches de rétablissement ne comprennent aucune activité de gestion de l'habitat (p. ex., lutte contre des espèces envahissantes, coupes d'éclaircie, débroussaillage ou brûlage dirigé) pouvant avoir un impact sur des espèces non ciblées.

En conséquence, l'EES a permis de conclure que le présent programme sera clairement favorable à l'environnement et n'entraînera pas d'effets négatifs significatifs. Le lecteur trouvera des précisions à cet égard en consultant les sections du présent document intitulées « Besoins en matière d'habitat » (partie 2, section 1.4) et « Lacunes dans les connaissances » (partie 2, section 1.7) de même que les mesures menées par le gouvernement et les mesures appuyées par le gouvernement qui sont énoncée dans le document intitulé Bouleau flexible – Déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement (partie 3).

Références

COSEWIC. 2006. COSEWIC assessment and status report on the cherry birch Betula lenta in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. vi + 16 pp. (Également disponible en français : COSEPAC. 2006. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le bouleau flexible (Betula lenta) au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa, vi + 20 p.)

Fox, S., comm. pers. 2014. Communication personnelle avec H. Bickerton. Avril 2014. Directeur adjoint, Arboretum, University of Guelph.

Gillett, J.M. 1958. Checklist of plants of the Ottawa district. Canada Department of Agriculture. Ottawa.

Harper, K.A., S.E. Macdonald, P.J. Burton, J. Chen, K.D. Brosofske, S.C. Saunders, E.S. Euskirchen, D. Roberts, M.S. Jaitech et P.A. Esseen. 2005. Edge influence on forest structure and composition in fragmented landscapes. Conservation Biology 19:768-782.

Johnson, G.R. 1999. Protecting trees from construction damage: a homeowner's guide. Minnesota Extension Service, University of Minnesota.

Kock, H. 1998. Growing Native Plants from Seed Manual, 10th ed. University of Guelph Arboretum, Guelph, Ontario.

Lee, H.T., W.D. Bakowsky, J. Riley, J. Bowles, M. Puddister, P. Uhlig et S. McMurray. 1998. Ecological Land Classification for Southern Ontario: First Approximation and Its Application. Ontario Ministry of Natural Resources, South Central Science Section, Science Development and Transfer Branch.

NatureServe 2014. NatureServe Explorer: An online encyclopaedia of life. Version 7.1. (en anglais seulement) NatureServe, Arlington, Virginie. [consulté le 7 février 2014].

University of Connecticut. 2014. University of Connecticut Plant Database of Trees, Shrubs and Vines. Site Web : http://www.hort.uconn.edu/plants/b/betlen/betlen1.html [consulté le 17 février 2014].

Zoladeski, C. et K. Hayes. 2013. Recovery Strategy for the Cherry Birch (Betula lenta) in Ontario. Ontario Recovery Strategy Series. Prepared for the Ministry of Natural Resources and Forestry, Peterborough, Ontario. vi + 12 pp. (Également disponible en français : Zoladeski, C. et K. Hayes. 2013. Programme de rétablissement du bouleau flexible (Betula lenta) en Ontario, Série de Programmes de rétablissement de l'Ontario, Document préparé pour le ministère des Richesses naturelles et des Forêts, Peterborough (Ontario), vi + 13 p.)

Zoladeski, C. comm. pers. 2014. Communication avec le Service canadien de la faune, Région de l'Ontario. Juillet 2014. Coauteur du Programme de rétablissement du bouleau flexible (Betula lenta) en Ontario.

Annexe A : Cotes de conservation infranationales attribuées au bouleau flexible (Betula lenta) au Canada et aux États-Unis

Bouleau flexible (Betula lenta)
Cote mondiale (G) Cote nationale (N) (Canada) Cote infranationale (S) (Canada) Cote nationale (N) (États-Unis) Cote infranationale (S) (États-Unis)
G5 N1 Ontario (S1) N5 Alabama (SNR), Caroline du Nord (S5), Caroline du Sud (SNR), Connecticut (SNR), Delaware (S4), Géorgie (SNR), Kentucky (S5), Maine (SNR), Maryland (SNR), Massachusetts (SNR), New Hampshire (SNR), New Jersey (S5), New York (S5), Ohio (SNR), Pennsylvanie (S5), Rhode Island (SNR), Tennessee (SNR), Vermont (SNR), Virginie (S5), Virginie­Occidentale (S5)

Définition des cotes (NatureServe, 2014)

N1/S1 : Gravement en péril
Espèce extrêmement susceptible de disparaître du territoire considéré (N - national, S - État/province) en raison d'une aire de répartition très limitée, d'un nombre très restreint de populations ou d'occurrences, de déclins très marqués, de menaces graves ou d'autres facteurs.
S4 : Apparemment non en péril
Espèce assez peu susceptible de disparaître du territoire en raison de la grande étendue de son aire de répartition ou du grand nombre de populations ou d'occurrences, mais pour laquelle il existe des sources de préoccupations en raison de déclins localisés récents, de menaces ou d'autres facteurs.
G5/N5/S5 : Non en péril
Espèce très peu susceptible de disparaître du territoire en raison de la très vaste étendue de son aire de répartition ou de l'abondance de populations ou d'occurrences et ne suscitant aucune préoccupation associée à des déclins ou des menaces ou n'en suscitant que très peu.
SNR : Non classée
Espèce dont le statut de conservation national ou infranational n'a pas encore été évalué.

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