Tortue de l'Ouest (Actinemys marmorata) : sommaire du statut de l'espèce du COSEPAC - 2012

Disparue du pays
2012

COSEPAC — Comité sur la situation des espèces en  péril au Canada

Les sommaires du statut de l’espèce du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages au Canada que l’on croit en péril. On peut citer le présent document de la façon suivante :

COSEPAC. 2012. Sommaire du statut de l’espèce du COSEPAC sur la tortue de l'Ouest (Actinemys marmorata) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xiv p.

Note de production : 
Le COSEPAC remercie Scott Gillingwater, qui a rédigé le sommaire du statut de l’espèce sur la tortue de l’Ouest (Actinemys marmorata) au Canada dans le cadre d’un contrat avec Environnement Canada. Ronald J. Brooks, coprésident du Sous-comité de spécialistes des amphibiens et reptiles, a supervisé la préparation du présent sommaire du statut de l’espèce et en a établi la version finale.

Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s’adresser au :

Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0H3

Tél. : 819-953-3215
Téléc. : 819-994-3684
Courriel : COSEWIC/COSEPAC@ec.gc.ca
Site Web : www.cosewic.gc.ca

Also available in English under the title COSEWIC Status Appraisal Summary on the Pacific Pond Turtle Actinemys marmorata in Canada.

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2012.
No de catalogue CW69-14/2-29-2012F-PDF
ISBN 978-1-100-99280-8

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COSEPAC Sommaire de l’évaluation

Sommaire de l'évaluation – mai 2012

Nom commun
Tortue de l'Ouest

Nom scientifique
Actinemys marmorata

Statut
Disparue du pays

Justification de la désignation
Cette espèce n’a pas été observée à l’état sauvage au Canada depuis plus de 50 ans.

Répartition
Colombie-Britannique

Historique du statut
Espèce désignée « disparue du pays » en mai 2002. Réexamen et confirmation du statut en mai 2012 .

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COSEPAC Sommaire du statut de l’espèce

Actinemys marmorata Raddi

Tortue de l'Ouest Pacific Pond Turtle

Répartition au Canada : Colombie-Britannique

Évaluation actuelle du COSEPAC : espèce Disparue du pays

Catégorie de statut

Disparue du pays

Date de la dernière évaluation : Mai 2002

Justification de la désignation de l’évaluation précédente : Cette espèce a été observée à l’occasion dans le Sud de la Colombie-Britannique jusqu’en 1959. Elle est en péril dans toute son aire de répartition et elle est disparue des parties nord de son aire, en Colombie-Britannique, dans l’État de Washington, en Oregon et dans le Nord de la Californie. Étant donné qu’elle n’a pas été observée en Colombie-Britannique depuis 1959, elle peut être considérée comme étant disparue au Canada.

Critères appliqué à la dernière évaluation : Sans objet

Si une version antérieure des critères a été appliquée1, faire correspondre avec les critères actuels :

Recommandation : La mise à jour du rapport de situation N’EST PAS nécessaire (la catégorie de statut de l’espèce demeure inchangée).


Justification :

 Données suffisantes pour conclure que la catégorie de statut demeure inchangée
Données supplémentaires insuffisantes pour justifier une mise à jour complète du rapport de situation

sélection choisis
sélection pas choisis

Preuves (préciser le cas échéant) : Aucune observation confirmée de l’espèce n’a été enregistrée au Canada depuis 1959, à part une mention datant de 1966 d’un individu relâché de captivité (Cook et al., 2005), en dépit des relevés fauniques et des campagnes de sensibilisation du public entrepris depuis (Cook et al., 2005; Govindarajulu, comm. pers., 2011; Ramsay, comm. pers., 2011; Welstead, comm. pers., 2011).

Espèce sauvage 

Changement quant à l'admissibilité, à la taxinomie ou aux unités désignables : 

oui

Explication :

Par suite des modifications récentes apportées à la systématique, l’ancien taxon Clemmys marmorata est maintenant connu sous le nom Actinemys marmorata. Mis à part ce changement de nom, ces modifications n’ont aucune incidence sur la validité du taxon ou des unités désignables reconnues au Canada. Selon Fritz et al. (2011), l’ancien genre Clemmys sensu lato est clairement paraphylétique. Deux des anciennes espèces qui lui étaient assignées, aujourd’hui connues sous les noms Glyptemys insculpta et G. muhlenbergii, constituent un clade basal bien étayé au sein des Emydinae. Toutefois, la position phylogénétique des deux autres espèces autrefois rangées dans le genre Clemmys demeure controversée. Des données mitochondriales appuient l’existence d’un clade incluant Actinemys (anciennement Clemmys) marmorata, Emydoidea et Emys et, comme groupe frère, soit un autre clade (Clemmys guttata + Terrapene), soit Terrapene seul. Un autre schéma de classification proposé récemment inclut les espèces Actinemys marmorata, Emydoidea blandingii, Emys orbicularis et Emys trinacris dans un même genre (Emys), tandis qu’un autre schéma de classification traite Actinemys, Emydoidea et Emys comme des genres distincts. Comme les divergences morphologiques relevées entre ces taxons sont de loin beaucoup plus importantes que celles qui sont normalement observées entre les espèces d’un même genre, il est recommandé de maintenir l’usage des genres distincts Actinemys, Emydoidea et Emys. Selon Spinks et Shaffer (2005), les données sur l’ADNmt et l’ADNn démontrent que les populations les plus nordiques de l’Actinemys marmorata sont génétiquement semblables, tandis que les populations plus méridionales (vers le sud depuis approximativement San Francisco) sont considérablement plus diversifiées que ce que laissent croire les deux seules sous-espèces actuellement reconnues (Actinemys marmorata marmorata et Actinemys marmorata pallida). Ernst et Lovich (2009) semblent appuyer l’existence de ces deux sous-espèces peu différenciées, contrairement à Rhodin et al. (2010), qui ne reconnaissent que l’espèce Actinemys marmorata.


Répartition

Changement de la zone d'occurrence : 

non

Changement de la zone d'occupation : 

non

Changement du nombre de localités* actuelles connues ou inférées : 

non

Nouvelles données importantes issues de relevés : 

non

Explication :

La reconnaissance de la présence de l’espèce au Canada est fondée sur trois mentions historiques confirmées (COSEPAC, 2002). Ces mentions datent de 1933, de 1936 et de 1959 et proviennent toutes de la région de Vancouver, en Colombie-Britannique. Aucune autre mention confirmée de l’espèce n’a été enregistrée au Canada depuis la découverte le 8 septembre 1966 d’un individu relâché de captivité (Cook et al., 2005). Selon Cook et al. (2005), l’espèce n’a jamais été indigène au Canada, et toutes les tortues découvertes au pays étaient des individus relâchés ou échappés de captivité. Bruce Bury (Bury, comm. pers., 2011), de l’USGS, estime toutefois que l’espèce aurait pu atteindre la Canada de façon naturelle, car elle peut franchir de grandes distances sur la terre ferme. En guise d’appui à cette hypothèse d’indigénat de l’espèce au Canada, il mentionne la présence d’une population isolée de la couleuvre à queue fine (Contia tenuis) en Colombie-Britannique. Dans son rapport de 2002 (p. 14), le COSEPAC (2002, p. 10) conclut que l’espèce est indigène au Canada sur la base des preuves suivantes : « Compte tenu que le climat du sud de la Colombie-Britannique et de l'île de Vancouver convient à l'espèce, que des documents datant du milieu du XIXe siècle mentionnent le Clemmys marmorata parmi les espèces observées dans la région, et qu’on sait que l'espèce a déjà été commune dans l’État de Washington jusqu'à la frontière canadienne avant de connaître un déclin rapide et généralisé au XXe siècle dans la partie septentrionale de son aire de répartition (Colombie-Britannique, Washington, Oregon), il ne fait guère de doute que l'espèce est indigène du Canada. ».

Information sur la population

Changement du nombre d'individus matures : 

non

Changement de la tendance de la population totale : 

non

Changement quant à la gravité de la fragmentation de la population : 

non

Changement de la tendance de la superficie et/ou qualité de l'habitat  : 

non

Nouvelles données importantes issues de relevés : 

non

Explication :

Aucune relevé ciblant la tortue de l’Ouest n’a été effectué à l’échelle de l’aire de répartition historique de l’espèce (Govindarajulu, comm. pers., 2011; Welstead, comm. pers., 2011). Aucun nouvel individu n’a toutefois été découvert durant les relevés ciblant d’autres espèces qui ont réalisés à proximité de l’endroit où des tortues de l’Ouest avaient déjà été observées antérieurement (Ramsay, comm. pers., 2011; Welstead, comm. pers., 2011). En outre, aucune mention anecdotique récente n’a été soumise (Govindarajulu, comm. pers., 2011). Des relevés fauniques ont été effectués dans la vallée du Bas-Fraser de 1973 à 2005, mais aucune tortue de l’Ouest n’a été trouvée (Cook et al., 2005). Plus récemment, des relevés ciblant la tortue peinte de l’Ouest (Chrysemys picta bellii) ont été effectués dans la vallée du Bas-Fraser, mais encore une fois, aucune tortue de l’Ouest n’a été trouvée (Semproni et Ogilvie, 2007; Kilburn, 2010; Welstead, comm. pers., 2011). Des relevés ont été réalisés entre 2008 et 2011 dans plus de 100 plans d’eau situés dans la région côtière « Sunshine Coast » et dans l’île de Vancouver et les îles Gulf, mais la présence de l’espèce n’y a pas été observée (Engelstoft et Ovaska, 2008; Ovaska et Engelstoft, 2009, 2010; Engelstoft et Ovaska, 2011; Ovaska, comm. pers., 2011).

Menaces  

Changement de la nature ou de la gravité des menaces :

non

Explication :

Depuis l’évaluation de 2002, rien n’indique que la nature et/ou la gravité des menaces qui pèsent sur l’habitat de la tortue de l’Ouest aient changé de façon significative à l’échelle de l’aire de répartition historique de l’espèce. Toutefois, l’habitat de l’espèce continue vraisemblablement de subir des pressions importantes, en particulier à proximité des centres urbains.

Protection

Changement quant à la protection effective : 

non

Explication :

Aucun changement relatif à la protection effective de la sous-espèce n’est survenu.

Immigration de source externe

Immigration de source externe constatée : 

non

Explication :

Aux États-Unis, la population la plus proche, dans l’État de Washington, est petite, fragmentée et en péril (S1) (NatureServe, 2011). Le paysage est en outre intersecté par des routes et d’autres caractéristiques anthropiques qui entravent les déplacements naturels des tortues entre les sites états-uniens et canadiens. Des programmes d’élevage en captivité ont été menés avec succès dans diverses régions des États-Unis (Bury et Germano, 2008), mais la réalisation de telles initiatives au Canada paraît prématurée à ce stade-ci. Les causes de la disparition de l’espèce sont inconnues, et il serait difficile d’obtenir les importants effectifs de jeunes ou d’adultes requis pour mettre en place un programme d’intervention précoce ou procéder à la réintroduction de l’espèce au pays. On ignore également quelle serait la survie de l’espèce à une latitude aussi nordique que la Colombie-Britannique, en particulier parce que les individus réintroduits pourraient être mieux adaptés aux caractéristiques du paysage et aux conditions climatiques des régions situées plus au sud.

Analyse quantitative

Changement quant à la probabilité de disparition du pays : 

non

Précisions : Aucune analyse quantitative n’est disponible.

Sommaire et autres points à examiner (activités de rétablissement, etc.) : À part l’élaboration d’une ébauche de programme de rétablissement par le Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, aucune mesure particulière n’a été prise en vue du rétablissement de la tortue de l’Ouest au Canada (Welstead, comm. pers.). Les activités de recherche, les relevés et les mesures de rétablissement (incluant la remise en état de l’habitat) ciblant d’autres espèces vivant à proximité du territoire occupé historiquement par la tortue de l’Ouest, en particulier la tortue peinte de l’Ouest (Chrysemys picta bellii), pourraient se révéler bénéfiques. En raison de la nature ambiguë des observations historiques et du temps écoulé depuis les dernières observations de l’espèce dans la nature, la mise en place d’un programme de rétablissement intensif dans un avenir rapproché paraît improbable.

1 Le COSEPAC a utilisé une version antérieure des critères quantitatifs d'octobre 1999 à mai 2001; on peut la consulter sur le site Web du COSEPAC.

Consultations

Les personnes suivantes ont été contactées par courriel.

* L’astérisque indique que les renseignements ont été fournis par les autorités contactées.

Cameron, Melissa. Août 2011. Architecte paysagère, Stantec Consulting, Mount Laurel (New Jersey), ÉTATS-UNIS.

*Govindarajulu, Purnima. Août 2011. Species At Risk Biologist, Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Victoria (Colombie-Britannique).

Gelling, Lea. Août 2011. Zoologiste, Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Victoria (Colombie-Britannique) (pas de réponse).

Gregory, Patrick. Août 2011. Professeur, département de biologie, University of Victoria, Victoria (Colombie-Britannique).

Hughes, Elinor. Août 2011. Écologiste, Vancouver (Colombie-Britannique).

*Ramsay, Leah. Août 2011. Program Zoologist, Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Victoria (Colombie-Britannique).

*Ovaska, Kristiina. Septembre 2011. Biologiste, co-présidente du Sous-comité des spécialistes des amphibiens et des reptiles du COSEPAC, Victoria (Colombie-Britannique).

*Bury, R. Bruce. Septembre 2011. USGS Forest and Rangeland Ecosystem Science Center, Corvallis (Oregon), États-Unis.

Stacey, Joanne. Août 2011. Écologiste, Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Victoria (Colombie-Britannique) (pas de réponse).

Webb, Debbie. Août 2011. Conservation Data Specialist, Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Victoria (Colombie-Britannique) (pas de réponse).

*Welstead, Kym. Août 2011. Species At Risk Biologist, Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Surrey (Colombie-Britannique).

Sources d’information :

Bury, R.B., et D.J. Germano. 2008. Actinemys marmorata (Baird and Girard 1852) – western pond turtle, Pacific pond turtle, in Rhodin, A.G.J., P.C.H. Pritchard, P.P. van Dijk, R.A. Saumure, K.A. Buhlmann et J.B. Iverson (éd.), Conservation Biology of Freshwater Turtles and Tortoises: A Compilation Project of the IUCN-SSC Tortoise and Freshwater Turtle Specialist Group, Chelonian Research Monographs no 5, p. 001.1-001.9.

Bury, R.B., comm. pers. 2011. Correspondance par courriel adressée à S. Gillingwater, septembre 2011, USGS Forest and Rangeland Ecosystem Science Center, Corvallis (Oregon).

Cook, F.R., R.W. Campbell et G.R. Ryder. 2005. Origin and current status of the Pacific Pond Turtle (Actinemys marmorata) in British Columbia, Wildlife Afield 2:58-63.

COSEPAC 2002. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la tortue de l’Ouest (Clemmys marmorata) au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril, Ottawa.vii + 20 p.

Engelstoft, C., et K. Ovaska. 2008. Western Painted Turtle surveys on Galiano, Pender, and Vancouver Island, 2008, including surveys in selected CRD Regional Parks, rapport préparé pour the Habitat Acquisition Trust, Victoria (Colombie-Britannique), 34 p.

Engelstoft, C., et K. Ovaska. 2011. Western Painted Turtle surveys and stewardship activities on Vancouver Island and the Gulf Islands in 2010, rapport préparé pour the Habitat Acquisition Trust, Victoria (Colombie-Britannique), 68 p.

Ernst, C.H., et J.E. Lovich. 2009. Turtles of the United States and Canada, second edition, Johns Hopkins University Press, 827 p.

Fritz, U., C. Schmidt et C.H. Ernst. 2011. Competing generic concepts for Blanding's, Pacific and European pond turtles (Emydoidea, Actinemys and Emys)-Which is best? Zootaxa, 2791: 41-53.

Govindarajulu, P., comm. pers. 2011. Correspondance par courriel adressée à S. Gillingwater,août 2011, Species At Risk Biologist, Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Victoria (Colombie-Britannique).

Kilburn, V. 2010. South Coast Western Painted Turtle Recovery Project: final report, rapport préparé pour le Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Surrey (Colombie-Britannique) et the Fraser Valley Conservancy, Abbotsford, (Colombie-Britannique).

NatureServe. 2011. NatureServe Explorer: An online encyclopedia of life (en anglais seulement) [application Web], Version 7.1, NatureServe, Arlington (Virginie), disponible à l’adresse : [consulté le 31 décembre 2011].

Ovaska, K., comm. pers. 2011. Correspondance par courriel adressée à S. Gillingwater, septembre 2011, Biologiste, co-présidente du Sous-comité des spécialistes des amphibiens et des reptiles du COSEPAC, Victoria (Colombie-Britannique).

Ovaska, K., et C. Engelstoft. 2009. Surveys for the endangered Western Painted Turtle within CRD Regional Parks in 2009, rapport préparé pour CRD Regional Parks, Victoria (Colombie-Britannique), 33 p.

Ovaska, K., et C. Engelstoft. 2010. Western Painted Turtle surveys and stewardship activities on Vancouver Island and the Gulf Islands in 2009, rapport préparé pour the Habitat Acquisition Trust, Victoria (Colombie-Britannique), 60 p.

Ramsay, L., comm. pers. 2011. Correspondance par courriel adressée à S. Gillingwater, août 2011, Program Zoologist, Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Victoria (Colombie-Britannique).

Rhodin, A.G.J., P.P. van Dijk, J.B. Iverson et H.B. Shaffer. 2010. Turtles of the world, 2010 update: Annotated checklist of taxonomy, synonymy, distribution, and conservation status, Chelonian Research Monographs 5: 000.85–000.164.

Semproni, M., et F. Ogilvie. 2007. Western Painted Turtle (Chrysemys picta bellii) presence/ not detected survey Lower Mainland Region Summer 2007, rapport préparé pour le Ministry of Environment de la Colombie-Britannique.

Spinks, P.Q., et Shaffer, H.B. 2005. Range-wide molecular analysis of the western pond turtle (Emys marmorata): cryptic variation, isolation by distance, and their conservation implications, Molecular Ecology 14: 2047–2064

Thompson Rivers University et Ministry of Environment de la Colombie-Britannique. 2011. The Reptiles of British Columbia, disponible à l’adresse : www.bcreptiles.ca/SiteCM/i/upload/B17AFA9C0F69A2A9DE9215C4171EED4FD4F6B06F.gif (en anglais seulement) (consulté le 5 août 2011).

Welstead, Kym, comm. pers. 2011. Correspondance par courriel adressée à S. Gillingwater, août 2011, Species At Risk Biologist, Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Surrey (Colombie-Britannique).

Figure 1.  Aire de répartition historique de la tortue de l’Ouest au Canada, telle qu’extrapolée à partir des trois mentions confirmées enregistrées entre 1933 et 1959 (Thompson Rivers University et MOE de la Colombie-Britannique, 2011). Certains indices donnent à croire que l’espèce a déjà été présente sur l’île de Vancouver.

Aire de répartition historique (zone verte) de la tortue de l'Ouest au Canada, telle qu'extrapolée à partir de trois mentions confirmées enregistrées entre 1933 et 1959. Cette aire englobe la région du Vancouver métropolitain.

Résumé technique

Actinemys marmorata (anciennement Clemmys marmorata)

Tortue de l'Ouest Pacific Pond Turtle

Répartition au Canada : Colombie-Britannique

Données démographiques

 
Durée d’une génération
Inconnue au Canada, mais vraisemblablement supérieure à 25 ans.
Y a-t-il un déclin continu observé du nombre total d'individus matures? Non
Pourcentage estimé de réduction continue du nombre total d’individus matures à l’intérieur de [cinq années ou deux générations]. S.O.
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations]. S.O.
Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d'augmentation] du nombre total d'individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations]. S.O.
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] de [la réduction ou l’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] couvrant une période antérieure ou ultérieure. S.O.
Est-ce que les causes du déclin sont clairement réversibles et comprises et ont effectivement cessé? Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Non

Information sur la répartition

 
Superficie estimée de la zone d’occurrence. 0 km²
Indice de la zone d’occupation (IZO)
(fournissez toujours une valeur selon la grille de 2×2).
0 km²
La population totale est-elle très fragmentée? Non
Nombre de localités* 0
Y a-t-il un déclin continu observé de la zone d’occurrence? Non
Y a-t-il un déclin continu observé et prévu de l’indice de la zone d’occupation? Non
Y a-t-il un déclin continu observé du nombre de populations?
Non
Y a-t-il un déclin continu observé du nombre de localités?
Non
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat? Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de populations? Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*? Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de la zone d’occupation? Non

* Voir Définitions et abréviations sur le site Web du COSEPAC et UICN 2010 (PDF; 492 Ko) (en anglais seulement) pour obtenir plus de renseignements sur ce terme.

Nombre d’individus matures dans chaque population

 
Population Nbre d'individus matures
   
Total 0

Analyse quantitative

 
La probabilité de disparition de l’espèce de la nature est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]. S.O.

Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat)

 
S.O., car l’espèce n’est plus présente au Canada.

Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)

 
Situation des populations de l’extérieur?
L’espèce est cotée S1 dans l’État de Washington.
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? Improbable
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? Inconnu
Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? Inconnu
La possibilité d’une immigration de populations externes existe-t-elle? Non

Statut existant

 
COSEPAC : Espèce désignée « disparue du pays » en mai 2002. Réexamen et confirmation du statut en mai 2012.

Statut et justification de la désignation

 
Statut :
Disparue du pays
Code alphanumérique :
S.O.
Justification de la désignation :
Cette espèce n’a pas été observée à l’état sauvage au Canada depuis plus de 50 ans.

Applicabilité des critères

 
Critère A : (déclin du nombre total d'individus matures) : S.O.
Critère B : (petite aire de répartition et déclin ou fluctuation) : S.O.
Critère C : (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : S.O.
Critère D : (très petite population totale ou répartition restreinte) : S.O.
Critère E : (analyse quantitative) : S.O.

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Historique du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.

Mandat du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

Composition du COSEPAC

Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsable des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.

Définitions
(2012)

Espèce sauvage
Espèce, sous–espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d’animal, de plante ou d’une autre organisme d’origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s’est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.

Disparue (D)
Espèce sauvage qui n’existe plus.

Disparue du pays (DP)
Espèce sauvage qui n’existe plus à l’état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.

En voie de disparition (VD)*
Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.

Menacée (M)
Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.

Préoccupante (P)**
Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.

Non en péril (NEP)***
Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.

Données insuffisantes (DI)****
Une catégorie qui s’applique lorsque l’information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l’admissibilité d’une espèce à l’évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce.

* Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu’en 2003.
** Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.
*** Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.
**** Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».
***** Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.

Le Service canadien de la faune d’Environnement Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.

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