Limace-sauteuse glanduleuse (Hemphillia glandulosa) : sommaire du statut de l'espèce du COSEPAC 2013
Préoccupante
2013
Les sommaires du statut de l’espèce du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages au Canada que l’on croit en péril. On peut citer le présent document de la façon suivante :
COSEPAC. 2013. Sommaire du statut de l’espèce du COSEPAC sur la Limace-sauteuse glanduleuse (Hemphillia glandulosa) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xxiii p.
Note de production :
Le COSEPAC remercie Kristiina Ovaska d’avoir rédigé le sommaire du statut de la limace-sauteuse glanduleuse (Hemphillia glandulosa) au Canada. La supervision et la révision de ce sommaire de statut ont été assurées par Gerald L. Mackie, coprésident du Sous-comité de spécialistes des mollusques du COSEPAC.
Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s’adresser au :
Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0H3
Tél. : 819-953-3215
Téléc. : 819-994-3684
Courriel COSEPAC
Site Web COSEPAC
Also available in English under the title COSEWIC Status Appraisal Summary on the Warty Jumping-slug Hemphillia glandulosa in Canada.
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2013.
No de catalogue CW69-14/2-36-2013F-PDF
ISBN 978-0-660-21078-0
COSEPAC
Sommaire de l’évaluation
Sommaire de l’évaluation – mai 2013
Nom commun
Limace-sauteuse glanduleuse
Nom scientifique
Hemphillia glandulosa
Statut
Préoccupante
Justification de la désignation
Cette petite limace a une aire de répartition restreinte et fragmentée sur l’île de Vancouver, où elle atteint la limite septentrionale de son aire de répartition. La perte et la fragmentation de son habitat, principalement dues à l’exploitation forestière, perturbent les conditions d’ombre et d’humidité du tapis forestier et les débris ligneux grossiers essentiels aux limaces, et peuvent restreindre la dispersion. Le développement résidentiel et récréatif est considéré comme une nouvelle menace le long de la côte sud-ouest de l’île. Le faible nombre de populations dispersées l’expose aux perturbations naturelles et anthropiques.
Répartition
Colombie-Britannique
Historique du statut
Espèce désignée « préoccupante » en mai 2003. Réexamen et confirmation du statut en mai 2013.
COSEPAC
Sommaire du statut de l’espèce
Hemphillia glandulosa
Limace sauteuse glanduleuse
Compétence : Colombie-Britannique
Historique du statut :
Espèce désignée « préoccupante » en mai 2003. Statut réexaminé et confirmé en mai 2013.
Preuves (préciser le cas échéant) :
Les activités de recherche supplémentaires n’ont produit qu’un faible nombre de nouvelles observations, la zone d’occurrence et l’IZO établis en 2003 ne s’en trouvant que légèrement modifiés. Les menaces se sont quelque peu accrues, mais rien n’indique qu’il y ait eu baisse d’effectifs ou perte de populations.
Espèce sauvage :
Changement quant à l’admissibilité, à la taxinomie ou aux unités désignables : non
Explication :
Aucun changement n’a été apporté à la taxinomie officielle du Hemphillia glandulosa, et sa population canadienne demeure une seule unité désignable.
Wilke (2004) a réalisé des analyses de l’ADN mitochondrial (COI, 16S) du complexe Hemphillia glandulosa – H. burringtoni. L’étude portait sur des spécimens de l’ensemble de l’aire de répartition de ces limaces dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique (deux sites dans l’île de Vancouver), l’ouest de l’État de Washington, et le nord-ouest de l’Oregon. Les analyses ont révélé la présence de deux clades principaux et de 15 sous-clades (dont 8 se trouvant chacun dans un lieu géographique distinct aux États-Unis), et aucun ne correspondait aux divisions des deux espèces nominatives telles qu’identifiées selon la morphologie. Un sous-ensemble de spécimens ont été disséqués et se sont révélés anatomiquement similaires, quels que soient le site où ils ont été prélevés, le clade auquel ils appartiennent et l’espèce à laquelle ils ont été assignés. Les spécimens de l’île de Vancouver appartenaient au plus grand des deux clades principaux, dont la répartition s’étend vers le sud à travers la péninsule Olympic, dans l’État de Washington, jusque sur la côte de l’Oregon, tandis que l’autre clade principal consistait en des populations de l’intérieur réparties dans l’État de Washington et en Oregon. Les spécimens de l’île de Vancouver étaient groupés dans un même sous-clade avec les spécimens de la côte nord-ouest de la péninsule Olympic, mais pas avec ceux du reste de la péninsule. L’auteur n’a pas obtenu de résultat corroborant la division du complexe d’espèces en H. glandulosa et H. burringtoni, mais a signalé que les distances génétiques entre certaines des lignées étaient suffisantes pour éventuellement justifier leur élévation au rang d’espèces. Tous les spécimens de ce complexe provenant de l’île de Vancouver ont dans le passé été identifiés comme appartenant à l’espèce H. glandulosa, ce qui fait que cette information n’a pas d’impact sur la nomenclature utilisée pour l’espèce au Canada.
Répartition :
Changement de la zone d’occurrence : oui
Changement de la zone d’occupation : oui
Changement du nombre de localités actuelles connues ou inférées : oui
Nouvelles données importantes issues de relevés : oui
Explication :
De nombreux relevés de gastéropodes terrestres ont été réalisés dans l’île de Vancouver depuis la préparation du dernier rapport de situation sur le H. glandulosa (COSEPAC, 2003) (annexe 1). Ils comprennent des relevés annuels effectués dans le réseau de parcs et de sentiers du District régional de la capitale (DRC) depuis 2006 (Ovaska et Sopuck, 2006a, 2007b, 2008b, 2009a, 2010, 2012), qui se concentrent sur la détection de la limace-prophyse bleu-gris (Prophysaon coeruleum), espèce qui est présente avec le H. glandulosa à certains sites et qui occupe des micromilieux humides similaires sur le tapis forestier. Des relevés ont aussi été réalisés dans la réserve de parc national Pacific Rim, notamment dans les secteurs de Long Beach et du sentier West Coast (Ovaska et Sopuck, 2005, 2007d), d’autres terres fédérales (Ovaska et Sopuck, 2007a, 2009c), des sites forestiers expérimentaux (Ovaska et Sopuck, 2006c, 2007c, 2008c), et dans le cadre de travaux de terrain concernant des gastéropodes terrestres en péril effectués dans diverses parties de l’île et zones adjacentes (Ovaska et Sopuck, 2004a, 2006b, 2008a). Les relevés effectués dans la réserve de parc national Pacific Rim et ceux entrepris par le ministère de l’Environnement de la Colombie-Britannique (Ovaska et Sopuck, 2006b) se sont concentrés sur l’habitat potentiel de la limace-sauteuse dromadaire (H. dromedarius), espèce dont l’habitat chevauche celui du H. glandulosa et qui est parfois présente avec lui.
Les relevés susmentionnés ont produit 11 nouvelles mentions pour le H. glandulosa dans la période 2003 – 2011; deux de ces mentions concernent des sites connus, et les autres concernent quatre sites nouveaux (annexe 2). Les nouveaux sites sont le ruisseau Noyse (une mention pour chacun de deux sous-sites) et Bamfield (deux mentions), deux sites se trouvant sur la côte ouest de l’île, le parc régional East Sooke (une mention pour chacun de trois sous-sites), et l’emprise du sentier Galloping Goose près de la rivière Sooke (deux mentions). Les deux dernières mentions accroissent la répartition canadienne connue de l’espèce légèrement vers le sud-est. Les nouveaux sites accroissent aussi légèrement l’indice de zone d’occupation connu. Cependant, comme ces changements découlent d’activités de recherche accrues, il n’y a pas lieu de présumer que l’espèce a connu un accroissement de son aire de répartition. L’espèce a encore été trouvée au petit nombre de sites qui ont été revisités sur la côte sud-ouest humide de l’île, à l’exception d’un site (baie Pachena; annexe 2). Au total, avec les 4 nouveaux sites, l’espèce a été à ce jour observée à 17 sites, dont 3 sites seulement historiques (figure 1; annexe 2).
Information sur la population :
Changement du nombre d’individus matures : non
Changement de la tendance de la population totale : non
Changement quant à la gravité de la fragmentation de la population : non
Changement de la tendance quant à la superficie ou à la qualité de l’habitat : non
Nouvelles données importantes issues de relevés : oui
Explication :
Le nombre d’individus matures demeure inconnu, et il y a peu de données sur les effectifs. À la plupart des sites, seulement un petit nombre d’individus ont été trouvés (annexe 2), quoique l’espèce peut être localement abondante à des sites humides propices dans certaines zones (COSEPAC, 2003). La répartition de l’espèce est notoirement éparse tant à l’échelle locale qu’aux échelles plus vastes. Elle peut être plus continue dans les forêts côtières humides de la côte ouest de l’île de Vancouver (COSEPAC, 2003), mais ces forêts ont été largement fragmentées par l’exploitation forestière. Les populations de l’intérieur et de la côte est de l’île sont isolées les unes des autres par les installations et activités humaines, le terrain accidenté ou des milieux autrement non propices, et peuvent être de petite taille. On ne sait pas si les populations sont gravement fragmentées, au sens de l’UICN, mais c’est une possibilité. On ne dispose pas d’information sur les tendances des populations. Le déclin continu de la qualité et de la quantité de l’habitat de l’espèce dû à l’exploitation forestière et au développement résidentiel laisse croire à un déclin historique et continu, mais non attesté, de la taille des effectifs de cette limace (voir Menaces).
Menaces :
Changement de la nature ou de la gravité des menaces : oui
Explication :
L’exploitation forestière a déjà été considérée comme une menace pour le H. glandulosa (COSEPAC, 2003), et elle continue d’altérer son habitat dans l’ensemble de l’aire de répartition de l’espèce dans l’île de Vancouver. Le taux de perte de forêt dans l’île de Vancouver est le plus élevé de la province; la perte nette de la superficie de vieille forêt (> 140 ans), recrutement pris en compte, a été de 25,8 % dans l’ouest et le nord, et de 24,0 % dans l’est de l’île sur les 30 années de la période 1978–2008 (modèle 3 dans Long et al., 2011; pourcentages calculés pour les zones s’étendant jusqu’à 50 km de la côte). L’exploitation forestière se poursuit dans les vieilles forêts restantes et les forêts de seconde venue en maturation de l’île, notamment dans l’habitat de l’espèce. Bien que celle-ci ne soit pas confinée aux vieilles forêts, elle a besoin d’un tapis forestier humide propice et d’abris, comme ceux que lui fournissent les débris ligneux grossiers, conditions qui se trouvent perturbées par l’exploitation forestière. De plus, les zones nouvellement exploitées peuvent constituer des barrières qui entravent le flux génique et réduire la connectivité entre zones d’habitat et populations.
Les aménagements résidentiels et récréatifs sont en train de devenir une nouvelle menace dans les forêts côtières de l’ouest de l’île de Vancouver, entre Sooke et Port Renfrew, d’où sont issues la plupart des mentions du H. glandulosa et où l’on trouve la plus grande étendue continue d’habitat propice à l’espèce. Une grande étendue de terres forestières privées (28 000 ha ) de cette région a été soustraite à l’entente de licence de propriété forestière de production par le gouvernement de la Colombie-Britannique en 2007, ce qui permet à la société forestière qui gère ces terres (Western Forest Products) de les lotir à des fins de vente (Office of the Auditor General of British Columbia, 2008). Depuis, environ le quart de la propriété a été acheté par une autre société forestière (TimberWest), quelque 2 350 ha ont été achetés par le District régional de la capitale pour agrandir le réseau de parcs et de zones récréatives (ELC, 2010), et une parcelle a été achetée par des promoteurs, mais le reste est encore à vendre. Les répercussions des changements de propriété et, dans certains cas, d’utilisation des terres sur le H. glandulosa sont inconnues, mais il pourrait y avoir accroissement des perturbations de son habitat et de ses sous-populations dans l’ensemble de cette région.
Protection :
Changement quant à la protection effective : non
Explication :
Il n’y a aucun changement effectif au chapitre de la protection de l’espèce. Le Hemphillia glandulosa a été évaluée « espèce préoccupante » par le COSEPAC en 2003 et figure à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril. Le plan de gestion exigé par la Loi a été ébauché (BC Ministry of Environment, 2007), sa version définitive étant encore à venir. Il a été recommandé que l’espèce soit placée dans la catégorie des « espèces en péril » aux termes de la Forest and Range Practises Act de la Colombie-Britannique. Sa gestion sur les terres forestières publiques relèverait alors de la stratégie de gestion des espèces sauvages désignées (Identified Wildlife Management Strategy [IWMS]). Un compte rendu concernant l’espèce aux fins de l’IWMS est en préparation mais n’a pas encore été affiché.
Des 14 sites considérés comme abritant actuellement l’espèce, deux se trouvent dans des parcs provinciaux (parc provincial Juan de Fuca : ruisseau Parkinson; parc provincial Carmanah-Walbran) et deux (parc régional East Sooke et sentier Galloping Goose près de la rivière Sooke) dans le réseau de parcs et de sentiers du District régional de la capitale; cependant, le site du sentier Galloping Goose se trouve dans l’emprise étroite de ce sentier très fréquenté et est enclavé dans une étendue de terre rurale résidentielle privée. L’espèce a fait l’objet d’une mention en 1984 dans la réserve de parc national Pacific Rim (baie Pachena), mais elle n’y a pas été trouvée depuis malgré des relevés répétés. Les sites restants se trouvent sur des terres privées ou publiques non protégées, utilisées principalement à des fins d’exploitation forestière.
Immigration de source externe :
Immigration de source externe constatée : non
Explication :
Aucun changement n’a eu lieu au chapitre de l’immigration de source externe. La probabilité d’une telle immigration demeure nulle, l’espèce n’étant présente au Canada que dans l’île de Vancouver, où elle se trouve séparée par l’océan des populations américaines les plus proches.
Analyse quantitative :
Changement quant à la probabilité de disparition du pays : non
Précisions :
Il n’existe aucune analyse quantitative.
Sommaire et autres points à examiner : [p. ex. activités de rétablissement]
La limace-sauteuse glanduleuse a été trouvée à 17 sites, dont trois historiques. Les nombreux relevés effectués au cours des dix dernières années dans le sud de l’île de Vancouver n’ont produit que quelques mentions additionnelles. Cependant, une grande quantité d’habitat potentiel n’a pas encore été fouillée dans l’intérieur et sur la côte ouest de l’île. Il existe presque certainement d’autres sites occupés par l’espèce, mais ils demeurent inconnus notamment du fait que cette limace est de petite taille (longueur d’environ 2 cm) et cryptique, ce qui la rend difficile à voir à moins qu’elle ne soit spécifiquement recherchée. La plupart des endroits où on la sait présente et une grande partie de son habitat ne sont pas protégés, et les menaces pesant sur elle se sont accrues dans la portion de la côte ouest de l’île de Vancouver jugée très productive pour l’espèce. Une ébauche de plan de gestion et un compte rendu concernant l’espèce aux fins de la stratégie de gestion des espèces sauvages désignées (Identified Wildlife Management Strategy [IWMS]) ont été préparés par le ministère de l’Environnement de la Colombie-Britannique, mais ces plans doivent encore être affichés et mis en œuvre.
Consultations :
Les personnes suivantes ont été contactées par courriel.
* Indique que de l’information a été fournie par l’expert contacté.
Cunnington, David. Décembre 2011. Environnement Canada, Service canadien de la faune, Delta (Colombie-Britannique).
* Gelling, Lea. Septembre 2011. Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, Ministry of Environment, Victoria (Colombie-Britannique).
* Heron, Jennifer. Septembre 2011. Invertebrate Specialist, Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Terrestrial Ecosystems Science Section, Victoria (Colombie-Britannique).
Reader, Brian. Décembre 2011. Parcs Canada – réserve de parc national des Îles-Gulf, Victoria (Colombie-Britannique).
* Sopuck, Lennart. Septembre – novembre 2011. Biologiste, Biolinx Environmental Research Ltd., Sidney (Colombie-Britannique).
* Stipec, Katrina. Novembre 2011 – janvier 2012. B.C. Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, Ministry of Environment, Victoria (Colombie-Britannique).
Vennesland, Ross. Décembre 2011. Spécialiste du rétablissement des espèces en péril, Parcs Canada – Centre de services de l’Ouest et du Nord, Vancouver (Colombie-Britannique).
Sources d’information (incluant les références mentionnées dans les annexes) :
BC Ministry of Environment. 2007 (ébauche). National management plan for the Warty Jumping-slug, Hemphillia glandulosa, in British Columbia, Province of British Columbia, Victoria (Colombie-Britannique).
Cameron, R.A.D. 1986. Environment and diversities of forest snail faunas from coastal British Columbia, Malacologia 27:341–355.
Cameron, R.A.D. 2001. Communication personnelle avec Robert Forsyth pour le rapport de situation du COSEPAC de 2003 sur la limace-sauteuse glanduleuse, Department of Animal and Plant Sciences, University of Sheffield, Sheffield, Royaume-Uni S10 2TN, courriel : robert@vicshef.freeserve.co.uk.
COSEPAC. 2003. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la limace-sauteuse glanduleuse (Hemphillia glandulosa) au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa, vii + 22 p.
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Long, J.A., S.L. Hazlitt, T.A. Nelson et K. Labere. 2010. Estimating 30-year change in coastal old-growth habitat for a forest-nesting seabird in British Columbia, Canada, Endangered Species Research 14:49-59.
Hanham, A.W. 1926. Hemphillia malonei Van., The Nautilus 39:143–144.
Office of the Auditor General of British Columbia. 2008. Removing private land from tree farm licences 6, 19 & 21, Protecting the public interest? [consulté en janvier 2012; en anglais seulement].
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Ovaska, K., et L. Sopuck. 2006b. Surveys of potential Wildlife Habitat Areas for terrestrial gastropods at risk on Vancouver Island, September - November 2006, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour le Ministry of Environment, Victoria (Colombie-Britannique), 37 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2006c. Terrestrial gastropods as focal species for monitoring ecological effects of variable-retention logging practices - Summary of post-logging surveys, 2005 field-season, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour Cascadia Forest Products, Nanaimo (Colombie-Britannique), 40 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2007a. Surveys for the Blue-grey Taildropper slug (Prophysaon coeruleum) on federal lands on southern Vancouver Island, BC, fall 2007, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour le Programme des ressources naturelles du Service canadien des forêts et de la BFC Esquimalt, Victoria (Colombie-Britannique), 49 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2007b. Surveys for the Blue-grey Taildropper within CRD Parks and Trails System in 2007, rapport d’étape préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour le service des parcs du District régional de la capitale, Victoria (Colombie-Britannique), 14 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2007c. Terrestrial gastropods as focal species for monitoring ecological effects of variable-retention logging practices, 2006 field season, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour Western Forest Products, Campbell River (Colombie-Britannique), 45 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2007d. Surveys for terrestrial gastropods at risk in Pacific Rim National Park Reserve, 2006, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour Parcs Canada, Centre de services de l'Ouest et du Nord, Victoria (Colombie-Britannique), 44 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2008a. Summary of fieldwork associated with COSEWIC status report for Threaded Vertigo, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour le COSEPAC (Sous-comité de spécialistes des mollusques), COSEPAC, Ottawa (Ontario), 13 p. + annexes.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2008b. Surveys for the Blue-grey Taildropper and other gastropods at risk within the CRD Parks and Trails System in 2008, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour le service des parcs du District régional de la capitale, Victoria (Colombie-Britannique), 61 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2008c. Terrestrial gastropods as focal species for monitoring ecological effects of variable-retention logging practices, Synopsis of the complete project and results for the 2007 field season, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour Western Forest Products, Campbell River (Colombie-Britannique), 39 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2009a. Surveys for the Blue-grey Taildropper and other gastropods at risk within the CRD Regional Parks and Trails System in 2009, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour le service des parcs du District régional de la capitale, Victoria (Colombie-Britannique), 36 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2009b. Surveys for the Blue-grey Taildropper and other gastropods at risk at DND’s Royal Roads property, autumn 2009, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour le ministère de la Défense nationale, Sécurité et environnement de la Formation (BFC Esquimalt), Victoria (Colombie-Britannique), 12 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2009c. Surveys for the Blue-grey Taildropper slug (Prophysaon coeruleum) on federal lands on southern Vancouver Island in 2008, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour pour le Programme des ressources naturelles du Service canadien des forêts et de la BFC Esquimalt, Victoria (Colombie-Britannique), 124 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2010. Surveys for the Blue-grey Taildropper and other gastropods at risk with focus on Capital Regional District Parks, fall 2010, rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour le Habitat Acquisition Trust, Victoria (Colombie-Britannique), 31 p.
Ovaska, K., et L. Sopuck. 2011. Surveys for the Blue-grey Taildropper and other gastropods at risk with focus on Capital Regional District Parks, fall 2011. rapport préparé par Biolinx Environmental Research Ltd. pour le Habitat Acquisition Trust, Victoria (Colombie-Britannique), 30 p.
Pilsbry, H.A. 1948. Land Mollusca of North America (north of Mexico), The Academy of Natural Sciences of Philadelphia, Monograph 3, 2(2): i–xlvii, 521–1113.
Reise, H. 2001. Communication personnelle avec Robert Forsyth pour le rapport de situation du COSEPAC de 2003 sur la limace-sauteuse glanduleuse, Staatliches Museum für Naturkunde Görlitz, PF 300 154, 02806 Görlitz, Allemagne, tél. : +49(0)3581/4760410, facsimilé : 4760101, courriel : smng.reise@t-online.de.
Taylor, G.W. 1900. Hemphillia glandulosa – A slug new to the Canadian list, The Ottawa Naturalist 14:150–151.
Wilke, T. 2004. Genetic and analytical analysis of the jumping-slugs – Final report (contract 43-05G2-1-10086), rapport préparé pour l’Olympic National Forest, Olympia (Washington), États-Unis, 26 p.
Auteure du sommaire du statut de l’espèce : Kristiina Ovaska
Résumé technique
Hemphillia glandulosa
Limace sauteuse glanduleuse
Répartition au Canada : Colombie-Britannique
Données démographiques
Durée d’une génération | Probablement un an |
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures? - Un déclin est possible vu la perte d’habitat, mais on ne dispose pas d’information à ce sujet. |
On ne sait pas, mais c’est possible. |
Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d'individus matures sur [cinq ans ou deux générations]. | Inconnu |
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations]. | Inconnu |
Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations]. | Inconnu |
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur. | Inconnu |
Est-ce que les causes du déclin sont clairement réversibles et comprises et ont effectivement cessé? | Non |
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d'individus matures? | Non |
Information sur la répartition
Superficie estimée de la zone d’occurrence Calculée en janvier 2011 par Katrina Stipec, du Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, à l’aide de la méthode de détermination par enveloppe alpha (alpha-hull method) |
5 127 km2 |
Indice de zone d’occupation (IZO) (Toujours fournir une valeur calculée à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté). - Calculé le 13 février 2013 par Jenny Wu, d’Environnement Canada, deux mentions historiques (antérieures à 1980) étant exclues. - Cette valeur est fondée sur les occurrences connues; l’IZO est en fait plus élevé étant donné que beaucoup d’habitat potentiel n’a pas encore été fouillé et qu’il est peu probable que l’espèce soit détectée quand elle n’est pas spécifiquement recherchée. Cependant, vu la répartition éparse de l’espèce et son absence apparente sur de vastes étendues de forêt sèche dans la zone biogéoclimatique côtière à douglas dans le sud et l’est de l’île de Vancouver, l’IZO n’est très probablement pas de plus de 2 000 km2, soit 39 % de la zone d’occurrence. |
104 km2 (IZO discontinu); l’IZO continu est plus élevé mais très probablement de moins de 2 000 km2 |
La population totale est-elle gravement fragmentée? - Il n’existe aucune information sur la viabilité des populations. L’habitat est largement fragmenté par des facteurs naturels et anthropiques, mais la petite taille de l’espèce pourrait lui permettre de se maintenir dans de petites parcelles d’habitat. |
On ne sait pas. |
Nombre de localités* - Chacun des 14 sites (3 sites historiques ignorés) constitue probablement une localité distincte parce que chacun se trouve sous un régime de gestion différent et est sujet à des menaces différentes. |
14, selon les occurrences connues |
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence? | Non |
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation? - Un déclin est possible vu la perte d’habitat, mais on ne dispose pas d’information à ce sujet. |
Probablement |
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre de populations? - Un déclin est possible vu la perte d’habitat, mais on ne dispose pas d’information à ce sujet. |
Possiblement |
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*? - Un déclin est possible vu la perte d’habitat, mais on ne dispose pas d’information à ce sujet. |
Possiblement |
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat? | Oui |
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de populations? | Non |
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*? | Non |
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? | Non |
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation? | Non |
* Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN 2010 (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.
Population | Nombre d’individus matures |
---|---|
Total | Inconnu; probablement des milliers |
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce de la nature est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]. | Analyse non réalisée. |
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat)
Destruction, dégradation et fragmentation de l’habitat par les activités forestières et le développement résidentiel et récréatif.
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
Situation des populations de l’extérieur
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?
Non
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada?
Probablement
Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants?
On ne sait pas.
La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle?
Non
Historique du statut
Espèce désignée préoccupante en mai 2003. Statut réexaminé et confirmé en mai 2013.
Statut et justification de la désignation
Statut :
Espèce préoccupante
Code alphanumérique :
Sans objet
Justification de la désignation :
Cette petite limace a une aire de répartition restreinte et fragmentée sur l’île de Vancouver, où elle atteint la limite septentrionale de son aire de répartition. La perte et la fragmentation de son habitat, principalement dues à l’exploitation forestière, perturbent les conditions d’ombre et d’humidité du tapis forestier et les débris ligneux grossiers essentiels aux limaces, et peuvent restreindre la dispersion. Le développement résidentiel et récréatif est considéré comme une nouvelle menace le long de la côte sud-ouest de l’île. Le faible nombre de populations dispersées l’expose aux perturbations naturelles et anthropiques.
Applicabilité des critères
- Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) :
- Possible vu la perte d’habitat, mais l’ampleur du déclin demeure inconnu.
- Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) :
- La zone d’occurrence et l’indice de zone d’occupation ( IZO) sont inférieurs aux seuils critiques, mais le nombre de localités est supérieur aux seuils, on ne peut se prononcer avec assurance sur la question de savoir si la population est gravement fragmentée, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.
- Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) :
- La taille de la population est inconnue mais très probablement supérieure aux seuils, et on ne sait pas s’il y a des déclins.
- Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) :
- La taille de la population est inconnue mais très probablement supérieure au seuil.
- Critère E (analyse quantitative) :
- Analyse non réalisée à cause du manque de données sur les paramètres clés.
Figure 1. Répartition canadienne de la limace-sauteuse glanduleuse, dans le sud de l’île de Vancouver.
Figure 2. Répartition canadienne de la limace-sauteuse glanduleuse, dans le sud de l’île de Vancouver. Les carrés rouges sont des carrés de grille de 2 km de côté avec mentions de l’espèce. Les triangles numérotés représentent des mentions historiques, dont les caractéristiques sont présentées à l’annexe 2. Carte préparée le 13 février 2013 par Jenny Wu, d’Environnement Canada.
Numéro du site | Lieu du site | Latitude (N) | Longitude (O) | Statut des terres | Date | Nombre de limaces | Effort de recherche | Statut de la population (année de la dernière observation) |
Source de la mention |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Mentions compilées pour le rapport de situation du COSEPAC (2003) : | |||||||||
1 | À environ 3 milles [4,8 km ] de l’embouchure de la Nanaimo | 49°06' | 123°52' | Privé | 1er oct. 1900 | 12 | Inconnu | Historique seulement; habitat largement modifié | Taylor, 1900 (réitéré par Hanham, 1926; Pilsbry, 1948)1 |
2 | Rivière Corvichan [sic : Cowichan] | 48°46,3' | 123°42' | Privé | Inconnue [à deux occasions; avant 1913?] | « seulement en faibles nombres » [traduction] | Inconnu | Historique seulement | Hanham 1914 (réitéré par Hanham, 1926; Pilsbry 1948) |
3a | « Localité 31 » = baie Pachena | 48°47,4' | 125°07,0' | Fédéral (réserve de parc national) | Août 1984 | Non disponible | Inconnu | Historique seulement; relevés récents effectués dans les environs | Cameron, 1986 [comm. pers., 2001] |
3b | « Localité 32 » = baie Pachena | 48°45,7' | 125°07,4' | Fédéral (réserve de parc national) | Août 1984 | Non disponible | Inconnu | Historique seulement; relevés récents effectués dans les environs | Cameron, 1986 [comm. pers., 2001] |
4 | « Localité 33 » = Sarita, au sud du mont Blenheim | 48°53,75' | 124°57,47' | Terre publique de la Colombie-Britannique | Août 1984 | Non disponible | Inconnu | Historique mais encore présente dans la région (2001; voir site 8) | Cameron, 1986 [comm. pers., 2001] |
5 | Chemin Cerantes près de la baie Snuggery, Port Renfrew | 48°33,17' | 124°25,29' | Privé (rural résidentiel) | 24 oct. 1998 | 4 | Environ 30 minutes-personnes | Réobservée en 2001 | RBCM2 998-00326-002 |
5 | Chemin Cerantes près de la baie Snuggery, Port Renfrew | 48°33,17' | 124°25,29' | Privé (rural résidentiel) | 11 oct. 2001 | 6 | 60 minutes-personnes | Pas de relevés postérieurs | SMNG3 (Reise, comm. pers., 2001) |
6 | Chemin Parkinson Creek à la route 14 | 48°32,53' | 124°21,94' | Terre publique de la Colombie-Britannique (parc provincial Juan de Fuca) | 14 avr. 2000 | 3 (1 spécimen au RBCM) | 90 minutes personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et al., 2001; RBCM 000-00132-0023 |
7a | Vallée du ruisseau Carmanah | 48°39,6' | 124°41,6' | Terre publique de la Colombie-Britannique (parc) | 27 sept. 2000 | 1 | 60 minutes-personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et al., 2001 |
7b | Vallée du ruisseau Carmanah | 48°39,4' | 124°42,2' | Terre publique de la Colombie-Britannique (parc) | 27 sept. 2000 | 1 | 15 minutes-personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et al., 2001 |
8 | Au nord de Sarita | 48°44,4' | 125°01,5' | Terre publique de la Colombie-Britannique (exploitation forestière) | 23 mai 2001 | 2 | 60 minutes-personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et al., 2001 |
9a | Bras de la rivière Sombrio, route 14, à environ 11 km au sud-est de Port Renfrew | 48°30,6' | 124°17,44' | Terre publique de la Colombie-Britannique | 15 juin 2001 | 1 | 30 minutes-personnes | En 2006, l’espèce a été trouvée de l’autre côté de la route | Ovaska et al., 2001 |
10 | Rive sud, lac Holyoak, mont Brenton | 48°51,72' | 123°45,27' | Privé (exploitation forestière) | 25 août 2001 | 3 | 60 minutes-personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et al., 2001 |
11 | Lac anonyme, mont Hooper, à environ 20 km au nord-ouest de Youbou | 48°59,99' | 124°29,32' | Privé (exploitation forestière) | 10 sept. 2001 | 3 | 100 minutes-personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et al., 2001 |
12 | Ruisseau Muir, route 14, à environ 5 km à l’est de Shirley | 48°22,81' | 123°51,94' | Privé | 11 oct. 2001 | > 15 | Environ 30 minutes-personnes | 2003; continue d’être facilement trouvée | SMNG4 (Reise, comm. pers., 2001) |
12 | Ruisseau Muir, route 14, à environ 5 km à l’est de Shirley | 48°22,81' | 123°51,94' | Privé | 16 nov. 2001 | 7 | 180 minutes-personnes | 2003; continue d’être facilement trouvée | Ovaska et al., 2001 |
13 | Près du lac Keating, au sud-ouest de Duncan | 48°44,4' | 123°47,8' | Privé (exploitation forestière) | 8 nov. 2001 | 1 | 1 jour par 5 personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et al., 2001 |
13 | Près du lac Keating, au sud-ouest de Duncan | 48°44,4' | 123°47,8' | Privé (exploitation forestière) | 26 nov. 2001 | 1 | Environ 120 minutes-personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et al., 2001 |
Mentions obtenues depuis l’évaluation précédente de la situation de l’espèce : | |||||||||
9b | Ruisseau Sombrio, du côté est de la route 14 (site 14-06) | 48°30,89' | 124°17,22' | Terre publique de la Colombie-Britannique (exploitation forestière) | 10 nov. 2006 | 2 | 66 minutes-personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et Sopuck, 2006a |
12 | Ruisseau Muir, près de Shirley (parcelle 2) | 48°22,90 | 123°52,08' | Privé | 22 nov. 2003 | 4 | 40 minutes-personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et Sopuck, 2004 |
14a | Parc régional East Sooke, anse Anderson (site 5) | 48°21,68' | 123°39,64' | Parc du District régional de la capitale | 10 oct. 2003 | 1 | 40 minutes-personnes | 2009 près du même site; 2011 dans un secteur différent du parc | Ovaska et Sopuck, 2004 |
14b | Parc régional East Sooke, anse Anderson | 48°21,50' | 123°39,73' | Parc du District régional de la capitale | 3 nov. 2009 | 1 | Inspection de 20 abris de carton quatre fois | 2011 dans un secteur différent du parc | Ovaska et Sopuck, 2009 |
14c | Parc régional East Sooke, Park Heights | 48°20,34' | 123°39,78' | Parc du District régional de la capitale | 17 nov. 2011 | 1 | Inspection de 20 abris de carton trois fois | Sans objet | Ovaska et Sopuck, 2011 |
15a | Ruisseau Noyse, tributaire du ruisseau Loss, à l’est de la route 14, parcelle 1 (site 12-06) | 48°30,39' | 124°14,19' | Terre publique de la Colombie-Britannique (exploitation forestière) | 20 oct. 2006 | 5 | 120 minutes-personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et Sopuck, 2006a |
15b | Ruisseau Noyse, tributaire du ruisseau Loss, à l’est de la route 14, parcelle 2 (site 13-06) | 48°30,90' | 124°13,71' | Terre publique de la Colombie-Britannique (exploitation forestière) | 20 oct. 2006 | 1 | 90 minutes-personnes | Pas de relevés postérieurs | Ovaska et Sopuck, 2006a |
16 | Station marine de Bamfield | 48°49,90' | 125°8,01' | Privé | 26 juill. 2007 | 1 | CDC EO 15 | ||
16 | Station marine de Bamfield | 48°49,90' | 125°8,01' | Privé | 13 août 2008 | 1 | CDC EO 15 | ||
17 | Sentier Galloping Goose au chemin Sooke River, Sooke (parcelle 3) | 48°24,91' | 123°42,33' | Sentier du District régional de la capitale (bande étroite de 15 m adjacente au sentier), bordé par une terre privée | 25 oct. 2006 | 1 | Inspection de 100 abris de carton quatre fois | Site revisité à plusieurs reprises en 2007 et 2008, mais l’espèce n’y a pas été trouvée | Ovaska et Sopuck, 2006b |
17 | Sentier Galloping Goose au chemin Sooke River, Sooke (parcelle 3) | 48°24,91' | 123°42,33' | Sentier du District régional de la capitale (bande étroite de 15 m adjacente au sentier), bordé par une terre privée | 6 nov. 2006 | 1 | Inspection de 100 abris de carton quatre fois | Site revisité à plusieurs reprises en 2007 et 2008, mais l’espèce n’y a pas été trouvée | Ovaska et Sopuck, 2006b |
†Approximatif
*Selon des cartes et des descriptions des sites de R. Cameron (comm. pers. avec R. Forsyth en 2001).
1 Lieu approximatif
2 Collection du Royal British Columbia Museum
3 Collection du Staatliches Museum für Naturkunde Görlitz
4 Collection du Staatliches Museum für Naturkunde Görlitz
Historique du COSEPAC
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.
Mandat du COSEPAC
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.
Composition du COSEPAC
Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsable des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.
Définitions (2013)
- Espèce sauvage
- Espèce, sous-espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d’animal, de plante ou d’une autre organisme d’origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s’est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.
- Disparue (D)
- Espèce sauvage qui n’existe plus.
- Disparue du pays (DP)
- Espèce sauvage qui n’existe plus à l’état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.
- En voie de disparition (VD)*
- Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.
- Menacée (M)
- Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.
- Préoccupante (P)**
- Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.
- Non en péril (NEP)***
- Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.
- Données insuffisantes (DI)****
- Une catégorie qui s’applique lorsque l’information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l’admissibilité d’une espèce à l’évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce.
* Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu’en 2003.
** Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.
*** Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.
**** Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».
***** Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.
Le Service canadien de la faune d’Environnement Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.
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