Chauve-souris à queue frangée (Myotis thysanodes) évaluation et mise à jour du rapport de situation du COSEPAC : chapitre 11

Résumé du rapport de situation

La chauve-souris à queue frangée fréquente la plus grande partie de l’ouest de l’Amérique du Nord. Au Canada, où son aire de répartition atteint sa limite nord, on ne la rencontre que dans les prairies inter­monta­gnardes de la Colombie-Britannique, mais elle pourrait aussi habiter les régions côtières du sud-ouest de la province. La majeure partie de nos connaissances sur la biologie générale de l’espèce, y compris ses habitudes en matière de gîte, son régime alimentaire et sa reproduction, se fonde sur des études effectuées aux États-Unis. Les colonies de maternité connues au Canada se trouvent dans des bâtiments. Il y en a probablement aussi dans les crevasses des falaises et peut-être aussi dans les arbres, mais cela reste à confirmer par des études de radiopistage. Les gîtes nocturnes se trouvent dans des mines ou dans des bâtiments. On ne possède aucune donnée sur la taille ou les tendances des populations au Canada. La chauve-souris à queue frangée est rarement capturée dans le cadre de relevés effectués au filet japonais ou au piège-harpe, mais on ignore si cela est dû à sa rareté ou à sa capacité d’éviter la capture. On ne sait rien de la répartition de la population canadienne en hiver. Les relevés hivernaux effectués dans des cavernes et des mines dans l’aire de répartition canadienne de l’espèce n’ont pas permis d’en trouver des individus. Parmi les facteurs limitatifs figurent la perturbation des colonies de maternité et des gîtes nocturnes, la disparition des milieux riverains et, possiblement, les impacts des pesticides sur les proies. Dix pour cent au plus de l’aire de répartition se trouvent dans des aires protégées, et près de 50 p. 100, sur des terres privées ou dans des réserves indiennes, où l’habitat n’est pas protégé par le Forest and Range Practices Code de la province.

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